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Commentaire de hal2001

sur Base élèves : le doute !


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hal2001 4 juin 2007 16:07

Il est assez ahurissant de voir qu’un article puisse être écrit sans connaître le sujet que l’on aborde.

L’auteur de cet article ne connait manifestement pas l’application base élève et ne l’a pas vu fonctionner sinon celui-ci n’aurai pas laissé trainé de ci de là ces énormités que l’on peut lire.

En premier lieu on a l’impression que cet applicatif a été développé en plus grand secret et débarque dans nos écoles comme un cheveu sur la soupe. Or ce logiciel est en test depuis au moins deux ans à ma connaissance si ce n’est 3 (je ne vois aps passer les années). De plus à son développement ont participé des directeurs d’écoles et je doute que le ministère n’ai en aucun cas averti les différents intervenants habituels de ce genre d’opération (syndicats enseignants, de parents d’élèves).

Je cite : « Sur le premier point, à savoir le contenu du fichier, les champs standards sont présents, nom, prénom, adresse, nom des responsables légaux, derniers établissements fréquentés. Ce qui est moins »standard« par contre, c’est l’apparition de champs sans rapport direct avec le système éducatif, à savoir le pays d’origine, la langue d’origine, la date d’entrée en France, les suivis spécialisés. Interrogés sur la question, les services de l’académie nous informent que ces champs alimentent des études statistiques. Le fichier est donc partageable, consultable par d’autres intervenants que l’IA, les écoles, et les données vont être archivées par d’autres services que ceux de l’Education nationale »

De tous les champs non standard (pour reprendre l’auteur) le seul champs effectivement présent est la nationalité c’est à dire effectivement le pays d’origine. Ceci dit c’est un champs qui n’est pas si non-standard que ca puisque présent dans quasiement tous les formulaires administratifs.

Quand à la date d’entrée en france, la langue d’origine, ce n’est que désinformation.

Les suivis spécialisés ne se résument qu’en une case à cocher permettant uniquement de se rendre compte qu’effectivement l’élève à un problème sans spécifier la nature de celui-ci.

Ces informations ne sont nominatives qu’au niveau départemental et sont annonymées ensuite.

Les intervenants sur cette application ne voient pas les mêmes informations en fonction de leur domaine de compétence. Par exemple le maire ne verra pas le champs nationalité alors que le directeur si ! (a savoir que ce champs si contreversé peut prendre la valeur inconnue)

Je tient d’ailleur à préciser que les mêmes personnes qui s’émeuvent du champs nationalité sur ce logiciel n’avaient aucun scrupule à remplir cette même nationalité sur une enquête papier renvoyée au ministère pour statistique (Desproges aurait dit : « étonnant non ? »).

Les données peuvent être effectivement archivées par d’autres services que ceux de l’éducation nationale mais c’est déjà le cas pour les archives papiers on appelle ca les archives nationales ou départementales qui sont un service de l’état.

Il est fortement dommage que sous prétexte de préserver l’intimité de nos chers têtes blondes en france, on s’exite plus sur un fichier géré par une administration (qui le fait dans le secondaire depuis plusieurs années maintenant sans charter ni descente de police) que sur les fichiers clients des entreprises privées qui elles offrent effectivement beaucoup moins de garanties.

J’en veux pour preuve les multiples jeux promotionnels que l’on propose à nos chers bambins.

Il faut savoir que le remus ménage sur base élève qui est fait en ce moment c’est à dire en pleine période d’élections (présidentielles et législatives) semble plus lié à du militantisme politique politicien qu’a un réel soucis de préserver nos libertées individuelles.

Cet article relève pour moi de la désinformation (volontaire ou pas ?) chose qu’hélàs qu’on trouve de plus en plus sur internet.

De plus je pense personnellement que si l’on doit s’inquiéter de la mise en place de fichiers il vaudrai mieux commencer par le domaine privé où motivations pécunières occultent souvent les motivations éthiques.


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