Il est tout a fait normal et pourtant paradoxal que notre constitution ne soit régulièrement appliqué qu’en cohabitation. En cohabitation, chacun des pouvoirs se méfient de l’autre et va utiliser tous les pouvoirs qu’il a pour assumer pleinement son pouvoir et empiéter sur celui de l’autre, la réciproque sera vraie, un équilibre apparaît alors.
C’est l’une des bases de la théorie de Montesquieu à mon sens, les pouvoirs doivent se méfier l’un de l’autre. Quand ils sont tous réunis, en France on aboutit au présidentialisme, régime où le président décide de tout, dit à un ministre qu’il a tort, propose des lois, juge des personnes...
De gaulle appuyait son pouvoir sur son aura de départ, l’éléction au suffrage universel et l’utilisation du référendum comme plébiscite. La dérive était certaine seulement de Gaulle a joué le jeu jusqu’au bout en démissionnant suite au résultat défavorable d’un référendum.
Dans la situation actuelle, il est aussi bon de rappeller que quand la gauche gagne la droite à le sénat, quand elle perd la droite à tout.
Il faut savoir quen matière de budget et de réformes constitutionnelles, l’avis du sénat est obligatoire (raison pour laquelle ce dernier ne sera jamais réformé par la loi)
Si on regarde ces faits à la lumière des éléctions approchantes, il est légitime de penser qu’une opposition est nécessaire au fonctionnement même de notre constitution et au sens plus large à la démocratie.
Opposition ne voulant pas dire cohabitation. A titre d’exemple si vous avez 15 PS, 15 modem, 15 PC, 15 Fn, ils seront 60, aucun ne pourra créer un groupe or le groupe à l’assemblée nationale est le seul moyen d’avancer des propositions.
Voulons nous d’institutions où une seule voie est au chapitre, j’éspère sincerement que non.
La réponseen partie ce dimanche.