L’état recherche à travers ce qu’il fait, à être l’état : il a besoin de moi de vous, de tout... d’amener qui le veut bien, plus vite que la vie n’aurait voulu... à une fin qui est une démission individuelle devant l’autorité. Une fin ratée qui est TOUJOURS censée être à sa gloire étatique, nationalement, religieusement.
C’est pourquoi les allocataires sont particulièrement « assistés » dans leur mode de consommation : ce qu’ils fument et avalent le jour de la Fête Nationale (qui a lieu le cinq et le six de chaque mois, et non pas le 14 juillet dans une garden-party), et puis leurs addictions médico-psychiatriques font le reste et prennent le relai. Et il faut, en années acquises, se faire une gloire d’être « suivi » !
J’ai arrêté de fumer tout seul et je ne suis pas seul sur ce site, mais j’ai quelques avantages. Pour l’alcool, je suis peu réceptif mais ma copine est une victime, et surtout une victime des cachetons qui lui ont enlevé toutes les perspectives de passer le temps autrement et la plupart des occasions d’aimer la vie... de sorte qu’elle finira bien par prendre le mal pour le bien (encore une fois).
Au total, on finit par entrer complètement dans une sorte de comédie de l’addiction en ayant définitivement oublié qu’il s’agit de tirer le rideau sur un horizon de liberté.