Le dogmatisme consiste à refuser de voir les conséquences contradictoires de son choix vis-à-vis de son intention au nom de la pureté de ses convictions « socialistes ». L’Europe ne peut pas être socialiste, cela ne veut pas dire qu’elle ne puisse pas favoriser une approche social-démocrate ; ce qu’est fondamentalement le TCE dans les principes qu’il expose ; principes qui restent à faire appliquer et cela est du domaine de la lutte et des rapports de force politiques.
Le dogmatisme idéaliste consiste à croire qu’un texte suffit à déterminer la nature plus ou moins sociale des décisions politiques, alors même que ce sont les luttes poltiques et sociales qui sont décisives pour faire avancer le progrès social et le contenu politique que l’on donne à l’application des principes du droit exposé dans un texte.
Or le Non au référendum à objectivement renforcé la position de ceux qui en Europe, veulent (ex:RU) le simple prétendu libre-marché en bloquant toute intégration politique de l’Europe et donc le développement des luttes sociales à l’échelon européen , seul aujourd’hui pertinent.
En enfermant le débat politique dans des frontières nationales obsolètes, il s’est coupé de toute marge de manoeuvre et de possibilité d’alliance dans l’UE. Les partis socio-démocrates et la CSE, à l’exception de la gauche de la gauche en France, piégé par son dogmatisme anti-marché révolutionnariste, l’ont compris. De toute manière cette prétendue gauche ne peut avoir aucune force d’action contre les autres forces de progrès. C’est ce que démontre leur effondrement aux élections présidentielles et ce qu’à compris la grande majorité des électeurs qui ont voté pour NS ou pour SR.
Il n’ y a que les dogmatiques qui ne veulent pas voir leurs erreurs et mettent sur les autres la responsabilité de leur échec patent.