• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ExSam

sur La France est endettée jusqu'au cou !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ExSam 8 juin 2007 20:52

Excellent article.

Le problème « chambre d’enregistrement » vient à mon sens de la peur des députés de ne pas avoir l’investiture, donc les moyens financiers de leur parti pour assurer leur campagne. Ils ont peur et font les godillots.

Donc, changer cela. Comment ?..Si aujourd’hui une somme est versée aux partis, plus une autre correspondant aux nombres de voix qu’il captent, nottamment aux législatives - 1,66€/voix sur cinq ans, si je me souviens bien -, il n’en demeure pas moins que le député lambda n’a pas cette somme à disposition. Donc, il dépend, donc il a peur.

Il faudrait donc, je crois, au lieu de donner une somme globale aux partis, attribuer une somme forfaitaire à chaque député pour conduire sa campagne et donner une autre somme à chaque parti pour qu’il investisse des candidats nouveaux, s’il le souhaite, à qui ils donnerait également une somme forfaitaire égale à celle dont disposerait les sortants.

Ainsi, les députés sauraient qu’ils disposent, quoiqu’il arrive - même s’ils ne suivent pas la « discipline partidaire » ou s’abstiennent, ou ruent dans les brancards - de l’argent pour financer leur campagne.

En cas de clash, le parti pourrait présenter un candidat contre le « dissident ». Mais les deux disposeraient de l’argent pour assurer leur campagne.

En mesurant les sommes allouées ont pourrait, en outre, diminuer ces frais hallucinants de certains candidats qui grêvent le budget des partis, donc quelque part le nôtre, et faussent les campagnes.

Ensuite, on pourrait s’attaquer au découpage électoral clairement faussé et à la question centrale que pose l’article : rendre des comptes sur l’utilisation comme la destination de l’argent public. Car, ne serait-ce que pour l’Elysée et Matignon, l’article porte clairement le fer sur une augmentation totalement insupportable, à l’heure où nos amis ministres et députés ne nous parlent que d’audit et d’économies, que nous assumerons, bien entendu, tandis qu’ils continueront à se goinfrer.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès