Bonjour,
Je ne suis nullement ennuyé par les ventes commerciales des oeuvres. Seulement par le non accès, l’interdiction des oeuvres à ceux qui n’ont pas de moyens financiers pour en jouir. Certes l’artiste est libre de monnayer ses oeuvres au kilo ou à la pièce et d’exiger des millions, des milliards d’euros. C’est son affaire et jamais je ne lui ôterais ce droit. Mais je suis libre de ne pas vouloir jouer le jeu en refusant d’accéder à ses oeuvres moyennant finances. L’artiste est absolument libre de mettre en vente ses oeuvres mais personne n’a le droit de m’obliger à les lui acheter.
Et j’ajoute que c’est également ma liberté que de critiquer, railler, conspuer tel ou tel comportement.
Vous parlez de protéger les artistes des dangers du plagiat. Précisément je prône le droit au plagiat. Le plagiat devrait rester une affaire de conscience personnelle et non une sordide histoire d’argent. Chacun devrait avoir le droit de s’attribuer telle ou telle oeuvre. A ses risques et périls en termes de gloire ou de déshonneur, bien entendu... Personnellement je ne pratique pas le plagiat. Cela ne m’ennui pas d’être plagié, bien au contraire. Cela me flatte. Je ne manque jamais d’ailleurs de faire part de ma satisfaction à ceux qui plagient mes textes sur le NET.
Etre plagié devrait être un honneur pour tout auteur digne de ce nom, le signe d’une authentique reconnaissance. Seulement dans toutes ces histoires mesquine, l’argent et l’argent seul, l’argent et ses viles séductions, l’argent oui l’argent fausse tout.
Raphaël Zacharie de Izarra