Vos articles, toujours intéressants, ont les jeux de mots un peu gourmants aujourd’hui. Le but n’est pas de donner à manger (ni de manger).
Je ne crois pas qu’il soit question de nourrir tout le monde. Au contraire, l’avenir de la misère en est à ses débuts. Un avenir en cours d’exploitation par la Technique : il y a plus horrible que l’horreur : l’avenir ! Il descend dans les villes.
Le contrôle biologique en est à ses débuts chez ceux qui en expérimentent la portée. Depuis le XXième siècle, « on » s’est aperçu que les populations vieillissent en pérennisant des structures de pouvoir collectivisées et hiérarchisées comme la vieille France de la vieille Europe. La pression par la nourriture, en qualité et en quantité, permet de réguler finement la durée de vie statistique et le comportement de populations. Elle opère de façon massive là où la démographie est forte. Les progrès de la santé publique, au contraire, ne préservent personne, ne garantissent rien, et ne seraient d’aucun effet en raison de l’exposition générale au nombre et vu les mouvements.
Actuellement, il y a ceux dont on ne veut plus dès que leurs forces déclinent, et puis ceux dont l’effet de l’expérience vécue finirait par nuire au rang de maîtrise sur la pratique humaine. Il reste des intérêts de groupe encore tentés par des avantages en pouvoir d’achat dans cette vieille Europe... Ils ralentissent la recherche de satisfaction de classes plus riches, porteuses d’innovation et voulant user de moyens financier pleinement et sans contraintes.
La variable alimentaire atteint presqu’aussi vite que l’électricité arrive et peut laisser noir, le ventre de la ville. Ce n’est pas ce qui mobiliserait une armée comme Jules César qui entretenait une conquête. En revanche, la paix est une idée perdue, car la conquête se fait contre le genre humain.