Je suis désolé mais je ne comprends toujours pas vos calculs...
J’ai refait rapidement le calcul de la totalité des intérêts portant sur un emprunt de 150 000 euros sur 20 ans à un taux de 4% et en divisant ce montant par vingt je retrouve les chiffres que vous donnez. Ce montant est donc une moyenne des intérêts sur la totalité de la durée de l’emprunt. Je maintiens que votre calcul est erroné et qu’il ne tient pas compte de la dégressivité des intérêts, ce qui change considérablement le résultat lorsqu’on s’intéresse au coût sur les 5 premières années.
Je n’ignore pas que la déduction fiscale porte sur 20% des intérêts « seulement », mais avec un calcul exact, on s’aperçoit que c’est loin d’être négligeable dans l’exemple que vous donnez. Demandez l’avis de ceux qui ont bénéficié de ce système il y a quelques années, lorsque cette mesure était en vigueur.
Par ailleurs, il me paraît évident que l’étude de la solvabilité lors de la constitution d’un dossier d’emprunt est une forme de caution dissimulée. Vous êtes, selon vos revenus, votre propre caution. Sur ce point, vous oubliez aussi que la majorité des emprunteurs choisissent l’hypothèque comme garantie, ce qui permet très souvent de dépasser le seuil de 30% que vous évoquiez (dépassements qui sont responsables en partie du surrendettement croissant des foyers modestes). Ce seuil de 30% concerne davantage les locataires en réalité.
Pour le calcul des droits de succession, j’aimerais que vous m’expliquiez votre méthode. Etes-vous sûr d’habiter en France ?
Je vois que vous ne souhaitez pas discuter de la franchise ni de la TVA sociale et je comprends bien votre réticence. A ce propos, savez-vous en quoi consiste la TVA sociale ? Je devine que vous n’avez retenu du principe que l’augmentation du taux et non la diminution des charges associées conduisant à la baisse des produits nationaux et à la réduction des délocalisations... Il faut tenter de comprendre la méthode avant de rejeter systématiquement.