Sauf que le riche n’achète pas de luxe on lui prète ou on lui offre, qu’il utilise les employés de sa boîte pour le jardin et le ménage, emplois fictifs en quelque sorte, et que lorsqu’il sort au resto, il est invité ou participe à des déjeuners subventionnés.
Sa voiture est Allemande, elle est payée et roule aux frais de l’entreprise, lorsqu’il change la moquette des bureaux, il en profite pour changer celle de son living.
Il va au théatre ou au cinéma avec des billets d’invité, ses amis lui font profiter de remises alléchantes dans des ventes privées et lorsqu’il y a un bon coup immobilier son avocat ou son notaire lui téléphone prioritairement.
Il joue au golf gratis, étant membre honoraire du club, va au stade dans les salons réservés invité par son « ami » député ou sénateur.
Il reçoit un tas de produit promotionnels, et même s’il est condamné pour quelconque détournement ou abus de biens sociaux il va purger une peine légère en quartier VIP.
Quand il ressort, il retourne à ses petites affaires et parfois même porte plainte contre ceux qui lui ont fait passer ces dernières vacances à l’ombre, et généralement il gagne.
Il utilise alors son malheur pour se présenter aux prochaines élections parcequ’il s’ennuie un peu et que le golf ne satisfait pas assez son désir de se réaliser.
Pour les impôts il a toujours réussi à en payer un minimum, il a un très bon conseiller fiscal qui lui évite ISF et autres taxes sur les bénéfices, d’ailleurs pour les achats conséquents ou les placements douteux il aime prendre son yacht et visiter quelques iles paradisiaques aux caraïbes, et grace à l’informatique il adore jouer avec ses comptes en Suisse.