@ Patrice Vezine
et @ Patrick Boissy
Je vous demande par avance de m’excuser de la brièveté de ma réponse qui ne sera pas suffisamment argumentée j’en conviens.
En reprenant votre exemple des deux écoles : une bonne, et une moins bonne.
La bonne attirera plus d’élève que la moins bonne. Cela aura deux effets : Donner plus de moyens a celle-ci (à la condition que les établissements perçoivent une dotation par élève) et moins d’élèves à celle là.
Plus de moyens pourra permettre (jusqu’à un certain point, j’en conviens) à la bonne école d’assurer la qualité de sa prestation. Toutefois, le nombre d’élèves par classe atteindra son maximum.
L’école de moins bonne qualité aura moins d’élèves. Résultats : moins de moyens, mais en revanche un meilleur encadrement des élèves. L’intérêt du directeur de l’établissement sera de monter au plus vite le niveau.
Le problème actuelle est l’évaluation. Or, il n’existe pas de meilleure évaluation que l’appréciation des usagers, en l’occurrence, les parents d’élèves. Leur jugement s’appuient sur un mix entre la satisfaction de leurs enfants et sur leurs résultats en termes d’apprentissage et de réussite aux examens.
En résumé, vos craintes concernant plus ou moins de liberté sont dues au fait que vous n’envisagez qu’une semi-liberté. Et dans ce cadre, vous avez raison. Une liberté de choix sur une école rigide ne fera que déplacer les populations « informées » au détriment des moins informées. L’affectation des moyens devient ingérable comme vous le soulignez.
En revanche une école gérée par un directeur et son équipe pédagogique, ayant des moyens proportionnels au nombre d’élèves inscrits. La possibilité donné à tout groupe de parents réunissant un nombre suffisant d’élèves de créer une école. Et une administration remplissant sa vrai mission de contrôle (définition des diplômes, contrôle des résultats). Tout ces éléments réunis permettront d’instaurer une vrai liberté tendant vers l’excellence.
Pour finir mon propos, je vais reprendre cette vieille critique que l’on fait souvent d’un système libéral :
« Un renard dans un poulailler. »
Le problème ne vient ni du renard, ni des poules. Le problème vient du poulailler qui, sous prétexte de protéger les poules laisse toute liberté au renard, mais emprisonne les poules en les laissant à la merci de prédateur.
C’est un exemple clair d’une fausse liberté et d’une fausse protection que beaucoup vont utiliser pour critiquer la liberté.
Ma réponse est imparfaite et je n’ai pas répondu de façon précise à vos arguments, mais l’idée y est, et je vous laisse le soin d’en tirer des éléments de réponse à vos objections.
En gros, je vous laisse le boulot, mais la vrai vie m’appelle. 
Cordiales salutations et merci pour la qualité de vos commentaires.