Pas si anecdotique que ça, la deuxième partie.
Elle rappelle à un phénomène systématique de préférence gouvernementale pour les profits plutôt que la sécurité.
Ainsi, l’humanité a eu droit au plomb dans les boites de fer, à l’amiante dans les construction, à l’aspartame dans les aliments, aux OGM (Monsanto)... On pourrait ajouter que les laboratoires font des profits considérables, ce qui devrait aussi les « autoriser » à faire des études sérieuses et honnêtes...
Mais que de profits perdus si l’aspartame, pour ne prendre qu’un exemple, n’aurait pas été accepté... dans des conditions extrêmement douteuses, d’ailleurs : récupération des hommes de la Food & Drug administration par l’entreprise, puis remplacement de la direction par Reagan, et enfin acceptation du produit.
Là, nouveau problème : l’exporter. Mais il suffit d’un homme d’influence dans un pays (ici, après avoir échoué au Canada, c’est au Royaume Uni que notre molécule a été acceptée, et a donc acquis des « lettres de noblesse » pour l’exportation mondiale.)
Résultat, de manière quasi systèmatique, des risques sérieux sont repérés, puis étonnamment « oubliés » avant ou lors de l’introduction de produits dans le marché.
Ce serait anecdotique si c’était arrivé une fois. Malheureusement, ca arrive régulièrement, comme autant de copiés-collés. Et ça continue.