Messieurs JackBack, Patrick etc etc
Revenez à la fin du XIXem siècle, la société se sépare surtout entre deux classes :
- les travailleurs, souvent pauvres, voir misérables, sans avenirs.
- les capitalistes dont une part importante de rentiers n’ayant aucune besoin de travailler pour vivre dans le luxe. D’ailleurs avoir une bonne rente permettant de glander à vie était à cette époque nécessaire pour intégrer la bonne société, faire un mariage.
Ce système allant droit dans le mur ou menaçant d’être détruit par une révolution marxiste ou anarchiste alimenté par la misère ambiante a été cassé par deux impôts : l’impôt sur le revenu (notamment les hauts) et celui sur les successions pour détruire la monopolisation héréditaire sans cesse croissante de la richesse entre quelques mains. Cela a marché, et une bonne partie de cette richesse s’en ait retrouvé redistribuée sur l’ensemble de la société. Au final, notre pays est ce qu’il est avec une classe moyenne prépondérante qui grâce à ces subventions venu des plus riches improductifs peut s’éduquer, se soigner et ainsi, en travaillant efficacement, participe grandement à la prospérité du pays pour le bien général.
Le système vers lequel on se dirige, avec la suppression de l’impôt sur les successions, de l’ISF et l’amoindrissement de l’impôt sur le revenu tend à revenir vers le système économique d’il y a plus de 100 ans. La richesse s’accumule surtout dans les mains de ceux qui l’ont déjà et fuit les poches des autres. Ce processus à déjà commencé voici plus de 20 ans, mais il s’accélère à vitesse grand V. Regardez :
- la part des revenus du travail dans le PIB chute au profit des revenus du capital. Travailler rapporte moins que posséder ou spéculer.
- Les écart de richesses entre plus riche et plus pauvre s’accroissent
Bref avant de déblatérer votre haine contre l’Etat spoliateur, réfléchissez, lisez et apprenez de l’histoire.
Moi de mon coté, je vais bien bénéficier de ces réductions d’impôts, mais même si à titre individuelle j’apprécie, je les réprouve totalement au nom du bon sens