@imago
« Mr L’ami du laisser faire, relisez vos posts avant de les envoyer ou faites les corriger (ce n’est pas du laisser faire, évidemment) par les « plus offrants » »
Vous pouvez vous plaindre à l’éducation nationale.
Evitez de mélanger tout et n’importe quoi quand vous raisonnez Mr l’artiste.
@Patrick_Boissy
« La question est que la culture comme la recherche n’est pas rentable. Aucun festival culturel, aucun musée, aucun orchestre philharmonique, pas plus que les monuments historiques n’est économiquement viable. A partir de la en effet on peut soit décider de ne rien subventionner... ne subventionner que les œuvres du Patrimoine ou encore subventionner plus large pour tenter d’élargir notre influence artistique avec le risque en effet de se tromper. »
Si je vous lis bien, je dois comprendre qu’il n’y a pas d’art disons sans aide gouvernementale à la culture.
Pourtant récemment un homme d’affaire bien connu c’est vu empêcher de créer un musé d’art moderne dans les hauts de seine. Depuis 30 ans au moins l’art moderne selon cornette de Saint-Cyr est étouffé précisément par l’administration de l’art.
http://s1.yacast.fr/DATA_ARRAY_30/2006/10/03/549/0640_05.wma
Pourtant la France rayonne a travers son art depuis disons, le moyen age. Les cathédrales ont été financées par des fonds privés pour des chantiers durant des décennies.
A la lecture du livre de Annie Cohen-Solal « un jour ils aurons des peintres ».
http://www.numilog.com/fiche_livre.asp?PID=8342
« Le 5 novembre 1895, Andrew Carnegie, le roi de l’acier, inaugurait le musée qu’il avait décidé d’offrir à sa ville : « L’ensemble du monde civilisé se rendra compte, dans quelque temps, à la suite de notre pays, que notre Bonne Ville Enfumée de Pittsburgh, non contente d’être un centre industriel de premier plan, est entrée sur la voie royale pour devenir, selon nos plus solides prévisions, une capitale des arts et des sciences 2. » Quelques mois plus tard, il y organisait une exposition annuelle de peintres contemporains, avec jury et médailles, « à l’image de ce qu’est le Salon à Paris 3 ». Il avait décidé que Pittsburgh serait l’arbitre culturel du pays, l’« épicentre d’une onde artistique qui irradierait dans l’ensemble des États-Unis 4 ». »
Quand on voit un Jérôme Savary qui redresse l’opéra comique en 5 ans et que l’Etat après l’avoir mis ce théâtre en faillite 30 ans plus tôt le récupère par décret et le vire pour limite d’age.
http://theatre-danse.fluctuat.net/jerome-savary.html
A voir le nombre de galeries privés, de théâtres privés malgré la concurrence déloyale de l’Etat, on a du mal à comprendre pourquoi l’art ne permettrait pas aux artistes de vivre vraiment de leur art !
Ma thèse est inverse en fait, ce sont les subventions qui étouffent les vrais artistes et font passer pour tels des ronds-de-cuir subventionnés.