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Commentaire de Rage

sur La démocratie en otage


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Rage Rage 11 juin 2007 20:37

@3 auteurs ci-dessus :

Je prends bien connaissance de vos arguments, mais, très clairement, je ne prétends en rien avoir la science divine ou être un gardien du temple de je ne sais quoi.

Par contre, tout aussi clairement, je pense - et vous me confirmez par vos réponses - que les français n’ont pas identifiés les forces à l’oeuvre pour « détenir en otage » la démocratie.

Cela n’est pas tant l’UMP ou même le PS qui sont les preneurs d’otage, c’est le système lui même qui nous piège. La faiblesse du PS a été la force de l’UMP, force décuplée à grands renforts de marketing, de star-system et de dangereux mélanges des genres.

La politique a glissé, d’un niveau médiocre à un niveau dangereux, mettant à part les hommes de convictions - ceux là même qui peuvent changer les choses - pour des hommes de pouvoir.

Et c’est cela qui change tout.

On est bien au delà des discussions stériles de clivage, on est dans la conception même de l’essence de la politique. Les français ont voté pour NS et pour l’UMP par défaillance de la gauche sans même savoir le bilan, le passif ou les affaires de ceux pour qui ils votaient : ils ont voté pour l’image du changement incarné par l’agglomération la plus outrageuse de tous les repris de justice et autres « carriéristes » politiques vendue à grand renfort de pubs de 20h et de sondages.

S’il me paraît évident qu’une dose de proportionnelle (50%) affectée à une assemblée de 201 parlementaires soit salvatrice à terme, il n’y aura pas de changement dans le « mieux » dans ce pays si l’ont remet toujours aux commande une même caste qui échoue depuis plus de 50 ans, qu’il s’agisse de Mitterand ou de tous les autres à droite.

Notre système est dépassé ; dépassé par que les idées ne changent pas, parce que les hommes ne changent pas. Sarkozy, comme Royal, hantent les arcanes politiques depuis 30 ans.

Est-cela la « nouveauté » ou même la « rupture tranquille » dans la continuité malsaine ?

Au lieu de le faire évoluer, on réapplique les recettes du passé avec les paillettes d’aujourd’hui. On verra bien si notre quotidien devient meilleur et plus sain dans les années à venir dans une société du « tous contre tous »...

« A défaut que le juste fut fort, on fit en sorte que le fort fut juste » Pascal


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