Je crois que les objectifs à atteindre sont bien vus (plus d’ancienneté, compétences d’abord, ...) mais je ne partage pas le moyen proposé. Précariser juste pour le plaisir de précariser, c’est improductif quel que soit le salaire de la personne. Revoyez donc la pyramide de Maslow !
Rattacher la notion de compétence à la notion de flexibilité part d’une hypothèse invérifiable dans la plupart des cas : celle qui présuppose qu’un décideur est capable de détecter la compétence réelle des personnes et ainsi agir en conséquence en promouvant ou renvoyant la personne concernée.
Tout le problème est là : avoir des élements tangibles qui attestent de la valeur produite par un employé. Certains cas sont très faciles à gérer. Le commercial qui voit sa rémunération indexée sur son chiffre d’affaires en est un. Si on en est encore aujourd’hui à des schémas ancestraux dans la plupart des cas c’est parce qu’il est difficile de faire autrement. Ou, en tout cas, cela demande un travail que peu de responsables souhaitent effectuer.
La seule flexibilité acceptable du contrat de travail est celle où l’employé voit ses revenus modulés avec la valeur qu’il apporte à l’entreprise. La mise en oeuvre efficace d’une telle flexibilité implique que la valeur produite soit effectivement mesurée à tous les échelons et que les moyens soient donnés à chaque personne pour agir sur ses propres objectifs de production.
Une stratégie gagnant-gagnant en quelque sorte...
J’ai également fait une réponse plus longue à cette adresse :
http://barrejadis.azeau.com/index.php?itemid=91