• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de PELLEN

sur L'impasse de la mouvance idéologique de Nicolas Hulot


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

PELLEN PELLEN 8 juin 2007 08:54

Resservir inlassablement ces éléments archi-connus ne parviendra jamais à en faire une authentique et imparable démonstration scientifique du caractère EXCLUSIVEMENT anthropique du réchauffement. La raison en est on ne peut plus évidente : l’objet de l’étude est bien trop vaste et bien trop complexe, l’échelle de temps d’observation infiniment trop démesurée pour se prêter à une quelconque approche expérimentale rigoureuse et, surtout, reproductible.

Quelle qu’en soit la spécialité, la recherche ne saurait assimiler des présomptions - même fortes - à des preuves scientifiques. Ceci est encore plus vrai des modélisations et des spéculations, quelquefois extravagantes, auxquelles elles donnent lieu, fussent-elles élaborées à l’aide des plus puissants ordinateurs.

La communauté scientifique mondiale n’est pour l’instant parvenue à dégager consensuellement que 2 certitudes mesurables : la planète se réchauffe à un rythme anormalement rapide depuis un siècle environ et la proportion de gaz minoritaires - pour la plupart, dits gaz à effet de serre - de l’atmosphère augmente régulièrement. Rien d’autre ! Tout le reste n’est que spéculations plus ou moins alarmistes nées du rapprochement entre ces deux constatations, que beaucoup de scientifiques n’ont pas hésité à transformer en relation de cause à effet exclusive. Beaucoup d’autres scientifiques en appellent pourtant à une très grande prudence et à se garder des conclusions trop hâtives. Ils rappellent, en effet, que 95 % de l’effet de serre sont dus à la vapeur d’eau dont on ne maîtrise pas toute la complexité du cycle naturel et dont on ne sait pas dans quelle mesure son effet compenserait ou, au contraire, aggraverait celui des gaz à effet de serre tels que CO2 et méthane.

Les lecteurs doivent enfin savoir que le GIEC est tout sauf une équipe de recherche scientifique homogène, investie d’un programme d’investigations cohérent, dont la cohérence est garantie par un authentique directeurs de recherche et ses traditionnels collaborateurs. Le GIEC est une institution à forte connotation politique, émanant de l’ONU, dont la mission essentielle est d’agréger d’innombrables communications scientifiques, de les compiler in extenso dans des rapports fleuve et de les confronter superficiellement, de loin en loin, dans les symposiums dont il a régulièrement la charge de l’organisation. Ainsi peut-on trouver tout ce que l’on y cherche dans la très abondante littérature du GIEC...

André PELLEN


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès