« Etre de gauche c’est avoir la faculté de ne pas se laisser abuser par le premier Sarkosy venu et de ne pas partager votre idolatrie pour le »Président« »
Ceux qui se réjouissent de l’optimisme ambiant dans le pays seraient en fait en train de sombrer dans une basse l’idolâtrie. Ca aurait été rigolo si Ségo avait gagné tiens, puisqu’on aborde le sujet.
« etre de gauche c’est savoir faire preuve de sens critique vis à vis de la droite quand on connait les résultats piteux du précédent quinquénnat »
Ah ça, savoir faire preuve de sens critique, personne n’en a jamais douté.
« Etre de droite se sera de commencer à déchanter d’ici six mois un an quand l’état de grace sera passé et que vous commencerez à admettre qu’un homme providentiel ne peut pas tout et quand vous commencerez à trouver que cet homme décidemment à bien des traits en commun avec Chirac. »
N’étant pas voyant, je ne puis débattre à armes égales sur ce sujet. Par contre j’ai déjà entendu la prédiction quelque part...
« Lui savait durer et résister aux attaques de son propre camp, ce que devra apprendre le »Président« qui ne manquera pas de faire face aux inévitables frustrations montantes de cette trop importante majorité qui commencera doucement à s’effriter alors que s’organisera l’opposition »
N’y voyez rien de personnel, mais pour l’instant, si on parle de frustration montante, elle ne me paraît pas trop ancrée à droite pour le moment. Quand aux futurs problèmes de la majorité, mieux vaut avoir des problèmes de riche que des problèmes de pauvre, vous admettrez. :)