En fait, et pour résumer, le vrai problème ne réside pas dans la perception sociale de la secu (solidarité nationale contre gestion économique du problème) mais dans l’equilibre économique que cela suppose.
Donc, en clair, est-ce que la secu « solidaire » actuelle est elle plus chère qu’une secu privée gérée par des entreprises ?
Affinons le calcul... en supposant que le prix des soins et des medicaments soient indépendants de celui qui paye, est-ce que la marge des entreprises est superieure à la déperdition actuelle de la secu d’une part et a la somme des « franchises » qu’on nous promet ?
Si je peux repondre en disant la marge (bénéfice des entreprises privées qui feraient la santé est inférieure ou au pire egale à la gabegie de la Secu, alors, changeons de système tout de suite en mettant en place la secu commerciale avec un ENCADREMENT qui n’autorise pas une prise en charge a 2 vitesses !
Si les entreprisent veulent se gaver et laissent sur bord de la route les grands malades et les vieux (parce qu’ils coutent) et qu’en plus leur marges sont exagérées, alors tuons dans l’oeuf cette velleïté de marchandiser la santé.
Personnellement je doute qu’une entreprise privée, qiuelle que soient les règles qu’on lui impose soient moins chère que la solidarité nationale.
Evidement les requins frappent a la porte, devant un si beau gateau... d’autant que les laboratoires pharmaceutiques trouveraient là un terrain de jeu encore plus fertile, si vous me suivez bien...
Car enfin, comment les rémunérations du personnel de ces entreprises, puis les profits reversés a ses actionnaires, et enfin la gloutoneries des dirigeants pour absorber son voisin plus petit (et ses parchutes) pourraient être inférieur aux erreurs de gestion de la secu actuelle ?
Si il y a réforme, pourquoi ne pas reformer l’efficacité de la secu actuelle ?... en pénalisant les personnes qui se font operer de l’apendicite plusieurs fois, en donnant un prix de traitement par pathologie, en rationalisant les analyses et examens divers etc, etc... bref en mettant en place une gestion professionnelle et medicale de la santé plutôt qu’une gestion administrative et comptable.