La démocratie en otage
La démocratie française est verrouillée de l’intérieur. Dans un espoir de changement, les Français ont massivement soutenu le 6 mai 2007 le candidat qui affichait la plus grande capacité a priori pour changer le pays. Nourri à coups de refus de la bipolarisation de la vie politique, de rénovation et de diversité, le paysage politique français se dirige de plus en plus, non pas vers une bipolarité, mais vers une hégémonie de fait. Démobilisés par des instructions médiatiques et autres sondages prédictifs, les 60% de votants ont octroyé - ou vont mécaniquement le faire - 80% des sièges à moins de 30% des électeurs français. Le tout avec la bénédiction de la mise sous silence des bilans et la méconnaissance du commun des mortels des candidats qu’on leur soumet comme représentants...
La démocratie française est en danger car, structurellement, l’architecture de la politique française est inadaptée aux défis de notre époque.
Il suffit de voir la composition de l’Assemblée nationale, qu’elle soit de 2002 ou de 2007, l’hégémonie d’une classe d’âge masculine, de plus de 50 ans et blanche, écrase tout le reste. On a parlé de diversité, de changements, de modernisation : nous sommes revenus à l’âge médiéval avec pour députés des vassaux et pour président un monarque.
Je ne refuse pas la voix des urnes, je ne fais que souligner à quel point elle est tributaire des messages médiatiques et plus encore des canaux d’informations. 2002 avait fait le pari de la peur, 2007 a fait le pari de Sarkozy/Royal puis de la vague bleue. L’essentiel des citoyens n’a pas analysé et a suivi la tendance qu’on lui indiquait, pour la simple et bonne raison que la politique est devenue un objet de consommation.
I. Un vote devenu jeu de consommation
En ce jour de finale de Roland-Garros, les élections politiques sont devenues plus un grand jeu de paris qu’un profond jeu de convictions.
Il y a deux ans, le public soutenait Nadal car il était jeune et nouveau. Aujourd’hui ce même public soutenait Federer, car il était l’outsider, le seul capable de battre l’imbattable Nadal.
En politique, le vote est devenu un jeu : on vote suivant l’image du candidat, suivant la couleur du costard, la fraîcheur du teint plus que sur la profondeur des idées et la capacité à agir. De plus, on aime conserver ceux qui ont acquis leurs galons, quitte à ce que ce soit des repris de justice, des refoulés du suffrage universel ou même des barons manipulateurs de votes.
Loin de moi l’idée de penser une seule seconde que les retours d’Alain Juppé, d’Alain Carignon, d’Hervé Gaymard ou même le maintien des briscards du type Laurent Fabius ou Jack Lang sont autant de provocations au renouvellement démocratique : ils ne font que jouer avec les règles du jeu d’un système désuet et maintenu comme tel afin de donner une prime au démérite.
II. La prime au démérite
Pourquoi défendre des convictions alors qu’il suffit au final d’afficher une étiquette, si possible en ayant convenu d’alliances et d’accords préalables pour assurer une réélection ?
Maurice Leroy, ex-UDF, aurait-il quitté F. Bayrou si ce type de petites combines n’avaient pas existé ? Aurait-il fallu qu’il trahisse ses propres convictions si l’élection avait été à moitié de proportionnelle ?
Patrick Devedjian aurait-il encore brigué un mandat de député alors qu’il venait tout juste d’être élu à la présidence du CG 92 - tout en restant maire - si notre démocratie avait été saine et avait limité une fois pour toutes le cumul des mandats ?
Anne-Marie Comparini aurait-elle à lutter pour sa « survie » électorale si elle avait fait le choix comme ces deux-là de vendre son âme pour un poste de strapontin ?
Najat Belkacem aurait-elle à essayer de survivre dans une circonscription ingagnable si le PS avait réellement fait le choix du renouvellement effectif des générations ?
Le problème dans ce « jeu », c’est que les règles sont viciées à la base, à partir d’une constitution elle-même élaborée pour un homme et un seul, non pas pour une démocratie moderne constituée d’un Parlement libre de voter en son âme et conscience et complété par un Sénat composé des élus locaux et personnalités censées garantir la solidité des dispositions arbitrées.
Le problème dans ce jeu, c’est que l’enchaînement des élections dans cette ordre, le contrôle des postes clés et la connaissance issue d’années de pratiques d’un territoire donnent bien plus de force aux candidats sortants qu’à ceux qui doivent lutter pour exister et être identifiés du grand public.
Le problème dans ce jeu de massacre, c’est que le peuple ne vote plus en connaissance de cause, il vote majoritairement suivant la tendance du moment, puis avec une pondération très faible pour l’élu local qu’il connaît effectivement ou pas.
Le problème de cette chape de plomb, c’est qu’elle favorise la médiocrité et l’assujettissement plutôt que l’indépendance et la pluralité des opinions. Alors pourquoi avoir autant de députés - et de sénateurs (sans même parler du mode de scrutin de ces derniers) - si c’est pour au final n’avoir que deux à trois voix dans l’Assemblée ?
N’y a-t-il pas dans tout cela un sombre retour au Moyen Age et aux « 3 voix », toujours 2 contre 1, toujours celle des minorités avantagées au détriment du reste ?
III. Un renouvellement politique que « l’on » attend toujours
Certes, je concède que si l’on en arrive là, le PS n’est pas innocent dans l’affaire. La carte « Royal » ayant été parfaitement maîtrisée par l’UMP qui souhaitait éminemment voir cette personne en face d’elle afin de la démonter soigneusement plutôt que d’affronter un DSK ; l’inamovible Hollande préférant la synthèse impossible d’un pot cassé plutôt que de s’adapter aux réalités du réel, l’arrimage des « barons » à court d’idées mais toujours là pour les postes au chaud, le fantôme Fabius toujours là pour faire perdre des voix, c’est l’ensemble de la direction du PS qui s’attelle méthodiquement à faire fuir l’électorat de « gauche ».
Le renouvellement n’a pas eu lieu de ce côté-là de l’échiquier, et sûrement pas plus de l’autre mais, au moins, de l’autre ils ont su manier l’image médiatique pour focaliser sur les dix « nouveaux » plutôt que sur les 365 sortants, chose que le PS n’a pas su faire ou su manier. Clivages internes, gauche plurielle, Modem et autres... cette opposition disloquée et sapée à la base par le doute d’une ouverture qui « achète » les talents, tend à devenir en totale distorsion avec le paysage réel de la France.
Le FN est « contenu », disent certains, alors que le FN est partiellement dans les rangs de la majorité au pouvoir : non par les hommes, mais par une partie des idées.
Le PC est « défunt », il était temps de s’en rendre compte, cela fait plus de vingt ans qu’il aurait dû disparaître de l’échiquier tant le monde a changé.
Les extrêmes ont été laminés, le centre divisé, la bipolarité plus présente que jamais et, qui plus est, totalement déséquilibrée. Quel est donc ce changement « vertueux » prôné pendant plusieurs mois qui aboutit à la stérilisation totale de la représentation des citoyens, là où ils auraient le plus intérêt à s’exprimer dans leur diversité, et plus encore à dialoguer sans se retrancher derrière les logiques claniques qui nous ont tant fait souffrir ?
IV. Rupture tranquille et vague bleue, qu’ils disaient
Les Français ont zappé « bleu » 2007 comme ils ont zappé « rose » en 2004. Mais dans les deux cas, ce qui frappe, c’est qu’il n’y a plus aucune mesure, aucune rationalité dans le vote. En tuant méthodiquement les équilibres et plus largement la pluralité, les élections politiques deviennent de grands stadiums de mise à mort, et gare au perdant.
La méconnaissance du commun des mortels de la politique et plus encore des actions de leurs élus fait probablement de la France une triste exception européenne, pas forcément si éloignée de la Pologne ou même de la Russie que l’on critique si facilement. Si l’on savait réellement ce qui se passe dans les coulisses, dans les faits, dans les actes, si ce qu’à mon niveau je peux constater est logiquement démultiplié à leur échelle, pouvons-nous alors dire aux autres ce qu’ils ont à faire comme nous le faisons alors que nous-mêmes nous ne voyons pas le danger poindre de l’intérieur ?
Notre société a glissé vers une croyance de masse des phrases chocs, celles qui sont impossibles à contredire dans l’intervalle d’une fenêtre médiatique de vingt secondes qui coupe les morceaux choisis.
V. Principe de réalité, lucidité, rationalité... vous pouvez répéter ?
Notre société, notre démocratie, nos valeurs mêmes sont agitées derrière des écrans d’illusions et autres promesses de « dons » par exonérations d’impôts : « L’impôt est néfaste, il est payé par tous pour tous, faisons en sorte d’en exonérer certains pour que certains payent pour d’autres et si possible pour tous ! »
En agitant les étendards primaires, il est aisé d’attirer à soi un électorat peu averti de l’arrière décor, qui plus est quand on lui vante à longueur de journée le fait que l’Etat est la bête à abattre alors que l’Etat est chacun de nous.
Bête à abattre, mais surtout pas à désosser tant les structures assurent le renouvellement à l’identique et la reconduction au pareil : changeons tout pour que rien ne change, ou plus exactement, changeons la couleur de la voiture, mais jamais le moteur et ses pièces.
La république démocratique est tout simplement en danger parce que la république n’est plus celle de citoyens représentés dans leur diversité et que la démocratie n’est plus un système viable face à une puissance médiatique étant en capacité d’asséner des messages dans un sens ou dans l’autre avec une telle capacité de diffusion.
Nos structures sont à bout de souffle, ce n’est pas « conjoncturel » ni même question de « partis » : au lieu de voter sagement pour contraindre nos « élites » à changer parce que le monde, lui, change, nous avons signé en bas de la page à droite un contrat dont nous n’avons pas lu les règles et encore moins lu les astérisques (voir le coup - et coût - des déductions d’intérêts d’emprunts avec modalités restrictives).
Ce sera donc minitraité, vague bleue et postes primés à la médiocrité : les Français ont à donner leur voix comme on vote à la Star Academy : le dernier « prime » à paillettes fait le vote.
Le problème, c’est que là c’est pour cinq ans, et qu’au final, les seuls éliminés, ce sont ceux qui n’ont pas compris qu’ils payaient à chaque fois qu’ils votaient...
147 réactions à cet article
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Bravo pour cette analyse, complète, pertinente, incisive.
Pour ma part, j’ajoute que ces « basculements » de votes, au gré des élections et candidats, sont simplement le fait d’une (petite) partie de l’électorat ? Ceux qu’en psychologie comportementale on appelle « référence externe », autrement dit, les gens à l’écoute et influencés par l’opinion des autres. Celui qui a le mieux parlé, qui présente le mieux, voire le dernier à s’être exprimé. Eux, qui n’ont quasi jamais d’opinion personnelle.
D’où la bataille de communication à laquelle on a assisté et assiste encore et que N.S a gagné haut la main.
Notre avenir se trouverait donc soumis à ceux d’entre nous qui ont le moins d’opinion ou de conviction.
Ce serait, c’est, tragique ...
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@ L’auteur, bien qu’éloigner de votre sensibilité politique, je partage en grande partie votre analyse sur notre constitution.
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Le probleme que vous decrivez est en effet particulierement d’actualité bien que pas tellement nouveau. Il faut etre bien naif pour croire que la démocratie ne serait pas b(i)aisée par tous ces egos assoifée de pouvoir qui s’accrochent a leur siege comme des sangsues plutot que d’oeuvrer pour le bien commun.
La france est une ancienne monarchie et société féodale. Les institutions et les mentalités s’en ressentent.
« nous avons signé en bas de la page à droite un contrat dont nous n’avons ni lu les règles et encore moins lu les Astérix »
Oui, et j’ajouterai que le ciel risque fort de nous tomber sur la tete
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Voilà une réforme de moralisation de la vie publique à mettre en oeuvre , l’inégibilité à vie pour tous les ripoux ! un représentant du peuple se doit d’être irréprochable
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Tout à fait je me demande d ailleur comment les gens peuvent avoir encore confiance... Si déjà on faisait le ménage ça ferait bizzare... une Ségo qui triche sur l’isf , un juppé qui magouille mais qu on prend dans l’environnement... Ca ferait de la clarté ! et fini les pourris. Mais bon certains français sont SM ...
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Idem pour les sportifs...
Le seul problème c’est qu’il n’y aurait plus personne, ni à l’assemblée et au sénat ni sur le tour de France !
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Certains politiques l’ont maintes fois souligné, ce fait. L’exemple le plus connu est Noël Mamère déclarant suite au second tour Jospin/Chirac de 1995 : « Si les élécteurs avaient de la mémoire, le renouvellement aurait lieu tous les deux ans, et les hommes politiques ne resteraient pas plus de cinq ans ».
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Je n’ai pas le temps de pointer toutes les incohérences de cet article, j’en citerais seulement deux...
1- Le modem vertueux parce que sûr de perdre, et les Morin et autres qui choisissent la facilité en abandonnant le navire qui coule pour garder leur siège.
Sauf que dans votre histoire, vous oubliez que le modem a viré à gauche, on pourrait donc faire l’analyse inverse, et dire que c’est Bayrou qui abandonne ses convictions pour flatter son ego et exister autrement que dans l’ombre de la droite, tandis que le nouveau centre ne fait que garder la même ligne de conduite.
Je ne vous dirais pas quelle histoire est la plus véridique, à vous de juger...
2-Vous vous élevez contre le fait que certains idées du FN sont reprises par la majorité, et quasiment la ligne suivante, vous protestez que « la république démocratique est tout simplement en danger parce que la république n’est plus celle de citoyens représentés dans leur diversité ».
Alors faudrait savoir ! Ca vous fait plaisir, ou ça vous fait peur que tous les citoyens soient représentés ?
Rappellons tout de même que si la proportionnelle a été retiré, c’est parce qu’on craignait de revoir un score similaire à celui des législatives 1986 : FN = 10 %, et donc, proportionnelle oblige, 35 députés...
Je ne vous donne pas mon avis, mais juste des éléments d’appréciations. Il faudrait enfin des citoyens responsables qui discutent de ces sujets sans toujours s’appuyer sur une idéologie sous-jacente.
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En quelques mots suite à votre réaction :
Quand je parle de représentation de la diversité, je parle d’élus et non d’assimilation des idées - et des voix- suivant le sens du vent.
Je préfererais de loin avoir dans l’assemblée nationale 30 députés FN, 45 députés Modem, 15 députés LNC etc... plutôt que d’avoir des distorsions et de lourdes absences sous couvert qu’on a déjà « pris » les idées.
Le FN était présent à l’assemblée parce qu’il représentait des électeurs, c’était légitime et il aurait mieux fallu combattre sur le fond que de le marginaliser pour en faire en 2002 « la victime » (ça marche bien le coup de la victime du reste). Au lieu d’affronter la réalité en face nos castes de gouvernants évitent les problèmes et cherchent à assurer leur poste. Voilà le vrai problème de fond, que SEULE une réforme des institutions ainsi que des mandats et scrutins peut changer.
La France n’est pas une démocratie moderne, voilà pourquoi il sera impossible de la réformer de façon viable. Désolé.
Quant au Modem vs LNC, je préfère le courage des convictions, puissent-elles interloquer, que la faiblesse d’élus incapables de se faire élir sur leur idées propres. Ca aussi, c’est une chose qui manque en France... le courage politique.
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C vrai qu’il est anormal que 45% des suffrages permettent d’obtenir 80% des sieges, et ainsi empecher des courants forts d’extreme gauche ou droite d’etre presents dans le debat democratique.
Cela dit, la proportionnelle empecherait de voir se degager des majorités fortes, rendant le jeu des alliances indispensables, d’ou une difficulté à gouverner qui paralyserait le pays.
Bref celui qui a la solution miracle (ms je suis convaincue qu’elle existe) est le bienvenue.
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« Cela dit, la proportionnelle empecherait de voir se degager des majorités fortes, rendant le jeu des alliances indispensables, d’ou une difficulté à gouverner qui paralyserait le pays. »
Cette phobie de la paralysie est typiquement française.
Après les dernières législatives proportionnelles en Belgique, le constat qui en a découlé pourrait effrayer bien des belges ( dont moi) :
La seule coalition possible ( et désirée, dans le sens où certains partis (socialistes flamands) ont d’ores et déjà décidé de se lancer dans l’opposition, et dans le sens où d’autres refusent catégoriquement la présence d’un tel) semble incroyablement compliquée vu les exigences de famille politique que seule la frontière linguistique sépare.
Comme le dit très bien un certain politologue : Je ne dirais pas que le choix est complexe, je pense qu’il est simple mais difficille.
Et nul doute que d’ici quelques semaines ( au pire, mois), une coalition verra le jour.
Cet épouvantail de la paralysie est brandi surtout par les politiques au pouvoir lors des demandes de réforme en France.
« Fioulalala, pas possible, difficille ça...Non hein ! »
Dur de partager n’est-il pas ?
Mais il n’empêche que la Belgique a certes connu des crises de gouvernements mais qu’il y eut toujours une coalition à la suite des élections.
En tout cas, ce n’est pas en Belgique qu’on aurait une crise du CPE
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@ Muadib
Une coalition ???
Qd on sait qu’au sein d’un meme partie on arrive parfois pas à s’entendre (ex PS, Verts etc) ou meme qu’au sein d’un meme courant ideologique on est incapable de trouver un accord (echec de la candidature unique de l’extreme gauche), croire qu’en France en l’etat c possible c un peu fou.
Cela la dit je suis favorable à la proportionnelle en bon democrate qui se respecte, mais j’attends des propositions quand aux modalités de mise en application ... pour eviter que le PS doive s’associer à l’UMP pour eviter à l’un et à l’autre d’avoir à s’associer à l’extreme gauche ou droite pour degager une majorité ... (g rien contre les extremes mais difficile en theorie de s’associer demain avec ceux qu’on a diabolisés hier).
Mais la ya plus grand monde ...
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Entre 1871 et 1958, les gouvernements ont TOUS été des gouvernements de coallitions, lorsqu’il ne s’agissaient pas d’unions nationales comme lors de la Première Guerre Mondiale ou de la Drôle de Guerre (à l’exception des communistes et de certains républicains et socialistes des branches « pacifistes »). Que je saches, 87 ans de régime parlementaire de coallition (aujourd’hui, on pourrait nommer ça une « cohabitation du législatif », la « cohabitation » gouvernementale devenant de facto une « cohabitation de l’éxécutif ») n’ont pas réduit la France en cendres. Au contraire, à l’exception du tragique échec du second cartel des gauches où les tensions entre communistes et radicaux d’une part et socialistes et démocrates-chrétiens de gauche d’autre part ont empêché toute mise en oeuvre gouvernementale (et encore pendant à peine quelques mois, le temps de ridiculiser le second cartel et de passer autre chose), ce fut lors des coallitions les plus larges (Premier Cartel des Gauches et Front Populaire sous la IIIème République, Troisième Force sous la IVème république) que les mesures les plus efficaces et les plus représentatives des désirs des français ont été prises. Or la Vème République a été créée, et je paraphrase ici De Gaulle, pour casser la « France des partis » (mon oeil : le grand juge au-dessus des partis en créa 4 en 6 ans, plus les groupuscules et les « clubs » hérités de la IVème !) au profit d’une « République de personnes ».
Alors c’est vrai que la IVème république devint inadaptée (plus du fait de la décolonisation et de la vieillesse des politiques, étant donné que bien peu de jeunes avaient eu l’occasion pendant la Seconde Guerre Mondiale de s’engager en politique autrement que dans le régime de Vichy, que d’un désavouement des français), c’est également vrai que la Constitution de 1946 était mal foutue et que son inadaptativité rendait obligatoire le passage à une autre République, mais de là à passer d’un régime parlementaire à un mélange entre parlementaire, présidentiel et monarchique (le Président de la République n’a de compte à rendre qu’au peuple, mais il possède le pouvoir de bloquer les autres institutions) où le Président dissous l’assemblée sans pour autant référer devant elle (ce rôle étant dévolu au Premier Ministre), il y a une juste mesure par laquelle passer. D’ailleurs le scrutin majoritaire actuel ressemble bien étrangement au principe des apparentements sous la IVème République, principe qui permit à quatre partis (SFIO, Parti Radical, MRP, CNIT) représentant 55% des votants de gouverner en tant que Troisième Force avec une large assise parlementaire (près de 70% des sièges, le reste étant partagé entre indépendants, gaullistes et communistes) et qui fut tant décrié en son temps par De Gaulle (qui a par la suite manifestement compris comment réaranger le mode de scrutin de l’Assemblée Nationale de manière à utiliser ce « principe des apparentements » pour qu’un seul et même parti ou à la rigueur deux partis de même tendance et alliés objectifs puissent gouverner avec une bonne majorité)...
Bref, cette Vème République fut fondée dans l’urgence et pour l’urgence, avec un pouvoir éxécutif fort qui possède l’ascendant sur une Assemblée Nationale destinée à suivre quasi-aveuglément les décisions du président (car l’alternance et la cohabitation étaient tout simplement impensables !), mais aujourd’hui où, face aux nouvelles donnes mondiales en matière de lutte contre le terrorisme, de maîtrise des capitaux, de mondialisation économique et culturelle, d’environnement, etc., on a plus que jamais besoin d’un régime de concertations, de concessions, cette Vème République (qui semble avoir atteint sa limite en matière d’adaptation depuis 1997) est devenue presque caduque, voire même malsaine.
On reproche au régime parlementaire sa molesse, mais on oublie souvent de préciser que nous sommes entourés de régimes parlementaires dynamiques et actifs : Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Portugal ont tous des régimes parlementaires. Et même les USA ont un régime plus parlementaire que nous, avec un pouvoir économique entre les mains du congrès là où, chez nous, il est entre les mains du Premier Ministre !
Bref, l’inadaptation de nos institutions actuelles va nécéssiter dans les très prochains temps de nombreuses réformes profondes sous peine de voir la France mise au ban des « démocraties libérales » (sachez que dans certains états africains, on considère que la France est une monarchie depuis 1962 !).
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NPM 12 juin 2007 09:48« mais on oublie souvent de préciser que nous sommes entourés de régimes parlementaires dynamiques et actifs : Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Portugal ont tous des régimes parlementaires. »
Les autres, je ne sais pas, mais pour l’allemagne et la GB, le premier ministre/Chancelier à autant de pouvoir que chez nous le président et le premier ministre réuni, et controle bine entendu le parlement. Par contre ce qui est vrai, c’est que ce dernier controle beaucoup plus les fonctionnaires. Aussi, l’oposition est respectueuse, concrete et constructive, pas comme en France..
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à Tab (IP:xxx.x4.67.41) le 11 juin 2007 à 11H40
Pourquoi dites-vous que Bayrou aurait viré à gauche ? Parce que, outre le fait qu’il s’affirme indépendant, pluraliste (non les deux termes ne sont absolument pas contradictoires), il prend ses distances vis-à-vis de l’UMP qui a viré très à droite ?
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à Muadib (IP:xxx.x86.135.29) le 11 juin 2007 à 17H40
Je vous rejoins (je suis Belge ) j’en parlais justement ce matin à un correspondant concernant la France.
En France, le couple infernal, institutionnalisé, c’est la droite-gauche. En Belgique, le couple infernal est linguistique, politisé, francophones-néerlandophones.
Je ne suis pas effrayée du tout du résultat des dernières législatives belges : s’il doit y avoir divorce entre néerlandophones et francophones, il se fera parce que d’une part on ne peut obliger qui que ce soit à maintenir le « couple » et d’autre part parce que les francophones n’ont pas à subir plus que de raison les insatisfactions chroniques, revanchardes, et le repli identitaire. Sur quoi la Flandre pourrait reporter ces insatisfactions en son sein si elle se privait de son « conjoint » francophone : on peut en avoir une idée en regardant ce qui se passe en France dans le couple infernal gauche-droite.
L’insatisfait chronique cherche la confrontation parce qu’il ne digère pas son passé. Il faut nécessairement une purge, une révolution, une implosion, pour dépasser ce stade.
Perso, je suis pour une société multiculturelle, le respect de la diversité des idées dûment représentées politiquement, la cohabitation, la recherche d’un consensus sans pour autant tomber dans la paralysie qui guette de la même manière à l’autre bout. Bref : le juste milieu. C’est le plus dur à réaliser car toujours à réanimer mais c’est autrement plus vivant que le semi-coma auquel tant de gens semblent tenir. Phobie phobie...
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Mon cher NPM (commentaire du 12 juin 2007 à 09H48), permettez-moi de vous contredire en réafirmant pleinement le fait que le Royaume-Uni et l’Allemagne ont tous deux un régime parlementaire.
Certes le chef du gouvernement (respectivement premier ministre et chancellier) dispose d’un pouvoir fort, plus fort même que ceux du premier ministre français (loin, très loin de ceux du président de la république française, néanmoins). Certes, à l’instar du président de la république française, ils ont certains pouvoirs sur le parlement.
Mais, et c’est là que se reconnaît un régime parlementaire, c’est le parlement et non le gouvernement qui décide de la politique à suivre, car il peut tout simplement décider de bloquer toute action gouvernementale et même de virer purement et simplement le chef du gouvernement.
En fait, dans un régime républicain représentatif institutionnel (l’accumulation des épithètes semble nécéssaire) où la vie politique est partagée entre les pouvoirs législatif et éxécutif, il n’existe à l’heure actuelle que deux formes de régimes :
- le régime parlementaire où le législatif est dominant
- le régime gouvernemental où l’éxécutif est dominantDans le régime parlementaire, pour que soit maintenu l’équilibre des pouvoirs, éxécutif et législatif ont tous deux même pouvoir l’un sur l’autre :
- le chef du gouvernement a des comptes à rendre devant le parlement, qu’il peut dissoudre (à certaines conditions)
- le parlement possède le pouvoir de bloquer toute action gouvernementale et peut démettre de ses fonctions le chef du gouvernementDans le régime gouvernemental, le principe phare est l’indépendance de l’éxécutif et du législatif :
- sauf cas exceptionnel, le chef du gouvernement ne peut en rien attaquer, bloquer ou dissoudre le parlement
- sauf cas exceptionnel, le parlement n’a aucun pouvoir pour démettre de ses fonctions le chef du gouvernementA la lumière de ces deux principes, un petit peu de connaissance des principes régissants nos voisins nous envoie la vérité en plein visage : oui, la France est le seul pays d’Europe de l’Ouest (si l’on excepte l’Autriche) a ne pas avoir un régime parlementaire. Seulement, jettons un oeil aux régimes présidentiels (puisque c’est le nom du régime gouvernemental dans les républiques, ces temps-ci). Même au régime présidentiel type : les Etats-Unis d’Amérique.
On l’a dit, on l’a répété, les USA sont LE régime présidentiel par excellence, avec un renouvellement du fonctionnariat à chaque éléction présidentielle, des pouvoirs dans tous les domaines (à l’exception du religieux et des deux autres pouvoirs) et une quasi-indépendance du gouvernement d’avec le parlement (à l’exception de la mesure de l’Impeachment du parlement ou du droit de veto du président - unique dans son mandat). Or, que constate-t-on ? Cette indépendance des deux pouvoirs n’existe pas non plus en France, où le président de la république (chef de l’Etat) peut dissoudre jusqu’à 5 fois l’assemblée nationale (une fois par an), où le premier ministre peut imposer la mise en oeuvre d’un texte de loi sans déllibérations, où le parlement peut par un « simple » vote de défiance destituer le gouvernement, etc.
Mais d’où vient cette particularité tellement française qui a, il faut bien le reconnaître, servit maintes fois la France auparavant ? Tout simplement d’une subtilité dans la formation de l’appareil d’état : la croyance que le président est chef d’Etat et le premier ministre chef du gouvernement. A vrai dire, les deux personnages se partagent les deux fonctions. En effet, si le premier ministre a en charge le porte-feuille de la France (charge dévolue traditionellement au gouvernement et donc à son chef) et si le président représente la Nation à l’étranger (tache par excellence du chef d’Etat), les prérogatives de l’un entâment (parfois sérieusement) le terrain de l’autre et vice-versa. Ainsi, le président de la république, sur suggestion du premier ministre, nomme les ministres. Là, déjà, il y a un problème, mais sauf cohabitation, c’est pas super grave. Ensuite, si le président de la république est chef de la diplomatie française (ce qui est normal), c’est le premier ministre qui dispose à loisir des consuls et diplomates français et c’est à lui ainsi qu’au ministre des affaires étrangères (ça c’est normal, par contre) qu’ils rendent compte. Mais encore une fois, sauf en cas de cohabitation et de graves divergences du point de vue des affaires étrangères, ce n’est pas très gênant (même si ça l’est un tantinet). Il existe d’autres exemples de la même veine, il suffit d’ouvrir la Constitution de 1958 et de comparer les deuxième et troisième titres à leurs équivalents dans les pays dôtés d’une constitution (je déconseille les USA dont la constitution semble aujourd’hui une caricature du genre, mais bon, vous y retrouverez de toutes manières ce que je vous dit) et surtout de comparer les responsabilités dans les faits des homologues étrangers à nos deux hauts personnages de l’Etat pour les découvrir.
Et malgré cela, il y a un bien étrange phénomène en France : si le principe des pouvoirs et contre-pouvoirs est bien respecté avec le duo parlement/premier ministre (ce dernier disposant du bien étrange pouvoir de forcer l’application d’une loi mais pouvant être destitué par l’Assemblée Nationale), l’immiscion du président de la république dans ce jeu des influences fausse tout : le premier ministre est privé de son droit de dissoudre l’Assemblée Nationale (à qui il rend des comptes et qui dispose sur lui d’un pouvoir sans égal par rapport à celui qu’il a sur elle), mais ce droit est confié au président de la république qui est inattaquable par le parlement.
On a donc un président de la république qui peut nommer le premier personnage du gouvernement (ça c’est normal), éxercer un fort pouvoir sur l’Assemblée Nationale (ce qui serait normal sans ce qui suit) mais qui est mit sur un piedestal, intouchable par l’un comme par l’autre et dont la responsabilité ni les décisions ne peuvent être remises en cause. Si c’est pas un monarque, ça y ressemble drôlement.
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Excellente analyse. Après les alicaments, les consovoteurs...
Je dois faire un terrible aveu : hier je me demandais si j’allais voter pour le candidat du MoDem ou pour la candidate du PS de ma circonscription, sans aucun enthousiasme vue l’inanité de leurs programmes respectifs. Finalement j’ai voté pour la candidate PS parce qu’elle avait un beau regard sur l’affiche, et que la tronche du candidant MoDem ne me revenait pas. Je vote depuis 34 ans et c’est la première fois que ça m’arrive. Je ne me sentais représenté par personne, tout simplement, et je suis pas fier de ce que j’ai fait, mais c’était ça ou ne pas voter, ou voter blanc. C’est dire l’état lamentable où se trouve notre démocratie : quand un mec comme moi qui a de solides convictions politiques en arrive à voter pour des beaux yeux, ça craint un max.
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Je suis presque d’accord avec tout ce que vous dites.
Mais les faits sont quand meme que la propagande consistant a faire des sortants, des ex-suivants de Chirac, les actuelles incarnations du changement (rebaptisée « Rupture ») a bien fonctionné.
La propagande a reussit a faire de ceux qui avaient echoué sur l’immigration, sur l’insecurité, sur le chomage, sur la modernisation de l’etat et de sa democratie les vecteurs de l’espoir.
Ce travail la , au moins, est a respecté. Sarkozy et sa clique de notables ont reussit a se faire reelire, une fois de plus en se faisant vendre par les journalistes/propagandistes comme des hommes neufs.
Bravo.
Soyons patient, il n’y a aucun risque que les mecanismes de relance qui ont echoué sous Delors, Rocard, DSK, Fabius, Sarkozy(Version ministre des finances !), Breton Fonctionnent maintenant que l’etiquette sera Sarkozy(version president).
Idem sur les autres sujets (Immigration, insecurité, Justice....)
Ou alors cela signifiera qu’ils ont VOLONTAIREMENT maintenu l’echec sur tous ces plans dans leurs mandats precedents...
Donc la vague « bleue » (en fait, soyons precis, la vague neo-liberale) va connaitre sa decrue, sa baisse de confiance, son echec .
Sarkozy etait le dernier espoir des notables qui separtagent le pouvoir depuis 40 ans d’etre reelus, une fois de plus.
Laissons se dernier espoir mourir de lui-meme.
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Sarko le dernier d’une génération ? J’ai quand même un gros doute .D’après les sondages (toujours eux malheureusement ) , la tranche d’age 18-65 ans a voté à plus de 52 % pour Royal , la tranche d’age de plus de 65 ans a voté à plus de 75 % pour Sarkozy . Il y a un gap de 50 % entre les deux candidats au delà de 65 ans . Ceci ne peut s’expliquer que par une manipulation de cette dernière catégorie . Nous avons tous des parents et des grand parents et la plupart de ces personnes s’informent exclusivement via tf1 , fr2 ,fr3 . Un déjeuner devant le JT du 13 heures , un diner(ou fin de diner ) devant le JT de 20 heures ,un reportage qui fait peur à 21 heures . Ces personnes se sentent fragiles , et la télépropagande a exacerbé ce sentiment d’insécurité chez ces personnes agées . Quelle est la probabilité pour ces personnes d’être un jour reéllement agressées ? faible très faible surement plus faible que de mourir dans un accident de la route ...ou d’être arnaqué par un vendeur .
Les plus de 65 ans sont nombreux , et ce n’est pas demain qu’ils vont massivement laisser tomber la télépropagande pour investir le net . il suffit donc à un parti d’avoir la mainmise sur la télépropagande pour s’assurer les elections . Combien de temps encore ? Surement le temps d’un renouvellement d’une grosse partie de cette génération ,renouvellement qui durera beaucoup plus longtemps que les cinq ans du mandat du camembert en chef .
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Bah, avec le rechauffement de la planète et les canicules qui en découleront, nous pouvons garder espoir ;).
Pardon à nos ainés pour ce trait d’humour noir...
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Les jeunes ont toujours plutot voté à gauche et les vieux ont toujours plutot voté à droite. Ce n’est pas les télés qui ont changé cela et surtout pas TF1 : sachant que je trouve France 2 plutot légèrement à gauche et canal plus de plus en plus anti sarko ( vielle rivalité C+/TF1 déjà existant dans le foot, les telephones mobiles, les émissions satiriques et maintenant la politique)
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« Ceci ne peut s’expliquer que par une manipulation de cette dernière catégorie . Nous avons tous des parents et des grand parents et la plupart de ces personnes s’informent exclusivement via tf1 , fr2 ,fr3 . Un déjeuner devant le JT du 13 heures , un diner(ou fin de diner ) devant le JT de 20 heures ,un reportage qui fait peur à 21 heures »
En bref, passé 65 ans, pouf, toute lucidité disparaît, les oeillères apparaissent, et le cerveau ressemble à un fromage frais...Généralisation pleine de condescendance.
Compte-tenu des progrès de la médecine et de l’allongement de la durée de la vie, les seniors, comme on les appelle, ne sont pas nécessairement ces vieillards comateux, absorbant la lénifiante prose de la télé comme une éponge absorbe l’eau sale. Sortez de ces schémas de pensée, au nom que jeune on vote à gauche, et vieux à droite. Vous trouverez des exemples qui démentent vos certitudes, et mettent à mal votre serpent de mer.
Ras-le-bol d’excuser un sous-programme électoral, un parti barré en couilles et une défaite par les vieux devant la télé !
Surtout que personne ne relève la contradiction FLAGRANTE : les vieux, ça aime pas qu’on vienne changer leurs habitudes. Pourtant, ils ont massivement voté pour un candidat prônant la RUPTURE. Mazette, si vendre la rupture, c’est pas vendre le changement, envoyez moi un email, j’ai un appartement avec vue sur Paris à vendre, au 1er étage de la Tour Eiffel.
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@n-uplet
Quand on écrit sur la démographie en rapport avec une élection, il faut faire très attention. :
Le vote Sarkozy / Royal par tranche d’âge
18 à 24 ans 42% / 58%
25 à 34 ans 57% / 43%
35 à 44 ans 50% / 50%
45 à 59 ans 45% / 55%
60 à 69 ans 61% / 39%
70 et plus 68% / 32%
A lire cet excellent article. http://contreinfo.info/article.php3?id_article=948
En particulier pour la classe d’âge 25-34 ans ou Nicolas Sarkozy a obtenu 57% des votes,
Mais il faut tenir compte de l’abstention :
http://209.85.135.104/search?q=cache:torJHRJ5uscJ:www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/rfc/docs/alapage218.pdf+france%2Babstention%2B65ans&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=fr/
La conclusion est que si le vote des plus agés s’est porté sur Nicolas Sarkozy, il est pas (pas encore) l’explication. Sur les 16,2% de plus de 65 ans, la moitié à plus de 75 ans, et chez eux l’abstention est parmi la plus forte (plus de 30% soit le double de la moyenne nationale).
D’autant plus que comme le note le premier article, les raisons du vote sarkozyste des anciens n’a pas grand chose à voir avec les arguments de campagne du candidat (« remettre la France au travail » ne les concerne pas).
Mais la démographie étant ce qu’elle est, le nombre de plus de 60 ans ira augmentant, vous soit vous pouvez choisir « d’éliminer » les vieux, soit il faudra vous y faire !
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Je suis en gros d’accord avec vous.
La France a une tradition monarchique et impériale. La démocratie ce n’est pas vraiment fait pour nous. La V° république déguise un système purement présidentiel sous des couleurs démocratiques. En conséquence, il suffit qu’un homme fort se présente pour qu’il ait une écrasante majorité à l’Assemblée. L’abstention record est plutôt à interpréter comme un mépris des français pour des députés sans âmes qui de toute manière ne voteront que pour ce qui aura au prélable été imposé par Bruxelles. En quelque sorte, ce sont des clowns. Les français ont élu Sarkozy à une forte majorité et se disent que maintenant il n’a qu’à se débrouiller avec la France.
Je suis interloqué par votre préambule raciste « ...de plus de 50 ans et blanche ». C’est de l’anti-francisme primaire.
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Bonjour Rage, très bon article.
On se demande effectivement si nous avons besoin de 577 députés, puisque la majorité d’entre eux est absente lors des débats. Ah, c’est vrai : ils sont sur leurs terres ! tels des seigneurs du 18° siècle !
Mais, nombre d’entre eux est parachuté : aucun lien avec « leurs terres » donc.
Pourquoi maintenir les circonscriptions telles qu’elles sont ? Une bonne dose de proportionnelle pourrait permettre l’élection d’un nombre de députés au niveau d’un département ou d’une région. Les citoyens ne seront pas plus lésés s’ils n’ont pas « leur » représentant.
Enfin, je constate que ceux du PS qui soutenaient S. Royale dans son combat contre les cumuls ne se privent absolument pas pour amasser les mandats. Ayrault, Dray, pour les plus connus, mais idem pour les implantés qui sont maire, conseiller général et postulent à la députation : ce n’est pas ainsi que les nouveaux se feront connaître.
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Il faut aussi parler du cumul de mandats dans le temps . Des mandats renouvelables une seule fois , en voilà une idée qu’elle est bonne pour renouveller le cheptel ! fini les fonctionnaires qui font une sinécure de leur mandat local !
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On pourrait aussi en profiter pour redessiner la carte électoral conconctée en 1986 par Charles Pasqua (« Homme politique et Fonctionnaire intègre du 20eme siècle » lira-t’on bientôt dans les livres d’histoire :D), selon une carte démographique de 1982, avec un zest de manipulation façon RPR (qui n’en était pas à une magouille prêt).
Comment expliquer que certains députés sont élus avec 5000 voix alors qu’il en faut 180 000 pour d’autres ?
Et devinez à qui cela profite ?
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Je pense discerner le sous-entendu
Je te rappelle quand même que pour l’élection présidentielle, ou il n’y a pas de circonscriptions, la droite a tout de même gagnée...
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Le privilège de découper et redécouper les cartes électorales n’est pas le sinistre privilège de M. Pasqua. Les partis politiques jouent la gagne, et font tout pour. Ils ne sont pas plus « sportifs » que le pékin moyen, celui qui balance son collègue de travail pour se faire mousser auprès de son boss.
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NPM 12 juin 2007 13:27« Comment expliquer que certains députés sont élus avec 5000 voix alors qu’il en faut 180 000 pour d’autres ? »
Affirmation. QUI ? (je vais verifier vos dire).
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c’est clair que l’un des effets de bord de ce genre d’élection, c’est que pour les députés (et surtout les parachutés), la vie va se résumer a profiter au maximum de leurs « pouvoir », et a s’occuper le moins possible de leurs administrés, et je ne parle pas du problème des citoyens, ou l’évocation même du mot, doit leur faire pousser des boutons
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Pas mal du tout cette analyse, et pas trop partisane, ça change. Surtout que je ne dois pas être du même camp que l’auteur, c’est dire !
Je vous trouve toutefois un peu trop caricatural sur le vote « staracadémisé » des français. Il faut quand même regarder pour qui et pour quoi on vote. Certes, l’équipe de l’UMP s’est très bien débrouillée pour s’affranchir du bilan des 5 dernières années. Mais de l’autre côté, le PS s’est aussi très bien débrouillé pour présenter un de programme fourre tout et quand même assez peu convaincant.
Quant aux escrocs, je rejoins les divers commentaires : qui a fauté doit sortir définitivement de la scène politique. Et là, ça en fera de la place aux jeunes !
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Analyse intéressante même si je reste parfois éloigné de quelques uns de vos idéaux : Car si instaurer la proportionnelle c’est dépouiller un peu la présidence de son pouvoir ce n’est pas nécessairement pour gagner en clarté politique. Je m’explique : avoir une trentaine de députés FN, 15 députés LCR, sans oublier les Verts, les communistes, le nouveau centre, le Modem, Chasse pêche et Nature, le parti du plaisir, le parti des paquerettes en hiver ... et elles se prendront comment les décisions ? En l’état actuel nos partis seraient donc en perpétuelle négociation pour savoir qui s’entend avec qui à l’assemblée et qui va voter pour ou conte telle proposition de loi. Et du coup la démocratie gagne sur le terrain de la représentativité ce qu’elle va perdre en lisibilité.
Alors certes on retrouve ce mode de fonctionnement dans quelques pays européens mais je rejoins d’autres commentaires pour souligner le poids de l’histoire qui font pencher les français vers les grandes figures politiques paternalistes (De Gaulle, Miterrand, dans une certaine mesure Chirac ... et bien sur Sarko)
Je pense qu’il est logique et salutaire que les français lui donne les moyens de ses ambitions puisque c’est ce sur quoi les français ont voté ... ce qui n’empêche pas de relever les compteurs dans 5 ans ...
Et s’il se trompe me direz vous ... avec Bruxelles et l’économie mondiale comme garde-fou, la marge de manoeuvre est ténue ... Maintenant si on n’approuve pas la mondialisation, ni Bruxelles c’est un autre débat.
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J’ajouterais que, au moins en façade, l’UMP a réalisé une belle rénovation de ses cadres.
Hier soir, sur le plateau de TF1, il y avait 3 jolies jeunes dames black blanc beur pour la majorité.
En face ? Hollande, qui fut remplacé par Fabius pour accompagner Delanoë et Elisabeth Guigou, cette dernière ne pouvant laisser s’échapper quelques sourires de connivence avec ses « copines » d’en face ! Quel coup de vieux quand même pour le PS depuis les présidentielles, que ce soit au plan du personnel qu’à celui des idées !
Une jeune représentativité BLACK, BLANC, BEUR ? Le PS en a rêvé, mais c’est l’UMP qui l’a fait !!!
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Plus exactement : Le PS en a rêvé, l’UMP l’a affiché.
Derrière le décors, et même si cette « discrimination positive » marque un début, c’est 400 notables.
Mais là où l’UMP a fait fort : faire taire les notables pour vendre la façade alors que le PS ne sait pas faire taire les « barons » et coule ses « vitrines ». Où étaient Najat Belkacem et autres Safia Otokoré du PS ? Loin des plateaux du 20h... voilà le problème du PS : la peur de s’appliquer à lui même ce qu’il professe... Dommage.
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Pour ma part, je pense que la Justice, c’est loin d’être un ministère façade. (contrairement à begag dans le précédent gouvernement)
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Un détail que ne souligne ni les journalistes ni les politiques, de taille pourtant, a été oublié par l’auteur.
En France il y a des députés qui représentent 5 fois plus de population que d’autres, le découpage des circonscriptions électorales (39000 hab la plus petite, 188 000 la plus grande en 1999) est un véritable scandale totalement antidémocratique et avantageant les partis dominant.
Exemple : Juppé environ 100 000 hab, Mamère (circonscription voisine) 114 000, 14% d’écart est purement choquant est pourtant minime par rapport à d’autres circ.
Voir les populations par circonscription sur Wiki
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Il est urgent de relire Tocqueville pour comprendre que rien n’a change en France depuis 2 siecles et même ca s’est empiré avec le hold up fait par de Gaulle en 58 avec cette 5eme monarchie (Oups, republique !). La ou la déclaration d’indépendance des etats unis avait affirme l’egalite des hommes et la preeminece du citoyen sur toute forme de gouvernement, la révolution francaise 13 ans apres avait accouche d’une declaration des droits de l’homme et du citoyen (que les francais sont les seuls a la declarer universelle) reprenant en gros les termes américains, mais en déclarant dans l’article 3 la preeminance d’un « machin » (appele la « nation ») sur les individus et depuis lors, il suffit de declarer que l’on incarne la nation pour faire taire toute contestation.
Il est obscene d’appeler democratie ces 3 secondes tous les 5 ans donnant tous les pouvoirs a un monarque republicain. Le seul recours reste la rue, ce qui demeure un sujet permanent d’etonnement chez nos voisins democrates europeens.
Le plus triste est que ca dure depuis plus de 2 siècles et que ce n’est pas pres de changer.
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On peut en parler de la versatilité... !
en 1789, le peuple a exprimé de manière ultra-violente son rejet de la monarchie, des privilèges, de la dominance des forts sur les faibles, etc... Et il a « raccourci » le roi de France, symbole du pouvoir haï.
Quelques années plus tard, il a laissé Napoléon s’auto-proclamer empereur des français !
Avec plus de deux siècles d’écart, alors que les moyens technologiques (presse, télés, internet) devraient permettre un regard lucide, on s’aperçoit que finalement peu de chose a changé, l’homme restant l’homme tel qu’en lui-même :
UNE GIROUETTE !
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Mon cher Spartacus,
je pense que la révolution française était un phénomène un peu plus complexe que le tableau que tu en dresse : c’était plus une lutte entre les élites (aristocratie et bourgeoisie urbaine). Le peuple, à cette époque majoritairement rural, ne demandait qu’à conserver son mode de vie pépére (il n’y a qu’à voir sa réaction, au peuple, quand on a essayé de toucher à sa religiosité)...
Attention aux parallèles hâtifs !
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Ce que j’en disais, c’était juste pour essayer de freiner la déculturation ambiante. Après, vous en faites ce que voulez...
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Arf, la révolution française ? Ce truc de bourgeois ? Cette épopée fabuleuse où la guerre civile, les purges et les massacres,les procès de pacotille et la pseudo « liberté-égalité-fraternité » se disputaient la vedette de l’étal boucher de l’ultra-violence quotidienne ??? C’était une guerre de pouvoir comme nous en avons rarement connu, pas un élan populaire, une extase des gueux contre l’oppresseur friqué.
Continuer de présenter la rue comme seul recours, CA, ça me fait frémir, ça me révulse. Ces procédés révolutionnaires minoritaires, c’est le refus d’admettre que, bien qu’imparfait et perfectible, notre système est le meilleur que l’on puisse espérer. De la représentativité, il y en a : les régions ne sont pas bleues, et des élus locaux d’opposition, il y en existe partout.
la démocratie est une forme d’utopie, dont nous ne pouvons que prétendre d’approcher.
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@arnes
Vous confondez la Déclaration d’Indépendance, qui ne dit rien d’autre (à propos des droits de l’homme) que :
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur »
Quant à la Constitution américaine de 1788, fruit d’un compromis laborieux, elle marque surtout la défiance vis à vis d’un état fédéral de la part d’états différents à bien des points de vue comme l’Histoire l’a montré moins d’un siècle plus tard :
Ce ne fut que le XIVème amendement (introduit après la guerre de Sécession soit après 1865) qui précisa :
« Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l’État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ou n’appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis ; ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relève de sa juridiction l’égale protection des lois. »
Donc en aucun cas la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ne saurait « copier » la Déclaration d’Indépendance américaine.
Quant à Alexis de Tocqueville, qui écrivit son « De la démocratie en Amérique » en 1835, il était partisan de l’élection du président de la République au suffrage universel, de plus c’était un ardent défenseur de la colonisation !
Il énonçait plusieurs risques de la démocratie : celui de la « tyrannie du plus grand nombre » et le conformisme dont l’absence d’indépendance d’esprit et de liberté de discussion en Amérique.
Quand on se réfère à l’Histoire, autant la connaître.
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J’approuve à 100% tout le contenu de votre article, on assiste là à un déni de démocratie scandaleux et insupportable, avec (entre autres) un scrutin majoritaire à 2 tours taillé sur mesure par un président dictateur d’un autre siècle, en 2007 va-t-on encore accepter longtemps cet anachronisme ?
C’est une sinistre farce, une parodie de démocratie indigne d’un pays qui (on ne sait pourquoi, tellement que ça ne correspond pas à la réalité) à une image internationale de patrie des droits de l’homme.
Si on remonte encore plus loin, le fait que les principes démocratiques ont pour seule expression, celle de mettre un bulletin dans les urnes (un chèque en blanc) une fois ou deux tout les 5 ans.Et cela pour élire des gens inconnus, sortis d’on ne sait ou, dont hélas le seul but est le profit, avantages en tout genres, prestige, pouvoir, fric, logements gratis, petits fours, femmes légères, voitures de fonction, gueuletons aux frais du contribuable etc...(la plupart sont des hommes ,on comprend pourquoi)...Abstention vous avez dit abstention ?
Sarkosy en apparence dit qu’il changera beaucoup de choses,mais certainement pas celle là, il en est le champion,il profite (sans perdre une seconde,avec Cécilia réconciliée comme par miracle par un tel programme de festivité) à plein de tout ce que lui offre sa fonction présidentièlle.
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Mais c’est quoi une démocratie parfaite ?
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L’article « Démocratie participative et poids des lobbies » explique quelle est la démocratie véritable et quel est le seul pays où elle est mise en application. Lien :
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Effectivement la démocratie n’est pas respectée en France.
Cependant dans cet article je voudrais relever juste la citation suivante : « Il suffit de voir la composition de l’Assemblée nationale, qu’elle soit de 2002 ou de 2007, l’hégémonie d’une classe d’âge masculine, de plus de 50 ans et blanche, écrase tout le reste. »
Si je comprends bien, ce qui est mis en cause dans cette phrase, c’est :
- La proportion de députés de sexe masculin,
- La proportion de députés de plus de 50 ans,
- La proportion de députés Blancs.Si la répartition par sexe et par âge des députés devait être faite selon la répartition par sexe et par âge de la population française, les statistiques officielles de l’INSEE, établies à partir des recensements officiels, fourniraient les critères de répartition valables, par définition impartiaux.
Si la répartition raciale des députés devait être faite selon la répartition raciale de la population française, combien faudrait-il de députés Blancs ?
Quel devrait-être le pourcentage des non-Blancs parmi les députés dans l’Assemblée nationale et selon quelle répartition : combien de Noirs, combien d’Arabes, combien de Jaunes etc. ?
Une fédération des associations qui agissent en faveur de Noirs a été créée en 2005. Elle donne le nombre de 5 millions de Noirs en France en 2005. Donc 8 % de la population française. Citation : « Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré ». Lien :
http://rfi.fr/actufr/articles/071/article_40069.asp
Concernant le nombre des Noirs en France nous avons donc une information publiée par les associations qui représentent les Noirs. Concernant les pourcentages que représentent les autres groupes raciaux, les sources d’information sont moins catégoriques.
Les Arabes sont certainement plus nombreux que les Noirs puisque leur immigration massive a démarré avant celle des Noirs. Les Arabes représentent-ils 15 % de la population française ?
Ensuite il y a aussi par exemple les Jaunes et il y aussi les métisses etc.
Selon certaines estimations la population française compterait deux tiers de Blanc et leur proportion est en diminution.
L’INSEE ne fournit pas de chiffres officiels concernant la répartition raciale des habitants de la France.
Alors que dans d’autres pays les recensements fournissent des informations sur la répartition raciale de la population. Lien sur les statistiques raciales officielles du Bureau du recensement américain (U.S. Census Bureau). La structure raciale de la population américaine est donnée en page 3 du document :
http://www.census.gov/prod/2001pubs/c2kbr01-1.pdf
La question concernant l’Assemblée nationale française est donc :
Si vous estimez que les députés doivent représenter la répartition raciale de la population, alors selon quels pourcentages devraient être répartis les députés français d’après le critère racial ?
Selon vous, combien faudrait-il de députés Blancs par exemple ? Selon vous, combien faudrait-il de députés Noirs ? Etc.
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A voir ces commentaires sur la force de l’UMP et la déconfiture de Bayrou - qui sont bien des réalités - je suis abasourdi du lien qu’on en fait avec le nombre des élus. Dès que l’UMP a une majorité, qu’elle ait cent députés de plus ou de moins n’a AUCUNE importance, De même, une minorité qui n’a qu’une voix n’est pas plus silencieuse que si elle en avait cent. Un parti qui a l’oreille des médias et des idées a toute l’infleunce et tout l’avenir, ni plus ni moins, que la crédibilité que lui donnent les sondages.
Est-ce dire que l’Assemlée n’a plus ds raison d’être ? Au contraire, mais elle ne peut jouer son rôle que si y siègent des députés INDÉPENDANTS, élus pour leur valeur personnelle pat les électeuts qu’ils sont censés représenter. Ce sont ces députés qui devraient juger impartialement des actes de l’exécutif et c’est cet exécutif qui devrait présenter les projets de loi à l’Assemblée.
C’est le Président Sarkozy qui va gouverner, et tout serait mieux et plus clair, si c’était formellement sa mission de le faire. Bien mieux encore, s’il était responsable devant une Assemblée qui ne lui serait pas inféodée, mais serait composée de véritables représentants de la population.
Comme aux USA, où les congressmen, malgré les étiquettes partisanes qui ne servent qu’à le faire élire, sont en fait des représentants inépendants puisqu’ils n’existe pas de discipline formelle de parti. En attendant, comment espérer, sauf si le temps est vraiment maussade, que beaucoup de Français sacrifient un dimanche pour choisir des gens qui ne les représentent pas, mais représentent un parti... et dont le pouvoir sur la gouvernance est tout à fait illusoire ?
http://www.nouvellesociete.org/6.html
Pierre JC Allard
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Tiens, je ne savais pas que l’Assemblée Nationale pouvait changer la Constitution. Me semblait que c’était le parlement réuni en Congrés.
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Très bon article !
Peut-être la politique se renouvellerait-elle si le staff politisé elle-même n’était pas recentré sur les mêmes types de CV.
Il est à préciser que l’homo politicus pour la plus grande partie provient directement de l’élevage ENA où nos chers futurs hauts fonctionnaires se font une grande idée de la fonction publique et du pouvoir que cette institution finit par pouvoir leur procurer, quitte à en bouffer jusqu’à l’overdose Technocratique.
Sarko l’avocat n’est pas énarque, mais il n’en reste pas moins que tous ses petits copains (et copines) y sont passés, l’homme de la rupture, ne sera jamais donc qu’une émulation de cette école de l’exercice monarchique du pouvoir. Il l’a dit lui-même « mes collègues me prennent pour un étranger, je ne fais pas partie de leur milieu » ce qui dit dans sa bouche prend une dimension de flagrant délit commun de sélection par l’origine, le NS symbolisant l’exception qui ne confirmera pas cette fois-ci, la règle.
Il n’y a pas encore longtemps, notre cher président de reprendre un de ses ministres concernant la défiscalisation des emprunts « non, il n’y aura pas de limite dans le temps, TOUS les propriétaires y auront droit ». Ca c’est le coté poétique de la démarche, l’avocat avait bien compris que dans l’esprit populaire le détail ne compte pas, seuls restent visibles les promesses les plus énormes et qu’au-delà de çà cela profite toujours à tout le monde. D’ailleurs le projet est sorti et il est écrit noir sur blanc que tous les propriétaires n’y auront pas droit, que c’est limité dans le temps etc... J’attends toujours de voir une réaction de l’opposition à ce sujet d’ailleurs... Bref, s’il n’a pas été désavoué en direct, il n’en reste pas moins que ses ministres le reprennent régulièrement (cf. l’hypothétique hausse de la TVA « sociale » qui se profile à l’horizon...)
Car NS tout majoritaire qu’il est aujourd’hui se trouve dans la position du chien au milieu de la meute de loups, qui tôt ou tard désavoueront la tête pour se trancher du lard niveau parties basses, certains ont déjà commencé, les vieilles habitudes reviennent malheureusement vite l’art de NS est et sera de faire en sorte que cela se voit le moins possible...
Ce qui est sommes toutes le commun de tout président avec cette petite variante que l’on veut nous faire croire que le loup est Sarkozy lui-même. Non, NS n’est pas l’homme de la rupture, c’est celui de la continuité comme tous les présidentiables depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Vous parlez de changement, il ne viendra pas par le mode de scrutin, qui est franchement l’objet de tous les bricolages, non pour moi le changement commencera avec la mort de l’ENA (parfaitement utopique, mais ça fait du bien, rien que l’idée déjà...).
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Arrêtez de remuer du vent, je commence vraiment à avoir envie de vomir : vraiment, je suis en train de faire une allergie à la politique. 3 mois de démagogie... stop par pitié !!
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Moi ça fait 5 ans que je vomis la démagogie actuelle, et je m’en reprends encore pour 5, si je peux te faire partager ce petit bonheur, je ne vais pas hésiter longtemps...
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Et pour quel candidat as-tu voté, pour espérer la fin de la démagogie, le haineux breton borgne, ou le neuilléen postier revanchard ? (Les seuls qui disent ce qu’ils pensent, bien qu’ils ne pensent pas beaucoup)...
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Ni pour l’un ni pour l’autre.
Mon pti préféré à moi est encore celui qui sue et bave le moins en public (au propre comme au figuré) : Bayrou
Entendons-nous bien, la démagogie est le propre de l’homme politique, mais elle a quand même ses champions ! Sarkozy est le roi incontestable de la bavouille ultra-démago et ce qui me fait marrer (jaune) finalement c’est de constater que ça ne défrise que bien peu de monde...
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Excuse-moi de repartir sur les vieux débats, mais je trouve nettement plus démago de proposer de travailler moins pour gagner plus, et le champion de la démagogie n’est sans doute pas du bord que tu crois....
Que dire par ailleurs du béarnais égocentrique qui change de courant de pensée en même temps que le sens du vent., ce qui lui permet (enfin) de sortir de l’ombre.
Par ailleur, je signale que les côtes négatives de certains de mes commentaires ne me traumatisent pas : personne n’en est encore mort. Mais je crois que ça a une vertu thérapeutique, puisque ça permet aux Bayrou-connectés de se défouler un peu. « Si c’est pour une oeuvre »
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NPM 12 juin 2007 12:35« Sarkozy est le roi incontestable de la bavouille ultra-démago »
C’est sur qu’être pour l’ordre, l’autorité, la repression, le travail, c’est trés démago en France !
Y’en a marre, même, d’entendre la gauche radoté à longueur de décénies sur ca !
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"ce constat existe depuis belle lurette et il ne se passe rien.[...] on risque d’en prendre encore pour 30 ans.[...] Quelle solution y-a-t-il autre que la révolution ?[...] 1968 avait donné un bon coup de balai en 1 mois et on a tout de même évolué depuis."
Quelques morceaux choisis de votre prose, croustillante et pas démago pour un sou, pardon pour un cent d’euro. C’est tout cohérent, ça fait plaisir.
Si cela fait des lustres que rien n’a changé, j’en déduis que mai 68 n’aura rien changé ni résolu, à part sur une toute courte période. Si vous comptez tout raser pour finir aigir 10 ans plus tard, merci de vous-NOUS éviter cette gêne.
Restez à la maison,sagement, à lire et relire Pif Magazine, en écoutant les choeurs de l’armée rouge entonner l’Internationale, et retravaillez votre plan pour sauver le genre humain de lui même.
Bien à vous Votre Chichile, qui ne veut pas qu’on le sauve malgré lui
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Park ,dans les deux cas (89 et 68), ce n’est pas le peuple qui s’est soulevé, il a suivi, éventuellement, ce que ses élites faisaient (étudiant en 68, c’est quand même faire partie de l’élite, je ne parle même pas des bourgeois du 18ème siècle).
Quant à De Gaulle intègre, ben mon cochon...
- Il a quand même réécrit ses mémoires plusieurs fois, pour que cela soit « mieux », plus vendeur.
- Il a sacrifié un ami personnel et mentor (Philippe Pétain)
- Il a compris les Algériens, pied-noirs ou pas
- je ne suis pas un expert, mais cela me revient spontanément à l’esprit (et corrigez-moi si je balance des inepties)Il aura été un homme d’état d’une grande envergure, mais il aura aussi laissé quelques cadavres le long de la route, et je pense aussi des illusions.
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Oh vous qui avez la science infuse,
Oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemie,
Que n’ai-je tant vécu que pour cette infamie ?
Voir tomber un à un : amis et ennemis
Pour trouver face à moi, une toute autre vie !
vous seul êtes le garant de la démocratie, en une phrase :
les français sont des cons de fachos, sauf moi !
Quelle analyse pertinente.
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C’est vous qui le dites...
Pour moi les français ne sont pas des cons, désolé. Ils subissent néanmoins les effets d’un individualisme et d’une information orientée qui peu à peu s’assimile à un repère de normalité.
En clair, ce ne sont pas des cons, mais on fait tout pour qu’ils agissent ainsi : certains intérêts ont plus à gagner de voir le gros des troupes ne pas savoir où il va pendant que l’état major vit des doutes et en douce de ces mêmes troupe(aux)s.
Néanmoins, intuitivement, je pense que cela ne durera pas : la pression sociale n’a pas diminuée, elle a juste donné un sursit « pour voir » à NS et à sa majorité. Si les espoirs sont déçus, et s’il y a mensonge... nous verrons bien ce que cela donnera...
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Tout ce que vous dites la, vous pourriez le dire des 2 siecles de democratie precedents, et probablement dans toutes les democraties du monde (a part pour RolandGarros....).
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Article déplaisant qui veut mettre les déceptions de l’auteur sur le compte des électeurs. C’est un peu un article d’un apprenti apparatchik, qui vient de comprendre que notre démocratie est à bout de souffle. Vous devriez remercier les électeurs qui le savaient déjà et qui viennent de vous faire admettre cette vérité qu’il ne sert « plus a rien de voter sagement pour contraindre nos »élites« à changer ». Vous n’arrêtez pas de mettre en exergue leur ignorance, leur bêtise, leur apathie. Voir les exemples copiés ci dessous, mais, j’en passe et des meilleures ;
1) « La méconnaissance du commun des mortels de la politique et plus encore des actions de leurs élus »
2)« Le problème dans ce jeu de massacre, c’est que le peuple ne vote plus en connaissance de cause, »
3) « En agitant les étendards primaires, il est aisé d’attirer à soi un électorat peu averti de l’arrière décor, »
Et si c’était l’inverse. Et que justement, les citoyens ne veulent plus jouer....
Vous dites ; « Ce qui frappe c’est qu’il n’y a plus aucune mesure, aucune rationalité dans le vote. ». Avant d’en être aussi sûr , refléchissez un peu , attendez et admetez que vous n’avez pas compris la rationalité du peuple de citoyens français.
Vous venez déjà de comprendre que le régime démocratique français n’est pas bon, et qu’il n’y a pas beaucoup de leviers dans les partis actuels pour le changer. Et si les français l’avaient compris avant vous et qu’ils en avaient tiré les conséquences, en particulier qu’il fallait vraiment montrer les calamités de notre système et la fourberie des « élites ». Eh bien, ils l’ont peut être fait et vous commencez à comprendre. Peut-être pas assez, vous êtes tellement convaincu de votre position, c’est pourquoi le pire est à venir la semaine prochaine.
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@candidat007
vous devriez peut être faire un peu de terrain pour apprécier l’électeur à sa juste valeur. Pour ma part je souscris complètement à la perception de l’auteur sur les trois points que vous évoquez.
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Toute personne ayant etudie un minimum le marketing, vous le dira : ce qui fait vendre c’est tout ce qui est dans l’emotion et non pas dans le rationnel ou dans la logique (au sens strict). Et il en va de meme avec les campagnes politiques qui sont maintenant purement du marketing.
Avec l’evolution actuelle des medias et la facon dont ils traitent les sujets politiques, on ne peut donc malheureusement qu’etre d’accord avec l’auteur.
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¨Pour le terrain et le marketting, ne vous en faîtes pas.
le véritable produit marketting des élections que nous venons de vivre était Ségolène Royal. Elle est renvoyée dans ses foyers et ses lieutenants aussi. La gauche a cru que le marketting suffisait ....
Sarkosi, c’est pas du marketting, Sarkosi n’a pas craint de jouer carrément et directement sur les intérêts particuliers et financiers des français en faisant croire que chacun, en bas comme en haut de la société, en tirerait quelque chose. C’est la théorie des « droits acquis » appliquée à la France d’en haut dans une France de « petits propriétaires ». Il a laissé l’émotion à Ségolène Royale.
L’émotion, ça fait « joli » sur le moment sur les écrans et dans les médias, mais ça ne sert à rien.
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NPM 12 juin 2007 12:13« ce qui fait vendre c’est tout ce qui est dans l’emotion et non pas dans le rationnel ou dans la logique (au sens strict). »
Ca marche avec le camenber, beaucoup maoin avec un produit plus cher et complexe, plus avec un truc vraiment important.
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NPM 12 juin 2007 16:48« »TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS"
c’est pas du marketing, ça ?
faut-y être benêt pour y croire..."
T’as raison man ! YO ! Le rythme, tu l’a dans la pôooooo !
Yo ! ZiVa ! Travailler c’est Nul ! Yo !
Faut pas faire d’étude, mon brother !
Ziva ! Bouffon !
Et prendre un mi temps ! Yo !
Nique ta mére !
Ziva ! Ca paye comme un plein temps !
Nique ton teckel !
Yo !
T’out façon, toi tu veut faire Rappeuuuuur !
Yo ! Ziva ! Nique ta mére ! Bouffon !
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Hélas, trois fois hélas, nous élisons des hommes et des femmes qui s’asseyent allègrement sur nos têtes et sur leurs engagements. Ces carriéristes (suivez mon regard, « nouveaux centristes ») s’avillissent dans la logique de partis pour conserver leur siège, au mépris de ceux qui les ont élus, ces « bêtes à cornes », si complètement amorphes qu’ils réélisent les mêmes escrocs de mandant en mandat.
Je propose, et je sais bien que l’on va me rire au nez, une solution que je taxerai de naïvement humaniste. Imaginez un tirage au sort national qui désigne 577 députés (ou autant qu’il en faudra) parmi les citoyens français. Pas moyen de s’y soustraire, vous passerez 5 ans au service de la France (avec un salaire des plus raisonnables, rassurez-vous), vous y accomplirez le devoir d’un citoyen.
Mais ! Honteux ! Bouh ! Impossible, les gens sont bien trop, au choix :
- cons
- incompétents
- égoïstes
- peu cultivés
- [ajoutez ici l’épithète adéquat].Ah oui ? Plus que les membres de l’Assemblée Nationale ? Vous devriez le savoir, vous qui avez suivi la pantalonnade DADVSI : quel député a fièrement annoncé, sans la moindre once de honte dans la voix un truc du genre : « de toutes évidence, nous ne sommes pas compétents pour ce sujet, taisons-nous et votons (selon la ligne du parti, NDR) » ? Combien étaient-ils du même avis ? Combien sont-ils encore à dormir sur les sièges en ignorant tout de ce qu’ils vont ratifier ? Je n’ose l’imaginer.
Alors, que des citoyens soient plus mauvais, je n’y crois pas. Il est toujours possible d’élever un Homme, et surtout si on lui donne des responsabilités. Traitez les gens comme des veaux, vous verrez qu’ils se conduiront comme tels. Un député possède un cabinet, et des experts peuvent l’instruire sur le sujet traité.
Ainsi nous aurions une assemblée :
- débarrassée d’étiquettes encombrantes.
- ne pouvant jouer du carriérisme.
- réellement représentative du pays (puisque le tirage au sort, comme son nom l’indique tire les citoyens au hasard, c’est fou non ?).
- réellement consciente des problèmes du peuple (très peu paieront l’ISF au début de leur mandat, si l’on en croit les statistiques françaises...).A conditions de traiter moins de sujets, de préférer la qualité à la quantité de lois, il est possible de sortir quelque chose de bien d’une telle organisation. Mais bon. Non, hein ? Tout ça manquera d’efficacité, tout ça sera bien trop lourd, on ne dégagera pas de majorité, gnagnagna... Ah bon ? A-t-on déjà essayé, ou n’avons-nous été représentés depuis des lustres, que par une certaine caste de (plus ou moins) sinistres personnages, comme le dit si bien Rage dans son article ?
Et le gouvernement ? Reste ce qu’il est, proposition de loi, pouvoir exécutif, pouvoir diplomatique. Et c’est déjà pas si mal.
Première économie de ce système : des millions d’euros grâce à une lourde et coûteuse procédure d’élections legislatives désormais inutile. C’est pas énorme mais ça commence bien.
Bien à vous, Zenest. Le naïf, le crétin, le drogué, [ajoutez ici votre quolibet préféré], ...
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Pas si risible que ça... En cours d’assise, on confie bien nos vies à des jurés choisis dans une liste établie par voie de tirage au sort !!!!
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Je n’en suis toujours pas revenue d’un reportage sur A.Klarsfeld méprisant ouvertement des électeurs, ne prenant même pas la peine de répondre à un passant âgé qui lui demandait ce qu’il comptait faire sur les retraites : passant son chemin sans s’arrêter en donnant un ordre par dessus son épaule à un fifre de son entourage « occupez-vous de ce monsieur ! », un vrai gag si on avait encore envie de rire ! J’M bien le ton de votre article, entre autres choses, les gens refusent de voir que la téléréalité a envahi toutes les sphères, il y a justement un article sur le sujet dans le dernier Télérama. Depuis hier soir, je me pose la question, mais qu’attendent ceux qui ont voté pour les ministres avec cumul des mandats et qui ne les verront jamais dans leur région ? Mais peut-être que le misérable A.Klarsfeld a donné la réponse dans ce même reportage, son argument de campagne : il peut « emmerder » (sic) Sarkosy pour lui demander un service et d’autres ne peuvent pas l’« emmerder » (c’est ainsi qu’il s’est exprimé « »emmerder ou pas")... Si ce type passe, c’est la victoire du star-sytem et de l’arrivisme et on comprend mieux le Fouquets, etc... on vend du rêve américain aux français, demain, eux aussi, pourront être ces parvenus bling-bling, etc... Dans tous les cas, que c’est dur de se réveiller le matin depuis le 6 mai...
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Démocratie en otage... OK mais qui est le ravisseur ??? la droite ????
Allons bon !!!! il y a quelques mois, personne n’aurait auguré pour elle gagnante !!! fin de règne d’un Chichi présenté comme nul ; un Sarko démoli par des mots empruntés mais regrettables ; le fruit était mûr !!! pourri même ; suffisait de faire peu pour rafler le pouvoir...
Oui mais voilà, la gauche était tout aussi pourrie !!! un PS silencieux pendant des années parce que la droite faisait tout ce qu’elle aurait pu faire ; le moment venu de la campagne électorale voilà une extrême-gauche se déchirant entre elle. Et Ségolène, porteuse d’espoir, enfin !!! perso, je pensais qu’à Sarko, on aurait opposé DSK et c’était la gagne assuré mais bon, elle est fraîche, femme, new age !!! pourquoi pas ??? Oui mais... aucun programme, quelques énormités et cette méchanceté contre tout ce qui n’est pas PS...
On connaît la suite ; et maintenant, on voudrait nous faire croire que la démocratie est en otage ??? Mais pas du tout !!! si elle est mise en danger c’est à cause de la gauche qui a fait tout faux ; le résultat d’aujourd’hui c’est quoi ??? OK, un président et un parti de droite aux commandes. Il aurait fallu une opposition organisée, avec des idées et des vraies personnalités politiques en face pour s’opposer fermement aux dérives éventuelles d’un vizir : il n’y a rien...
Au peuple, le PS et le reste de la gauche n’a rien proposé : résultat probable de dimanche prochain : des miettes pour cette opposition inexistante... et les dangers à venir d’un gouvernement sans entrave, j’en tiens pour responsable les meneurs de cette gauche : ce sont eux les fossoyeurs de cette opposition vitale à notre démocratie.
Alors, la démocratie en otage, non, ce n’est que du raccolage, de l’embrigadage de bas étage et ce n’est pas ainsi que la gauche pourra tenir dignement son rôle imposé pour 5 ans.
Hier soir, à la télé, Bertrand Delanoé nous a bien montré pourquoi le PS a été en pleine déconfiture : et le visage de Guigou pourtant ravissant était déformé de rage de le défaite ; voilà l’erreur, une erreur. Oui, on vote aujourd’hui pour ces détails : la transparence de l’âme sur les visages : François Hollande, marionnette ridiculisant l’adversaire mais ne faisant rire que lui-même et ses lieutenants ; Ségolène eut été brillante, voire présidente si elle n’avait pas affiché à ce débat où elle brilla ce regard de vipère sans pitié pour sa victime.
L’autre erreur est cette absence de programme du PS:au début, le copier-coller de Ségolène pour tout ce que disait Sarko ; puis la promesse d’un programme après des débats avec le peuple ; après ces débats ??? rien... Agir... agir... D’accord, Madame Royal, mais c’est quoi, cette action ??? Réponse : consulter et débattre... Ce fut pitoyable... et malgré tout, elle eut quand même 47% !!! je trouve ça énorme !!
Espérons que cela va changer : hier soir, Fabius m’a surpris pour sa lucidité ; et François Hollande opposait enfin des propositions réalistes et intéressantes aux propositions de la droite. Avec de tels arguments, le PS pourrait en une semaine sauver les meubles et quelques sièges de plus.
Mais dire la démocratie en otage, c’est ne pas reconnaître ses erreurs et faire preuve d’immaturité et la mettre en danger.
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Ouais ouais.
Ca pleurniche beaucoup sur l’état déplorable de notre démocratie, on effleure l’idée sous-jacente d’une révolution d’où émergerait une démocratie idéale où tout le monde il serait dignement représenté et vivrait dans l’égalité et la justice sociale... Mais d’amorce de solution, point. Et pour cause.
La démocratie est par essence un système imparfait, dans son but qui vise à assurer la satisfaction d’une majorité. Majorité qui reste soumise à la loi des statistiques, fût-elle appliquée à l’humain. Si un projet de loi rencontre 70% d’adhésion à droite, et que la droite elle-même a une valeur représentative de 60% (on se calme, c’est un exemple , il ne sera au total, soutenu en valeur théorique que par 42% de la population.
Alors, on crie à l’injustice, pourquoi la volonté de ces 42% prévaudrait-elle sur l’opposition des 58% restants ? Tout simplement parce que les 58% restants seraient incapables de se mettre d’accord sur une proposition alternative ; que s’ils le faisaient, ça leur prendrait des semaines voire des mois, ne serait-ce que par une absence d’unité constitutionnelle qui pose un problème de représentativité ; qu’il y a un millier d’autres projets de loi du même niveau d’adhésion à traiter ; et que le gouvernement lui, a cinq ans seulement pour ne pas sombrer dans l’immobilisme. Avec en plus le niveau d’idéologisation du débat dans ce pays, je n’ose même pas imaginer la durée des tractations.
Les lois mathématiques et l’urgence de la réalité ne sont pas un problème typiquement français, loin s’en faut. Derrière la critique sur l’hégémonie UMP à venir se cache surtout la frustration de l’absence de solution pour un système qui conjuguerait représentativité totale et efficacité.
La France est qu’on le veuille ou non un patchwork de minorités aux aspirations diverses. Or satisfaire un ensemble de minorités avec un système majoritaire est dénué de fondement logique. Et là où l’auteur ne voit qu’ambitions personnelles, manipulation médiatique et calculs politicards, d’autres électeurs ont vu une volonté de faire passer les divergences derrière des idées et des projets communs. Pour ma part je n’ai pas voté Sarkozy à la présidentielle ni pour mon candidat UMP aux législatives, mais je n’ai pas la prétention de déclarer à la place du peuple qu’il a été berné avant d’avoir vu de quoi il retournait dans les faits. Et cette capacité à faire passer les électeurs de l’autre bord pour d’inconscients veaux me paraît d’une part plus contre-productif qu’autre chose, d’autre part peu favorable à la montée d’une réflexion collective de fond sur les modifications des institutions dans le pays, qui semble pourtant être voulue par l’auteur.
J’avancerai pour finir une hypothèse : le raz-de-marée bleu ne doit pas occulter la remise en cause globale du fonctionnement politique par le peuple français. Beaucoup veulent toujours faire voler en éclats le système bipolaire actuel, changer les fondements des institutions, et l’élection de cette année n’en est peut-être que la première étape. C’est la gauche qui en sort exsangue ; la droite pourrait bien y passer dans quelques années, elle aussi, s’il s’avère qu’elle ne s’est pas montrée à la hauteur. L’euphorie d’une large victoire n’occulte en rien les énormes attentes d’un peuple qui n’a aucune intention de délivrer un blanc-seing et a juste répondu par les urnes aux réalités du système actuel. Système qu’il pourrait décider par vouloir changer en profondeur plus vite qu’on ne le pense s’il n’y trouve finalement pas son compte après avoir essayé une nouvelle fois.
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je trouve toujours extraordinaire tous ces « penseurs » qui s’errigent en gardin du temple d’une démocratie en danger !
qui etes vous donc pour avoir une pensé superieure à celle des électeurs ?
L’ Electeur donne trop de pouvoir à la Droite ? comment pourait doser son bulletin ? Dans l’isoloire , allez je donne 30 % de papier au PS , 10 % au modem etr le reste à l’ump, zut j’ai oublié de garder un centimètre carré pour la LCR !
il faut être serieux. Les français votent en fonction des programmes ( ou est celui du PS) et du sentiment qu’ils ont de l capacité à gouverner ( où est ségolène ?).
Je ne remprendrais pa l ensemble de votre papier, bien écrit d’ailleurs, mais que d’affirmations, disons, un peu légères.
« 80 % des sièges pour 30 % de voix » ! Non pas vraiment. vous verrez que les decompte du deuxième tour seront de l’ordre de 56 % à droite pour 44 à gauche. on est loin des 30 % n’est ce pas !
Votre charge sur les élus « félons » de l’UDF est à coté du sujet. ces élus ont , au contraire, parfetement respecté leurs élécteurs. et oui , ne vous en déplaise, en 2002 ceux qui ont élu les députés UDF etaient de droite ou de centre droit et surement pas socialistes. Ils etaient élus par les voix de la droite à la suite d’accords de desistements. c’est FB qui a changé de camp, pas les élus.
La démocratie n’est nullement en danger et contrairement à votre affirmation « les élécteurs ont voté en connaissance de cause » ! Le programe de NS etait parfaitement connu ert depuis son éléction pres de 70 % des français disent lui faire confiance.
simplement, l’éléction qui compte pour les français est la présidentielle. comme ils sont coherants, ils confirment le choix aux législatives.
je suis depuis longtemps , partisant d’une éléction le même jour du Président et des députés, cela serait parfaitement clair et éviterait de perdre du temps.
Le problème de fond est que les français ne peuvent , ne veulent plus faire confiance à un PS sans idées, sans programe ni leader véritable. mais la gauche a au minimum 10 ans devant elle pour trouver la solution.
L’ouverture va continuer, FB est enlisé, les français comprennent que les solutions adaptées à l’époque sont à droite et c’est bien ce qui fait mal au PS.
On disait que la gauche etait le progrés, elle n’est plus que l’immobilisme deconnecté de la réalité. Le mouvement, ne vous en deplaise est à droite. Les conservateurs ne sont plus du même coté.
Vive la république aussi !
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Vous n’avez pas forcément tort...
En revanche, et malgré tout le respect que j’ai pour vous, si vous pouviez commencer par écrire sous word et utiliser le correcteur orthographique. Cela devient crispant !
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@ tab
mes excuses sont à vos pieds
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@3 auteurs ci-dessus :
Je prends bien connaissance de vos arguments, mais, très clairement, je ne prétends en rien avoir la science divine ou être un gardien du temple de je ne sais quoi.
Par contre, tout aussi clairement, je pense - et vous me confirmez par vos réponses - que les français n’ont pas identifiés les forces à l’oeuvre pour « détenir en otage » la démocratie.
Cela n’est pas tant l’UMP ou même le PS qui sont les preneurs d’otage, c’est le système lui même qui nous piège. La faiblesse du PS a été la force de l’UMP, force décuplée à grands renforts de marketing, de star-system et de dangereux mélanges des genres.
La politique a glissé, d’un niveau médiocre à un niveau dangereux, mettant à part les hommes de convictions - ceux là même qui peuvent changer les choses - pour des hommes de pouvoir.
Et c’est cela qui change tout.
On est bien au delà des discussions stériles de clivage, on est dans la conception même de l’essence de la politique. Les français ont voté pour NS et pour l’UMP par défaillance de la gauche sans même savoir le bilan, le passif ou les affaires de ceux pour qui ils votaient : ils ont voté pour l’image du changement incarné par l’agglomération la plus outrageuse de tous les repris de justice et autres « carriéristes » politiques vendue à grand renfort de pubs de 20h et de sondages.
S’il me paraît évident qu’une dose de proportionnelle (50%) affectée à une assemblée de 201 parlementaires soit salvatrice à terme, il n’y aura pas de changement dans le « mieux » dans ce pays si l’ont remet toujours aux commande une même caste qui échoue depuis plus de 50 ans, qu’il s’agisse de Mitterand ou de tous les autres à droite.
Notre système est dépassé ; dépassé par que les idées ne changent pas, parce que les hommes ne changent pas. Sarkozy, comme Royal, hantent les arcanes politiques depuis 30 ans.
Est-cela la « nouveauté » ou même la « rupture tranquille » dans la continuité malsaine ?
Au lieu de le faire évoluer, on réapplique les recettes du passé avec les paillettes d’aujourd’hui. On verra bien si notre quotidien devient meilleur et plus sain dans les années à venir dans une société du « tous contre tous »...
« A défaut que le juste fut fort, on fit en sorte que le fort fut juste » Pascal
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« Par contre, tout aussi clairement, je pense - et vous me confirmez par vos réponses - que les français n’ont pas identifiés les forces à l’oeuvre pour »détenir en otage« la démocratie. »
Ah vous croyez ?
Vous excuserez la sévérité de mon propos, mais je ne peux m’empêcher de voir dans le constat que vous en dressez, ainsi que ceux qui abondent dans votre sens, une propension caractéristique des intervenants de la blogosphère à s’imaginer mieux informés et donc mieux avertis qu’une majorité de l’électorat. Postulat pas toujours entièrement faux par ailleurs, ce n’est pas le sujet, toujours est-il qu’avec ce jugement vous faites bien peu de cas de la lucidité politique de nos concitoyens.
Je pense au contraire que les Français ont dans leur majorité bien conscience de ce verrouillage du système par l’intérieur. On en a encore eu l’exemple pas plus tard qu’avant-hier avec le retour d’une abstention élevée au premier tour des législatives. Mais vous partez du principe que le constat n’a pas été fait par l’électeur, alors que je pars du principe qu’il a été fait, et que la situation électorale actuelle traduit davantage la recherche de la solution que l’incompréhension du problème.
Si l’on admet que l’électorat a pour une majorité perçu cet aspect des choses et qu’il souhaite le changer, deux solutions s’offrent à lui pour y arriver : la voie démocratique, et la volonté de changement par le bulletin dans l’urne - ou l’abstention protestataire, bien qu’elle n’ait actuellement pas d’utilité démocratique. Les Français n’attendent pas tant un changement de visage chez leurs élus qu’un changement de la façon dont ils exercent les fonctions pour lesquelles ils sont investis et une réponse à leurs attentes. L’autre solution est la voie révolutionnaire qui consisterait à tout renverser pour changer radicalement de système et de cette caste que vous évoquez.
En se déplaçant massivement pour voter à la présidentielle, les Français ont clairement opté pour la première. On peut y trouver bon nombre de raisons autres qu’une satisfaction teintée d’aveuglement sur le système actuel ; l’une des principales à mes yeux est le caractère pacifique de la volonté de changement par les urnes, par opposition à ce que serait la brutalité d’une situation révolutionnaire. Beaucoup d’entre nous, principalement chez nos anciens, connaissent le risque d’une instabilité civile et ne souhaitent pas voir le pays livré à un chaos à l’issue incertaine, dans un contexte où il a au contraire grand besoin de stabilité.
Quand la solution-miracle n’existe pas, on s’oriente vers le compromis, ce que la majorité des électeurs a fait en portant au pouvoir l’UMP sortante et son nouveau chef de file. Ne vous trompez pas pour autant sur l’exigence de résultats qui attend ce pouvoir-là, et qui aurait aussi attendu la gauche si elle avait su s’organiser pour passer.
Et ce n’est pas une question de proportionnelle, qu’on retire lorsqu’elle profite au politiquement incorrect pour la réintroduire s’il s’agit de défendre le politiquement correct, appelons un chat un chat. Même avec le retour à la proportionnelle l’UMP serait confortablement majoritaire dans une Assemblée qui est loin d’être le seul lieu d’expression de contre-pouvoirs comme un observateur pourrait le croire à entendre bon nombre de discours depuis quelques semaines. Bien sûr ce retour est à envisager dans la mesure où il apporte un vrai plus démocratique. Ainsi que d’autres mesures importantes sur le cumul des mandats ou l’inéligibilité en cas d’implications judiciaires. Mais si la démocratie est en danger, cela sera jugé à l’aune des mesures politiques à venir et de la capacité de dialogue du pouvoir en place sur celles-ci.
En validant (pour l’instant) le système actuel et en conférant à la majorité une marge plus que nécessaire pour mettre en œuvre sa politique, l’électorat a choisi de faire passer l’action politique, quelle que soit son sens et qu’elle plaise ou non, avant le débat institutionnel... et les querelles de clocher. Ca peut déplaire, donner une sensation d’incompréhension des problèmes structurels du système. Pour ma part j’y vois un besoin de concret qui passe avant celui d’une représentativité dont il ne faut pas perdre de vue que bon nombre de battus aimeraient la tirer à eux. Peut-être aussi, et en ce sens je vous rejoins davantage, un certain découragement face à l’impossibilité d’un changement politique majeur, rapide et pacifique. Toujours est-il que le peuple a tranché.
Quand à votre société du tous contre tous, c’est une vision subjective de la politique sarkozienne qui ne donne pas lieu à débat, dans laquelle affleure les idées reçues de l’incapacité de la droite à faire preuve d’humanisme et d’ouverture, ainsi que de la manipulation de masse. Je doute fort que c’est ce qu’y ont vu les 53% d’électeurs de NS le 6 mai dernier.
Le choix a été effectué. Voyons ce que ça donne. Jugeons ensuite. Les moyens d’expression ne manquent pas.
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Je me demande bien ce que les chroniqueurs d’AgoraVox auront à raconter si Sarko remporte à nouveau l’élection présidentielle de 2012 !
Et !, fasciste, antidémocrate, vilain absoluteur de pouvoir, mécréant, salaud de mec de droite !
Icks PEY
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Bonjour Icks Pey,
Encore faut-il que AV existe dans 5 ans ! AV Sports peut-être ?
Bon, juste une boutade.
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C est une analyse partisane........., car les imbroglios politiques incompréhensibles ne datent pas d’hier...Le rapprochement de « toute la gauche » en 1981 a montré l’usurpation des termes et du vocabulaire par une classe politique plus soucieuse de son avenir propre que de celui de notre société. Ce n est ni mieux, ni pire aujourd’hui, ... Quand aux effets « paillettes », on ne peut pas le condamner, dès lors que l’on sait que les Français passent de plus en plus de temps devant la télé et ne lisent en moyenne qu un demi livre par an....Tout est dit ici
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à ERIC
« ni mieux ni pire » dites-vous, donc partisan de l’immobilisme et du slogan S’ils-l’ont-fait-avant-je-fais-« aussi-pire » ? Vous avez des enfants ? Vous les éduquez ainsi ? Hallucinant. Pas que vous, je lis ce genre de « réflexion » tous les jours et en quantité. Je me demande même comment je parviens encore à être optimiste...
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@ Rage....
votre conclusion résume tout ...
nos structures sont à bout de souffle ,eh oui ,et les électeurs ont devancé leurs politiques qui ne l’avaient pas encore bien compris ,ou qui l’avaient compris mais qui ne regardaient pas les réalités en face ......
la gauche a voulu garder ses dogmes et ses certitudes ,mais les gens ont compris que l’on ne bâtissait rien avec des utopies ,le monde a changé complètement ne serait ce que depuis 2002 ,tout ce qui etait vérité s’est trouvé complétement dépassé ,petit,obsolète ,fini .....
la démocratie n’est pas en otage pour autant ,mais il faudra que le parti d’opposition ,le PS ,se redonne un sacré coup de neuf si il veut retrouver un nombre de sièges suffisant ....
et c’est un mec de droite qui le dit !!!!!!
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Votre analyse est riche et rigoureuse en cela qu’elle met bien en avant une dérive prévisible de nos institutions dont on peut dire qu’elle sont césaristes ou monarchistes électives, en cela qu’elles soumettent le législatif totalement à l’exécutif, le président parlant même de modifier le constitution pour lui donner le droit d’intervenir devant le parlement (ce qui lui est interdit actuellement) et le gouvernement qui n’est plus qu’un secrétariat du président conserve cette prérogative exclusive, sans exemple dans tous les autres pays démocratiques, qui consiste de définir l’ordre du jour du parlement...
Mais une telle situation fait de toutes les élections locales et régionales voire européennes des contre-feux éventuels pour résister ou contester le pouvoir central, comme on la vu dans la dernière législature. Quand ce n’est pas une contestation dans la rue, dès lors que les décisions et la politique favorable au capital dépens du travail n’auront aucune chance (en particulier en matière fiscale) de réussir du point de vue de la majorité des salariés qui sont l’immense majorité de la population.
D’autre part ce pouvoir absolu ne l’est pas et cela pour deux contre pouvoirs dont la montée en puissance est évidente :
1) L’Europe d’un coté qui décide de la plupart des règles de droit économique et des principes du droit fondamentaux des personnes et surveille les modalités de leurs exécutions
2) les régions d’autre part qui sont, sauf deux d’entre elles, entre les mains du PS, régions qui ont l’initiative das nombre de domaines concernant les aides aux entrep^riwses et les aides à l’emploi, plus les poltiques de formation professionnelle et mêm universitaire dans le cadre de leur autonomie.
NS le sait et on voit que sur la question de la turquie et de la monnaie , et sur le pouvoir des régions, il est et sera obligé de mettre en sourdine ses rodomontades réformistes.
C’est dire que la défaite de la gauche n’est qu’un épisode classique de redistribution temporaire des pouvoirs, laquelle sera mise en cause dès lors que la politique de NS se heurtera nécessairement aux réalités et aux contre-pouvoirs que je viens de rappeler , si tant est que ses réformes réussissent à résorber le chômage et la pauvreté ce dont on peut douter....
Enfin, vous vendez la peau de SR trop vite : la situation actuelle en vue le la refondation du PS (de fait elle joue déjà le rôle de présidente des présidents des régions ; c’est aussi pourquoi elle ne s’est pas présentée aux légilatives sachant où ert le contre-pouvoir) dans le sens social-démocrate que vous souhaitez, (ce que vous empêche de voir votre animosité très subjective à son égard) et d’un accord avec le MODEM et des élections de 2012 lui est, au regard des militants du PS et au delà très favorable.
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à la place de « pour deux contre pouvoirs » ; il faut lire : pas le fait de deux authentiques contre-pouvoirs ; avec mes excuses
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Bonsoir Sylvain,
Ce soir j’ai écouté JM Ayrault, je vous lis. Et j’ai encore l’impression d’avoir affaire à des aveugles qui disent « nous n’avons pas perdu » ! Arrêtez de vous mettre la tête en terre, le PS est moribond, il faut qu’il explose et non pas après les municipales comme on l’entend aujourd’hui, mais dès lundi ! Cessez de prendre les électeurs pour des cons ! Que nous disent les élites du PS ? Il y aura un séminaire !!! Tant que nous entendrons ce discours, il y aura du souci à se faire. C’est facile ensuite de dire que Sarko a les pleins pouvoirs ! S’il des a, posez-vous les bonnes questions ! Il n’y a pas eu de coup d’Etat, je pense ! Bon, d’acord, les medias etc. mais c’est idem pour le PS.
Dimanche, j’ai choisi dans l’isoloir, pas avant. Dimanche prochain, je voterai sans adhésion pour le candidat PS (de toute façon, Goulard passera).
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Je vous trouve inutilement négatif.
Que la PS doive évoluer est en effet une nécessité et il est en train de le faire, mais pourquoi exiger sa disparition ? Il faut au contraire désirer que la lutte idéologique interne produise ses effets et le renforce pour faire échec à une politique de droite la plus cyniquement affirmée (voir la fiscalité) que nous ayons connue (et dont je vais profiter moi-même) et qui de plus est, en l’état, est condamnée à l’échec économique et social quant à l’essentiel : la lutte contre la précarité
Vous semblez oublier que le danger politique principal aujourd’hui n’est pas du tout le PS mais l’UMP de NS et son césarisme cynique rampant. Une règle d’or, en politique : il ne faut jamais se tromper d’adversaire et lorsqu’on est pas d’accord avec ses proches, on tente par la lutte interne (ce qu’à très bien fait NS à droite) de voir son point de vue l’emporter, ce qui est tout à fait possible au PS dans les conditions actuelles ; cela vaut certainement mieux que de vouloir casser la baraque et de se retrouver impuissant devant le grand danger de régression sociale qui menace.
Que vous le vouliez ou non le combat contre la droite passe par le PS, y compris le combat au sein de PS ; sinon qui ? Je sais : le MODEM, mais il lui faut tout d’abord exister à gauche sur le champ politique en tant que parti dominant. Et ce qui n’est pas gagné, comme on vient de le voir...
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parce que vous croyez reellement que le PS existe encore ??????
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Bon article... Merci. Un système à la proportionnelle me semble juste et équitable. Il favorise les débats d’idées et nous oblige à écouter l’« autre ». Et programmer plutôt des législatives à mi-mandat présidentiel afin de pouvoir sanctionner le gouvernement en place... Mais je crois bien qu’avec Sarkozy, la proportionnelle, c’est de l’utopie !... Ou alors, 10% de l’assamblée ?...
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Bien entendu, il ne faut pas d’élections à la proportionnelle. Ce n’est pas parce que la gauche a été laminée, comme les éléphants le redoutaient depuis la nomination de Ségolène Royal, qu’il faudrait en revenir aux errements de la 4ème République.
La gauche doit seulement redevenir modeste : sa défaite massive est un non-évènement qui était d’ailleurs parfaitement prévisible : combien de voix se sont élevées pour dire que, contrairement à ce qu’annonçaient les sondages d’opinion manipulés par la caste médiatique qui a fabriqué la candidature de Ségolène de toutes pièces dans les salles de rédaction du Monde, de Libération, du Nouvel Obs et de Canal +, Ségolène Royale :
- serait battue.
- pêterait les plombs au cours du débat télévisé avec Sarkozy.
- et briserait le Parti Socialiste.Les crétins qui servent de militants au pauvre PS n’ont pas voulu entendre raison et ont couvert d’insultes tous ceux qui tiraient la sonnette d’alarme !
Les militants c’est bon pour coller les affiches et distribuer des tracts. Si les militants étaient de bons stratèges politiques, ils ne seraient justement pas des militants, mais des dirigeants de parti.
Il ne reste plus qu’à attendre la fin du second tour :
La caste médiatique trainera Ségolène dans la boue après l’avoir porté au pinacle, comme elle a fait en son temps avec Bernard Tapie. Malheur aux vaincus.
Les dirigeants du Ps vireront Ségolène, qui vient de finir brillament sa carrière politique.
Les militants continueront de ne rien comprendre à rien.
Bref, la vie continuera.
La défaite de la gauche est le triomphe de la démocratie sur la médiacratie. Il ne reste plus à la gauche qu’à contester le résultat des votes dans la rue, ou à organiser des émeutes raciales en Seine-Saint-Denis, pour qu’on s’en débarrasse pour les vingt prochaines années.
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Apres 1981 (un autre intervenant) voici la IV République. En quoi cette époque est-elle comparable à maintenant ?
RIEN.
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Pour être logique il faut plutôt dire que la démocratie française est un leurre !
Il ne faut surtout pas écouter François Hollande qui se plaint à haute voix parce que L’UMP s’assure une majorité absolue au parlement ! On se demande pourquoi les gens font campagne, pourquoi ils votent et pourquoi alors toute cette mobilisation si ce n’est pour se donner le maximum de siège ou dans un autre cas pour gagner une élection tout simplement ?
Mais « aller voter » n’est pas « toute la démocratie », le vote n’est qu’une étape, un tout petit chapitre de la démocratie dont il faut bien comprendre le concept originel !
Si « Démocratie » veut dire le pouvoir du peuple ou pour être plus clair la gestion des affaires par l’ensemble des citoyens pour éviter des abus, des prises de décisions aléatoires, des dépassement en tout genre etc., alors on peut dire peu importe celui qui gouverne en fin de compte, l’essentiel est qu’il respecte ses engagements, son programme pour lequel il a été élu ! Un gouvernant doit respecter et faire respecter les lois en vigueur sinon il sert à quoi ?
Ainsi la vraie démocratie commence réellement après le scrutin, au moment où l’élu prend ses fonctions ! Il faut donc avouer que cela n’a jamais été le cas ni en France ni ailleurs donc je redis encore une fois que la Démocratie n’est pas encore née et je doute que l’on puisse prendre en otage quelque chose qui n’existe pas !
Je conseille à « Rage » de méditer longuement sur les hauteurs de la Fourvière pour bien comprendre ce que la France et le Monde ont raté en matière de démocratie !
Beaucoup d’intervenants suggèrent la création d’une sorte de « contre pouvoir » mais je dois dire que c’est un autre leurre... C’est comme mettre un policier derrière un autre policier pourri etc.
La solution est simplement l’application d’une Législation au sein de la fonction politique afin de limiter les ambitions personnelles et les folies. Par définition, une loi votée ou promulguée n’appartient à personne, elle donc au dessus de tous.
Pour corriger l’erreur historique de la « Déclaration universelle des droits de l’homme », il faut élaborer puis promulguer la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS DE L’HOMME » pour que chacun reconnaisse ses devoirs et retrouve ses droits !
C’est le seul changement qui apporterait un espoir certain au genre humain, tout le reste n’est que bla bla...
MOHAMMED.
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Bonsoir,
Vous voyez, la grande différence qui nous sépare Mohammed, c’est celle-ci :
Vous êtes résigné, moi pas.
Qu’un président dispose d’une majorité, c’est logique et rationnel. Qu’il n’y ait plus de contre-pouvoir, d’opposition ou même tout simplement de « nuanciés », c’est renier la démocratie pour revenir à une monarchie qui ne dit pas son nom.
Vous pensez que c’est ainsi ? Moi pas. Les choses sont ainsi parce que les gens ne croient plus dans leurs rêves alors qu’ils devraient toujours y croire.
C’est parce qu’on tue votre envie et votre motivation que certains cèdent et se résignent.
Conserver ses convictions, voilà une belle idée. Si nous venons à penser tous pareil, c’est que nous ne sommes plus rien.
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CE MESSAGE EST POUR AGORAVOX :
CESSEZ DE MELANGER ET DE DISSIMULER LES COMMENTAIRES LES PLUS PERTINENTS DANS UNE MISE EN PAGE DEROUTANTE !
QUAND QUELQU’UN APPROUVE CE QUE JE DIS JE NE ME SENT PAS POUSSER DES AILES ET QUAND QUELQU’UN ME DESAPPROUVE JE NE PERD PAS L’APPETIT POUR AUTANT !
NE FAITES PAS CE QUE FONT LES MEDIAS DE LA DESINFORMATION !
L’INTELLIGENCE EST DESORMAIS À LA PORTEE DE TOUS, NOUS NE SOMMES PAS DANS UNE MONDIALISATION BATARDE DE L’ARGENT MAIS BIEN DANS L’UNIVERSALITE COMBIEN MEME TOUS LES SORCIERS DE LA TERRE S’ACHARNENT À CACHER LA VERITE !
MOHAMMED.
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L’optimisme de la lucidité. Merci. Le désespoir ne mène à rien.
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Pas de contre-pouvoirs à celui du chef de l’état français en France ? Vous oubliez l’Europe et les régions !
C’est incroyable que l’on oublie, à la faveur d’élections d’un parlement godillot, que la France se décentralise et n’est plus absolument souveraine dans son royaume depuis qu’elle est dans l’UE. Accorder un pouvoir sans limite à NS dans la France d’aujourd’hui, indissociable de l’Europe des régions et des états, est une absurdité.
Le traité simplifié de NS est en train d’être écrit pas A. Merkel, Zapatéro et Prodi. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir...
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@ Rage (IP:xxx.x13.115.32) le 11 juin 2007 à 20H46
« Qu’un président dispose d’une majorité, c’est logique et rationnel ».
C’est ce que je pense aussi, mais ce n’est pas apparemment ce que pense François Hollande qui se plaint après le résultat du premier tour ! Etes vous du PS ? Monsieur Hollande aurait bien voulu voir le PS rafler tous les sièges non ?
« Conserver ses convictions, voilà une belle idée. Si nous venons à penser tous pareil, c’est que nous ne sommes plus rien. »
Je vous encourage à ne pas fléchir, de mon côté je m’étonne de ce que vous me considérez comme résigné ! Soyez tranquille, l’idée de la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS DE L’HOMME » tournera dans mon esprit et autour de la Terre jusqu’à ce que la Grande Supercherie des « Droits de l’homme » soit dénoncée par l’ensemble du genre humain !
« Vous voyez, la grande différence qui nous sépare Mohammed... »
Qu’elle soit grande ou petite, j’accepte la différence qui nous sépare vous et moi et vous et moi et tout le monde car il n’y a rien d’égale ou de pareil dans l’univers tout est différent, c’est même cette différence qui garantit tout le reste !
La loi ne met pas tout le monde dans le même sac, figurez-vous, au contraire elle met chacun à sa place dans la société ! L’égalité des chances du Sorcier CHIRAC ne tient plus, nous ne sommes pas dans un champ de courses et même là tous les chevaux n’ont pas les mêmes chances sans parler des dopages...
La société humaine est complexe, la seule chance d’évolution avec un minimum de dégâts est le respect des lois par tous et surtout par les politiciens, je vous le répète car nous ne sommes plus au neuvième siècle ! Le gouvernant doit savoir qu’il est tenu par la Loi et il ne dispose que des privilèges de sa fonction, le plus grand crime étant la dilapidation des patrimoines nationaux dans une érosion totale de l’esprit de responsabilité !
Prenez bien l’air de la Fourvière, ça repose et ça détend énormément !
MOHAMMED.
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NE FAITES PAS CE QUE FONT LES MEDIAS DE LA DESINFORMATION !
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MOHAMMED.
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Bois-Guisbert 11 juin 2007 20:41Pour l’indécrottable cynique que je suis, un tel article est un authentique régal. On y trouve toute la fraîche naïveté d’un jeune français, instruit, qui a cru, sans une once d’esprit critique, tout ce que ses maîtres lui ont enseigné, sur la République, la démocratie, le suffrage universel et les élections...
Et le voici confronté à une réalité qui ne correspond pas du tout aux schémas qu’on lui avait présentés comme immuables, éternels et intangibles. Quelle est cette réalité ?
La voici, en cinq mots comme en cent : le peuple a mal voté. Ce peuple que l’ineffable Rousseau estimait infaillible, a voté contre ses intérêts ou plutôt contre les intérêts que lui assignait Rage, dans sa candeur de démocrate « progressiste », conséquent et organisé.
La rancœur éclate : 60% de votants ont octroyé - ou vont mécaniquement le faire - 80% des sièges à moins de 30% des électeurs français. Comment donc en est-on arrivé là ? C’est la faute aux médias et aux sondages !
On se demande ce que foutaient « Le Monde », « Libé », le « Nouvel Obs », « L’Express », « Marianne » et quelques autres, pendant la campagne électorale et tous les journalistes plus ou moins inféodés au politiquement correct royalien. Ils étaient bâillonnés ? Contraints d’écrire contre leurs convictions ? Menacés de licenciement ?
Mais alors où sont leurs syndicats ? A quoi servent-ils ? Pourquoi continuent-ils, ces journalistes qui portent à gauche par atavisme corporatiste, à leur payer des cotisations... Quant aux sondages, le PS n’avait qu’à mobiliser les officines qui lui sont proches, pour lui tailler des « gallups » sur mesure, puisque c’est si simple...
Foutaises et calembredaines !
La vérité est que Sarkozy a su trouver les mots qu’il fallait pour empalmer une majorité de Français et il a très vraisemblablement gagné la présidentielle, sur le terrain, le jour où il a parlé de « racailles » et de « Kärcher », ce que le peuple VOULAIT entendre d’une autre bouche que celle de Le Pen. Eh oui, mon jeune ami, ça fonctionne comme ça, la démocratie.
Il a fallu une défaite sèche et sonnante des vôtres pour que vous découvriez, non pas ce qu’est devenue la démocratie, mais ce qu’elle a toujours été - je vous le dis, quitte à tuer le Père Noël. La seule nouveauté relative, c’est que la télévision a rendu ses tares beaucoup plus visibles, les a caricaturées même.
Tous les « devenu » et les « plus » auquels vous recourez, n’indiquent que la fin de vos illusions. L’inconséquence des corps électoraux a déjà été décortiquée par Gustave Le Bon, il y a plus de cent ans. La prédominance, en politique, de l’affectif sur le rationnel, ELECTEURS ET POLITICIENS CONFONDUS, aussi.
L’essentiel des citoyens n’a pas analysé et a suivi la tendance qu’on lui indiquait, pour la simple et bonne raison que la politique est DEVENUE un objet de consommation.
Elle l’a toujours été, c’est le mode de consommation qui a évolué, avec la société du même nom.
...les élections politiques sont DEVENUES plus un grand jeu de paris qu’un profond jeu de convictions. Elles l’ont toujours été.
...le vote est DEVENU un jeu : on vote suivant l’image du candidat, suivant la couleur du costard, la fraîcheur du teint plus que sur la profondeur des idées et la capacité à agir
Il l’a toujours été.
Le problème dans ce jeu de massacre, c’est que le peuple ne vote PLUS en connaissance de cause, il vote majoritairement suivant la tendance du moment, puis avec une pondération très faible pour l’élu local qu’il connaît effectivement ou pas.
Le peuple n’a jamais voté en « connaissance de cause », et on se demande où il aurait bien pu - où il pourrait bien - aller chercher les connaissances des causes... En lisant tous les programmes de tous les partis, en inscrivant des arguments « + » et des raisons « - », dans les grandes colonnes de grandes pages de grands cahiers, partagées en deux par un énergique trait vertical ? Soyons sérieux !
... n’y a PLUS aucune mesure, aucune rationalité dans le vote.
Il n’y en a jamais eu. Le vote est fondamentalement le résultat d’un choix affectif, que l’on vote pour un candidat ou contre son adversaire.
...que la république n’est PLUS celle de citoyens représentés dans leur diversité...
Elle ne l’a jamais été.
Diriger efficacement un pays, c’est un peu comme l’amour - regarder ensemble dans une même direction -, et non pas jeter trente-six regards dans trente-six directions différentes, chacun voyant, bien entendu, midi à sa porte...
...et que la démocratie n’est PLUS un système viable face à une puissance médiatique étant en capacité d’asséner des messages dans un sens ou dans l’autre avec une telle capacité de diffusion.
En fait, ce que ne sont PLUS la République et la démocratie, c’est en conformité avec les illusions que l’école de la République, précisément, vous avaient inoculées. Rien de plus.
On vous a bourré le mou, vous avez gobé. Vous expérimentez dans votre chair le proverbe de Lincoln : « On peut mentir à quelqu’un tout le temps ; on peut mentir à tout le monde un certain temps ; on ne peut pas mentir à tout le monde, tout le temps. »
Le problème, c’est que là c’est pour cinq ans, et qu’au final, les seuls éliminés, ce sont ceux qui n’ont pas compris qu’ils payaient à chaque fois qu’ils votaient...
Et ça recommencera pareil en 2012...
A cette différence près, peut-être, que vous serez du côté des gagnants et que vous saluerez alors le retour des Français au bon sens, à la sagesse, à la lucidité, en un mot, à la démocratie !
Parce que vous n’aurez pas retenu la leçon reçue en 2007 et parce que cette analyse que vous croyez rationnelle, et bien, elle plonge profondément ses racines dans votre affectif à vous...
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Pas besoin d’affectif. La raison seule permet de voir que nous allons dans le mur. Le cynisme satisfait a de beaux jours devant lui. Merci à l’auteur de cet article qui, contrairement à vous, essaie de comprendre, première étape pour agir juste. Dormez bien !
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NPM 11 juin 2007 23:20Trés bon post.
Evidement, les electeurs n’ont tous simplement pas la compétance pour être rationel dans leur choix electoral. Suffit de constater la nulité générale des français en science économique.. Il parait même qu’on est le dernier pays à faire étudier Marx et Keynes dans nos écoles !!
Cependant, ils ont tous de même remarqué notre déclin, et s’en inquiétent, à juste titre.
Les electeurs ont tranché, selon les régles, c’est tous ce qui importe, une majorité a émergé, et les élus parlent au nom de la Nation qu’ils représentent, qu’ils ont été désigné comme chefs, et qu’ils doivent exercer le Pouvoir. En passant, ce n’est pas une conception démocratique que celle de vouloir des représentant qui représentent ! Les parent représentent leur enfants, ce n’est pas pour cela qu’ils doivent faire un métre 50 ! De plus les députés ne représentent NI LEURS ELECTEURS, NI LA REGION DANS LAQUELLE ILS ONT ETE ELUS, mais la NATION.
Dés lors que le peuple à voté, il n’a plus rien à dire. Toute expression ne peut être que la defense corporatiste d’interet particulier, de peu de poid par rapport à l’Etat à à ses élus représentant, et eux seuls, la NATION. L’Etat est Souverain.
Par ailleur, croire que c’est différent ailleur est une blague. Ce n’est pas les communes qui controle Blair, mais Balir qui controle les communes. C’est normal. Ecrire les Lois n’est pas gouverner.
Bref, on ne sait pas où vous avez appris la République, mais ca doit être par des Gauchistes de l’Education Nationalisé...
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Le parlement est agonisant. Notre démocatie mourante. Le passage au quinquennat, l’inversion du calendrier ont accentué l’effet catastrophique du scrutin majoriaire. La pluralité, condition et raison d’être de l’action politique (Hannah Arendt), est rendue impossible par un système insitutionnel que les républiques babanières doivent nous envier ? Là où 90% de voix sont nécessaires chez nous 31% (premier tour présidentielle), 53% (second tour) 45% (premier tour des législatives), vont permettre d’obtenir une assemblée monocolore ! Merci à l’auteur de cet article. Il nous faut travailler la compréhension de notre monde, agir en conséquence et penser les résultats et corrections de notre action. Il y a 40 ans Hannah Arendt établissait le diagnostic de nos sociétés après les catastrophes que furent les totalitarismes et ’utilisation de l’arme nucléaire. Elle ouvrait des voies pour l’action et la pensée qui sont restées peu empruntées. Que de temps perdu ! http://tto45.blog.lemonde.fr
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Oui, c’est un douce déconstruction de la démocratie qui est en train de s’opérer.
Malgré les multiples explications données sur les influences qui conduisent à cette massive domination des lepénistes honteux, je reste interloqué quand je mesure l’écart entre le NON au TCE et l’adhésion forte au parti qui ont soutenu depuis toujours le « oui » comme impulsé les politiques qui l’ont généré et celles qui vont lui redonner vie.
Triste période.
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Analyse constructive... Malheureusement, les belles paroles n’ont pas d’impact ou, tout au moins, elles agacent, alors c’est peut être une stratégie, agacer jusqu’à faire réagir...
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@Bois-Guisbert
"La vérité est que Sarkozy a su trouver les mots qu’il fallait pour empalmer une majorité de Français et il a très vraisemblablement gagné la présidentielle, sur le terrain, le jour où il a parlé de « racailles » et de « Kärcher », ce que le peuple VOULAIT entendre d’une autre bouche que celle de Le Pen. Eh oui, mon jeune ami, ça fonctionne comme ça, la démocratie.
Il a fallu une défaite sèche et sonnante des vôtres pour que vous découvriez, non pas ce qu’est devenue la démocratie, mais ce qu’elle a toujours été - je vous le dis, quitte à tuer le Père Noël. La seule nouveauté relative, c’est que la télévision a rendu ses tares beaucoup plus visibles, les a caricaturées même."
Je crains que même votre cynisme soit un leurre
le plus grave n’est pas tant que les élections ont ete gagnés par le plus télévisuel et le plus inconsistant des candidats, le problème est que la politique soit fabriquée comme on fabrique un yaourt, et qu’au final, on prenne le citoyen pour un simple consommateur.
et aujourd’hui les résultats ont demontré que ca marche parfaitement, l’individu est dirigé et totalement sous controle
quelle difference ya t-il entre les 53% de votant pour sarko, et les 3 millions de couillons qui payent pour voter par sms a la starac_nouvelle_star : aucune, ils reagissent aux memes pulsions simplistes, aux memes ordres primaires, et ont demontré qu’ils n’ont plus aucun libre arbitre, qu’ils sont incapable de réfléchir par eux-même, et ne sont plus aptes qu’a répéter les idées que les médias leur ont mis dans le crane
Je crains, Mr Bois-Guisbert, que même vous, risquez d’aller au devant de déconvenues, et même votre cynisme ne vous protègera pas
aujourd’hui, une minorité dirige et contrôle le reste du monde, et cette minorité a pris le pouvoir sur nos cerveaux.
Réveillez-vous Mr Bois-Guisbert
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NPM 11 juin 2007 23:25« ils reagissent aux memes pulsions simplistes, aux memes ordres primaires, et ont demontré qu’ils n’ont plus aucun libre arbitre, qu’ils sont incapable de réfléchir par eux-même, et ne sont plus aptes qu’a répéter les idées que les médias leur ont mis dans le crane »
Jolie auto portrai !
« aujourd’hui, une minorité dirige et contrôle le reste du monde, et cette minorité a pris le pouvoir sur nos cerveaux. »
Nos enfants baignent de la maternel à l’Université dans un environement de Gauche, et tous les journalistes sont de gauches. Donc non, ce n’est pas une minorité qui controle les esprits. Sarkozy à gagné CONTRE LA MAJORITE, PARCE QUE LE PEUPLE N’EST PAS SI NAIF. Autrement dit, comme le prouve les exemples Nazi et URSS : la propagande, ca ne marche pas.
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@NPM
Merci, vous confirmez mes dires, par vos propos
bref CQFD
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NPM 11 juin 2007 23:39Prétendre réfléchir par soi même, et avoir de l’esprit critique, c’est vraiment prouver qu’on n’en à pas une goutte !
Au fait, pour les gens simples comme vous, est-ce que les études sont une nouveauté dans la famille ou pas ? Que faisait votre grand pére ?
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Article excellent.
Vous soulignez les failles insupportables de notre démocratie : cumul des mandats (prime au sortant), modes de scrutin injustes, Parlement d’Ancien Régime, dictat de la communication.
S’il on instaurait la proportionnelle à l’Assemblée Nationale, s’il on supprimait le Sénat, s’il on autorisait qu’un seule renouvellement de mandat, et que les législatives avaient lieu avaient lieu avant les présidentielles, il y aurait déjà un profond changement.
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Correctif : « si l’on » et non pas « s’il on » !
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Corrigez moi si je me trompe mais ce que je comprends de votre article, c est que la majorite des francais ont eu le tort de ne pas partager vos choix politiques. Cette masse irresponsable et manipulable a souhait en dissonance avec vos convictions merite donc votre mepris.
Je note une serie de prises de positions demagogiques qu il me semble sain de reprendre pour revenir a un bon sens moins partisan :
Vous affirmez que le soutien massif a Sarkozy serait du a un effet de nouveaute. Or Sarkozy, contrairement a Royal, a deja assume des responsabilites gouvernementales centrales, il est donc comptable d un bilan. S il y a nouveaute, c est surtout dans la lisibilite d un discours non consensuel (remise en cause de l Etat providence, refus de l appel au referendum pour les questions europeennes, revalorisation de la valeur travail...). C est aussi dans le parcours du president federateur, qui, contrairement a ses opposants socialistes, ne sort pas du moule preformate de l ENA.
Vous affirmez que l electeur consommateur zappeur (et donc encore une fois irresponsable) « jouerait » a changer de couleur politique par simple besoin de divertissement. Or si l on en croit les sondages dont vous utilisez les analyses dans votre introduction, les votes Sarkozystes ont ete motives par l adhesion a un projet et non le rejet d un homme comme en 2004. Si votre theorie etait fondee, on aurait d ailleurs du assister a une vague rose pour respecter la logique d alternance observee depuis 30 ans.
Vous affirmez que les centristes trahiraient leurs convictions en rejoignant la majorite presidentielle. J y vois la coherence et le respect de leur electorat, puisqu ils ont ete elus avec des voix de centre droit ou le travail est une valeur centrale.
Il faut se souvenir que la 5e republique a ete fondee en reaction a la 4e, ou les maneuvres d appareils politiques parlementaires aboutissaient a la paralysie de l Etat. Doit on revenir a ces vieux demons par idealisme democratique, donnant le pouvoir aux minorites plutot qu a la majorite ?
Vous affirmez encore que ce serait la demagogie qui aurait motive les choix des arbitrages d impots proposes par le nouveau gouvernement. Or ces choix sont en rupture nette avec ceux des predecesseurs, qu ils soient de droite ou de gauche. La TVA sociale et le plafonnement de l ISF sont des choix visiblement non demagogiques puisqu ils n entretiennent pas l illusion qu une minorite peut financer a elle seule les besoins de toute la population. Ce sont des choix pragmatiques bases sur l experience...d autres pays europeens.
Vous affirmez que les idees du FN sont reprises par la nouvelle majorite. Or je constate une volonte de s integrer a nouveau a la communaute europeenne, loin de l isolationisme nationaliste. La notion d identite nationale a pour but d aider l immigration choisie a s integrer a la communaute nationale pour eviter la ghettoisation et non de l exclure. Seule la mauvaise foi partisane peut arriver a coup d amalgames a une conclusion inverse.
Vous affirmez que les changements prones par le gouvernement et soutenus massivement par l electorat sont des changements cosmetiques alors que la rupture avec l idee d Etat providence et la demagogie sociale a credit sont de vraies revolutions culturelles devant amener a la responsabilisation de l individu et donc a un nouveau dynamisme collectif. Il s agit donc bien d une volonte de reformes profondes de structures et des mentalites pour revenir aux valeurs industrieuses francaises fondamentales qui donnaient autrefois une capacite d influence a notre pays dans le monde.
Votre article, s il peut servir de servir eventuellement de pensement pour ceux qui sont en desaccord avec la volonte de revolution culturelle exprimee par la majorite des Francais, gagnerait en credibilite s il ne cedait pas a la facilite du copie colle des arguments electectoraux des partis defaits par leur conformisme ideologique et leurs incoherences internes.
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snoopy86 11 juin 2007 23:35Excellent commentaire
Si l’on est démocrate on doit admettre que la voix du crétin-zappeur-téléinfluençable-amateur de foot et de starac-buveur de Kro compte autant que celle de l’auteur ( peu importe d’ailleurs pour qui il a voté)
Je vois dans cet article une remise en cause pure et simple de la démocratie.
Si l’auteur veut faire le bonheur des gens malgré eux, il aura une nouvelle chance dans 5 ans.
En attendant qu’il se résigne à accepter le résultat des urnes.
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@ L’enfer c l’autre
Excusez-moi, mais j’ai la conviction que le « crétin-zappeur-téléinfluençable-amateur de foot et de starac-buveur de Kro » correspond complètement au profil de l’électeur communiste, frontiste ou socialiste. En général, le prolo inculte, sale, agressif et simplet ne vote pour un parti qui raconte de la merde. Tous les gens éduqués que je connais ont voté soit Bayrou soit Sarko. Le « beauf » est davantage socialo que sarkozyste.
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NPM 11 juin 2007 23:48Pas mieux !
D’ailleur, sarkozy fut donné gagnant sans discontinuer plusieurs mois avant l’election, et le coeur de son electorat s’est coagulé vers 2003/2004...
Par ailleur Royale était « a peine » démago à fond.. Or c’est tout de même Sarko qui a gagné. Donc vous devez être triste de ne pas pouvoir mettre la main dans la poche des autres pour leur piquer leur argent, mais c’est ainsi. Si vous voulez consommer, va falloir travailler.
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L’ENA n’a pas été créé par la gauche, mais par le général de Gaulle lui même.
Fustiger, à juste titre ou non l’ENA dont sortent beaucoup de cadres de l’UMP -ou PS- fait parti de l’analyse parcellaire qui nous amène aux résultats d’aujourd’hui.
L’ENA est nuisible, à mort l’ENA, mais pas à mort ceux qui l’ont pourri par leur façon d’être !
Le footeux de base, zappe, oublie vite, bois beaucoup, et perd souvent sa lucidité. Certes, il vote, il s’exprime, mais est-ce une raison pour le créditer d’une analyse soi disant légitime alors qu’il sera le premier à brailler à l’injustice lorsque l’on sifflera penalty contre son camp ?
La question n’est pas tant de savoir si le contenu de mon article est « bon », mais plutôt d’analyser si nos choix commun le sont : je n’ai pas d’à priori, je juge par les actes et par les méthodes.
Et pour le moment, à part les susucres attrappes électeurs, je ne vois que de grosses gamelles à l’horizon. Certains fustigeaient DSK lorsqu’il proposait une hausse de la TVA et maintenant voilà qu’elle est devenue tolérable, alors même qu’elle sera payée pour couvrir les « primes » à l’électorat fidèle.
La politique représentative est sensée servir l’intérêt général, pas une somme d’intérêts particuliers.
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NPM 12 juin 2007 00:00« L’ENA est nuisible, à mort l’ENA, mais pas à mort ceux qui l’ont pourri par leur façon d’être ! »
Et voila les délires démago Bayroutistes qui reprenne !
Laissez donc tranquille l’ENA, qui de toute façon, n’interresse plus l’élite.
« Certes, il vote, il s’exprime, mais est-ce une raison pour le créditer d’une analyse soi disant légitime alors qu’il sera le premier à brailler à l’injustice lorsque l’on sifflera penalty contre son camp ? »
Il n’y a pas de « camp ».
« La question n’est pas tant de savoir si le contenu de mon article est »bon« , mais plutôt d’analyser si nos choix commun le sont : je n’ai pas d’à priori, je juge par les actes et par les méthodes. »
Vous jugez alors que le futur gouvernement n’a encore rien fait ???? A peine faux cul, non ? Un gouvernement, ca se compte en années ou décénies avant d’en voir les résultats.
« La politique représentative est sensée servir l’intérêt général, pas une somme d’intérêts particuliers. »
Exactement. Le programme de Sarkozy représente l’Interet Général, par définition, et vos histoires des interet particulier, par définitions aussi : ainsi en on décidé les citoyens.
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L ENA n est pas nuisible en tant que telle, elle forme des hauts fonctionnaires a traiter des dossiers complexes. Ce qui est nuisible, c est le manque de diversite de la representation politique des partis amenes a diriger qui tend a couper le microcosme politique de son electorat, a faire adopter des discours d opposition de facade alors qu on partage les memes interets et le meme carnet d adresse, favorise l extremisme par effet d exasperation de l incoherence entre les discours et les actes.
Contairement a ce que vous affirmez, la democratie dans les faits represente bien l addition des egoismes particuliers de la MAJORITE de la population afin d eviter qu une minorite detourne le bien public a son profit au nom de principes federateurs qu elle ne respecte pas. J ajouterai que la richesse et la capacite d influence d une nation resulte aussi de l addition des motivations individuelles : ce n est pas de l ideologie mais un simple constat historique.
Si par « electorat fidele » vous entendez les fiches de l ISF, le demi million de foyers contributeurs a la demagogie marxiste ne suffisent pas a faire une majorite. Le bon sens indique simplement que priver une personne de plus de 50% de ses revenus est alienatoire et decourage l envie d entreprendre. Bon sens que l on retrouve chez tous nos voisins europeens et qui nous fait tant defaut depuis 40 ans. C est pourquoi il nous faut moins d hommes de livres et plus d hommes de terrain dans notre representation legislative et executive.
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Suite aux 2 réactions ci-dessus :
- Pour l’ENA et le « quote », il fallait bien sûr comprendre l’ironie de la phrase : le problème ce n’est pas l’ENA mais les personnes qui en sortent, et donc la reproduction mimétique de ceux qui y rentrent.
- Le corollaire, effectivement, c’est d’aboutir à un panel de dirigeants qui ne sort pas exclusivement de l’ENA, qui a fait du TERRAIN (je suis le premier à le dire) et qui finallement arrive avec des idées « sans à priori » dans un monde très normé.
- Sur l’aspect ISF, je confirme le fait que cet impôt est inadapté parce qu’il touche le patrimoine et non les revenus. Par contre, quand on se fait tamponner 50% de revenu, c’est qu’on doit vraiment pas être à plaindre. Je pense par conséquent qu’il serait grand temps de reforger cet impôt dans un impôt sur le revenu moins « supercherie » qu’actuellement, et surtout de regarder ailleurs que sur ce petit problème de « riches » : je pense qu’il y a aussi d’autres questions qui méritent toute l’attention.
Je ne suis pas « favorable » à un impôt anti-riche, mais bien plus à une régulation des excès de rémunération indus, du type « consultant », surtout auprès du secteur public, consultants qui sont les premiers à se plaindre de payer trop d’impôts alors qu’ils facturent outrageusement.
Quand on y regarde de plus près, à qui la « faute » ? A celui qui en demande trop ou à l’Etat qui en récupère trop ?
Je résume donc : Je partage en parti vos propos, mais, de grâce, cessons les analyses café du commerce superficielles et allons chercher les causes : on se rendra vite compte que derrière le bouclier fiscal se cache surtout une parole bien démago... Combien ont été concernés en 2006 ? 400 foyers paraît-il...
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NPM 12 juin 2007 11:18« Le corollaire, effectivement, c’est d’aboutir à un panel de dirigeants qui ne sort pas exclusivement de l’ENA, qui a fait du TERRAIN (je suis le premier à le dire) et qui finallement arrive avec des idées »sans à priori« dans un monde très normé. »
N’importe quoi. Encore heureux qu’ils savent et vous pas ! C’est pour ca qu’on les payes !
« Sur l’aspect ISF, je confirme le fait que cet impôt est inadapté parce qu’il touche le patrimoine et non les revenus. »
Vous savez ce que signifie ISF ??
« Par contre, quand on se fait tamponner 50% de revenu, c’est qu’on doit vraiment pas être à plaindre. »
Ridicule. Un simple salarié se fait « tamponner » 76%. Donc les 50% c’est sur ce qui reste, ca qui fait donc déja pas mal, hein.. Par ailleur le gens ne paye pas en %, mais voit bien ce que cela leur coute réellement !
« et surtout de regarder ailleurs que sur ce petit problème de »riches« : »
Non, les riches sont les plus important. Donc leur problémes le sont aussi.
« on se rendra vite compte que derrière le bouclier fiscal se cache surtout une parole bien démago... Combien ont été concernés en 2006 ? 400 foyers paraît-il... »
50.000 foyers étaient concerné, mais moins de 2000 l’on réclamés (des fous !), car bien sur personne ne peut faire confiance à l’Etat français et à ses fonctionnaires. Si vous réclamez le bouclier, vous serez en représailles controlé ! Donc, rien que pour le temps perdu, (sauf si vous avez des avocats sous le main, peut être) ca ne vaut pas le cout, et mieux vaut émmigrés dans un pays normal.
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« la politique est devenue un objet de consommation. »
Je crois que tout est dit avec cette phrase. De l’empire romain à la France moderne, on en est toujours à « du pain et des jeux » ou satisfaire les besoins primaires du peuple (dont en font pas parti, bien entendu, la plupart de nos gouvernants)
Le marketing électoral est de loin le poste le plus important dans le budget de la campagne électorale et les grands partis s’arrachent les grands communicants capables de lobotomiser le plus d’électeur possible avec slogans publicitaires et promesses clés en main facile à comprendre par tout le monde. Quant ils perdent, à l’image de Jospin en 2002, on critique la communication... si ça c’est pas une preuve !
Le citoyen achète un candidat comme il fait ses courses au supermarché, allant au moins cher, en croyant au meilleur rapport qualité/prix et bien entendu se faisant « baiser » par les informations mensongères sur l’emballage et le packaging multicolore.
Bref, l’auteur clame que le PC est enfin rangé aux oubliettes, tout comme les autres partis politiques hors nome. Mais justement, ce désintérêt pour des politiques qui pensent autrement qu’avec leur portefeuille et leurs intérêts matériel à (très) court terme, n’est-il pas une conséquence de la crétinisation de la politique ? N’y a t-il plus d’espace pour penser autrement qu’en terme de profit à cour terme, d’enrichissement personnel, de consommation ?
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Moi je ne suis pas tres inquiet .La représentation que l’on ettouffe à l’assemblée , on la retrouve tot ou tard dans la rue .....
Wait and see
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@ Chris « Moi je ne suis pas tres inquiet .La représentation que l’on ettouffe à l’assemblée , on la retrouve tot ou tard dans la rue ..... »
Ouais, mais en lisant les posts ici et là, la « rue » est surtout considéré comme un élément anti-démocratique qui conteste les résultats démocratiques sortis des urnes. Ce ne sera plus comme avant, car dorénavant les manifestants seront stigmatisés durement et, le cas échéant, peuvent être criminalisés
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NPM 12 juin 2007 10:33Surtout il n’y a rien d’étouffé : les français auront voté 4 fois cette année !
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Ce qui n’est pas le cas ici, où, si tu lis le fil, on développe l’idée que plus l’électeur vote à droite, plus il est influencé, et donc la démocratie n’est pas respectée...
Pour moi, je pense que le seul déni de démocratie dans ces législatives, ce sont les triangulaires, qu’elle soit droite-droite-gauche ; ou bien gauche-gauche-droite : on arrive à des situations aberrantes ou un député est élu par une circonscription très majoritairement de l’autre bord.
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Il y a comme une recherche de bouc émissaire dans cet article. Il faudra s’y faire, la démocratie n’est pas parfaite, parfois il arrive que ce soit l’autre camp qui gagne. C’est embêtant on ne peut plus dire « le peuple pense que... » pour justifier ses discours. Alors voilà, on dit que le peuple se trompe... oups non... déni de démocratie, le peuple a été trompé.
Vraiment trompé ?
Le fond du discours de Sarkozy est « Je veux faire un certains nombre de réformes, il est possible de le faire (malgré les syndicats). Je veux plus de sécurité. l’objectif final étant le plein emploi »
C’est simple et compréhensible, et il va le faire. La nature des réformes ? elles ont été dites avant. Le plein emploi, les français n’y croient pas vraiment.
Où est la tromperie ?
Les effets de bord des réformes ? là aussi je pense que personne n’est dupe. La présidentielle finalement est une façon de dire « chiche, essaye-voir, on jugera dans 5 ans » et les législatives une façon de dire « voilà, tu as la majorité, tu n’auras aucune excuses dans 5ans »
La démocratie c’est aussi cela : pas un compromis impossible entre 60 millions de personnes. Mais un choix d’une ligne, la plus majoritaire, avec une sanction possible au bout de 5 ans.
Le complot des médias et des sondeurs, un beau bouc emissaire. Les pauvres sondeurs, quand ils se trompent, on les accuse d’incompétence ou truquer les chiffres, quand ils tombent juste on prétend qu’il font l’élection ! Terrible quand même.
Quant à la presse, les journalistes de gauches ils sont là, ils parlent, ils écrivent. Que faisait libération ? le monde ? marianne ? Que n’a-t-on pas entendu dans la presse à la télé sur internet, sur le sarko-facho ? Certe au final, ce ne fut pas efficace, mais il faudrait plutot regarder la stratégie plutot que de crier à la manipulation.
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@ l’auteur
S’il est évident que les dernières présidentielles ont déchainé les passions, je trouve pour autant votre système d’analyse étonnant.
Cette nouvelle façon d’analyser les résultats non plus en pourcentage des voix exprimés mais en pourcentage des inscrits parait falsifiée et surtout bien commode.
Donc maintenant, à l’issue de chaque élection, les gagnants vont parler des voix exprimés et les perdants des voix inscrites ???
En 1981, je me réjouissais de l’élection de François Mitterrand et je ne me rappelle pas avoir entendu l’opposition dire : « il n’a pas fait 51.76 mais seulement 43.16% (des inscrits), donc il n’est pas représentatif des français ».
Autant je suis partisan de la comptabilisation des votes blancs qui sont une expression (« je me suis déplacé pour voter mais aucun candidat ne me convenait ») autant un abstentionniste tourne le dos aux élections et à leurs résultats.
Peut-on imaginer technique plus malhonnête de détourner le résultat d’une élection ? Quand un individu s’abstient de voter, sa voix n’est pas comptabilisée et il s’en remet pour les élections à ceux qui eux, vont assumer leur devoir citoyen et aller aux urnes. Si l’abstention est un critère d’analyse d’une élection, les abstentionnistes n’ont pas vocation à devenir des « électeurs fantômes » à qui on peut faire dire ce que l’on veut.
Autre point, quand le PS a remporté une victoire magistrale aux dernières régionales, votre premier réflexe a-t-il été de penser que les médias étaient responsables de ce résultat ? Prétendre quand la gauche gagne qu’il s’agit d’une saine expression populaire et quand la droite gagne, que les électeurs sont manipulés est un raccourci encore une fois bien commode.
Je vous rejoins par contre sur deux points : nous gagnerions à avoir une STRICTE limitation du cumul des mandats, ainsi qu’une interdiction pure et simple de se présenter à tout mandat électif quand on a été condamné par la justice. Cela aiderait en effet à assainnir et renouveler la classe politique.
Cordialement
Dragoncat
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si je partage en partie votre analyse, je voudrais quand meme appuyer l’auteur par un fait significatif de la derive actuelle
apres avoir epluché les resultats de l’election presidentielle, il apparait que sarko a ete elu uniquement grace aux votes des vieux, c’est a dire que la france active a choisie sego
alors loin de remettre en question le principe meme de la democratie et le droit du vote, on peut quand meme etre en droit d’avoir quelques inquietudes sur notre avenir
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@ Goc
Outre que l’argument est faux et qu’il ne résiste pas à une analyse chiffrée, il est choquant par son mépris des anciens.
Des débats au ras des paquerettes ont déjà eu lieu sur ce thème sur Agoravox comme ailleurs. Il est révélateur d’une vacuité dans l’argumentation.
Et à supposer que l’argument soit valide, que doit-on en déduire pour les perdants ?
- Qu’il faut interdire aux « vieux » de voter ?
- Que l’on détient la vérité jusqu’à un âge limite ?
- A partir de quand est-on sénile selon vous ? 50 ? 40 ? 30 ?- Les pro-sarko doivent-ils a contrario en déduire que les jeunes votent avec leurs pieds ?
Le recours à ce type d’argument est bien plus inquiétant pour la démocratie que les classes d’âge du vote 2007.
Cordialement
Dragoncat
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NPM 12 juin 2007 12:51« c’est a dire que la france active a choisie sego »
Ni les jeunes ni les fonctionnaires ne sont actifs !
Ah HA HA HA !!
Sego, c’est la France des planqués et des privilégiers.
En plus, vous voulez être solidaire, alors je ne vois pas le probléme !
surtout, il est prouvé que les jeunes n’utilise pas leur cerveau. Ils sont noyé par des émotions, instables, et ne peuvent voir qu’un seul coté d’un probléme, contrairement au plus ancien. En plus ils ne sont pas installé dans la vie, ce sont des marginaux sans expérience de la vie réelle. Ca serait moi, il n’y aurait pas le droit de vote avant 25 ou 30 ans.
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Merci pour vos congratulations sur la jeunesse.
J’imagine que vous avez dû apprécier la vôtre et plus encore, je n’aimerais pas être là où vous en êtes dans votre tête.
Oui, les jeunes ont des espoirs, contrairement à des « vieux cons » au sein desquels vous semblez vous complaire à exister : ces espoirs, ce sont des rêves, des idées, de la critique, du changement.
S’il n’y avait pas ces « jeunes », et pire encore, si on leur otait le droit de vote alors que ce sont eux les premiers qui devraient s’exprimer face à une société de « planqués » dont vous aussi faîtes probablement parti, alors vous seriez vite dans un beau pays sans cris et sans joie.
Sans jeunes, vous ne pourriez même pas regarder vos matchs de foot !
Allons allons, vieux grigou provocateur, il est grand temps de comprendre que vos propos déplacés n’ont pas de place, et encore moins de pertinence, dans un monde qui change.
Vous faîtes parti du passé, et c’est à cause de personnes qui raisonnent comme vous que la démocratie est « en otage ». Vous critiquez, mais que faîtes vous donc ?
Vous croyez argumenter, alors que vous provoquez. Par conséquent, je vous réponds, et très clairement, au lieu de fustiger tout ce qui ne vous ressemble pas -séniors compris- cherchez plutôt à vous remettre en question.
Merci.
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La France est en ce moment une Monarchie Républicaine.
Elle était encore récemment un Etat Fasciste.
Mais s’il y a une chose que la France n’a jamais été, c’est une Démocratie. L’espoir d’une Démocratie en France s’est éteint, peut-être à jamais, après l’échec de 1789.
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@ Arturh
Vous avez oublié de signaler le moment ou nous étions sous domination martienne !!
Je ne sais pas ce que vous avez fumé mais ça m’intéresse, ça a l’air d’être de la bonne...
Cordialement
Dragoncat
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Tiens, c’est la meilleure de la journée, celle là j’en ai encore mal aux côtes, d’avoir trop rigolé...
Récemment un état fasciste : quand ? pendant l’occupation allemande ? Après ? Booooouh, la vilaine histoire, les pabô social-traîtres...
Et l’échec de 1789, il a été consommé à quel moment ? Par qui ? Qui a trahi, qui a vendu ?
Soyez un peu plus précis dans vos diatribes, l’on s’y perd !
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« les Français ont massivement soutenu le 6 mai 2007 »
Avec le taux d’abstention, il faudrait préciser que ce sont 1 personne sur 4 qui ont voté « massivement » pour la droite. Donc ce ne sont pas les français qui sont allées voter massivement ce dimanche pour la droite...
Hormis cela, article top !
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Euh, n’étions-nous pas le 10 juin, dimanche, plutôt que le 6 mai ? Ou bien n’ais-je pas compris le sens de votre propos ?
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Argh... Je me suis laissé trompé par le chapeau de Mr. Mon propos concerne plus les législatives du 10 juin (exact !) que la présidentielle du 6 mai... Reste que l’idée est là.
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Il ne me semble pas que ce soit particulier à la démocratie française :
« Conformément aux habitudes de ces dernières années, les campagnes électorales de 2004 (aux USA NdT) ont été organisées par l’industrie des relations publiques, dont la vocation normale est de vendre du dentifrice, des médicaments de confort, des automobiles et d’autres marchandises. Son principe fondamental est la tromperie. La publicité a pour mission de miner les libres marchés qu’on nous apprend à admirer, ces entités mythiques où des consommateurs informés font des choix rationnels. Dans de tels cadres les entreprises se limiteraient à donner des informations sur leurs produits : bon marché, facile, simple. Elles n’agissent pas ainsi, ce n’est pas un secret. Elles dépensent ces centaines de milliards de dollars par an pour projeter une imagerie visant à induire en erreur le consommateur. Tout le monde en convient : tel est l’objectif de la publicité - et non d’apporter de l’information. [...] De plus -Veblen l’a souligné il y a longtemps -, l’une des premières tâches de la propagande d’entreprise est la « fabrication des consommateurs » activité qui consiste à induire « tous les symptômes classiques du totalitarisme d’état : atomisation, irrationalité et apathie politique, perte de sens et banalisation de procédures politiques prétendument démocratiques, frustration croissante de la population, etc ... ». »
Noam Chomsky « Les Etats manqués ».
« A certains égards, la médiocrité du débat et du choix lors des élections évoque plutôt les Etats communistes à parti unique qu’une authentique démocratie. »
Robert W. McChesney « Préface à »Le Profit avant l’Homme« ».
Il est de bon ton de critiquer notre système, mais on peut regarder ce qu’il se passe ailleurs et n’y trouver guère mieux.
D’autre part les bilans des IIIème et IVème Républiques se soldent par 2 guerres mondiales, des colonisations et décolonisations meurtrières, le tout dans une instabilité politique totales, des scandales et de la corruption incessants ... relisez les journaux de l’époque !
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« Il est de bon ton de critiquer notre système, mais on peut regarder ce qu’il se passe ailleurs et n’y trouver guère mieux. »
Reste à regarder où c’est mieux...
« D’autre part les bilans des IIIème et IVème Républiques se soldent par 2 guerres mondiales, des colonisations et décolonisations meurtrières, le tout dans une instabilité politique totales, des scandales et de la corruption incessants ... relisez les journaux de l’époque ! »
Point de vue franco-français donc culturellement passéiste et auto-complimenteur (par rapport à « moins bien », pas très idyllique ça). Mais si vous aviez regardé, lu, ce qui se passe mieux ailleurs maintenant et à la même époque, vous auriez constaté qu’il n’y eut pas d’autre guerre mondiale par contre les guerres du Vietnam et autres oui, maintenant l’Irak = une répétition de l’Histoire pour les conséquences. Sarkozy élu quatre ans plus tôt aurait foncé tête baissée avec Bush, serit aujourd’hui en recherche très égotique de s’en sortir la tête haute ; les morts non occidentaux resteront quant à eux à jamais anonymes au lieu d’être reconnus victimes de Saddam Hussein (maigre consolation mais quand même).
Colonisation excepté économique avec les mêmes dégâts, l’arme est différente... pour autant que les troupes ne débarquent pas sous des prétextes divers.
Instabilité politique totale : quels sont vos points de comparaison ?
Pour ce qui est de la décolonisation, les colonisateurs ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes mais la repentance n’est guère à l’ordre du jour depuis un mois et plus quand on met principalement en évidence les apports positifs. Pour comparaison : je croise régulièrement des intervenantts vantant les autoroutes construites « par » Hitler, le « travail pour tous » ; on connaît la suite mais ceux de l’époque n’avaient pas le recul que l’on a, quel est le nôtre sur notre situation actuelle et les risques évidents du pouvoir dans une seule main ?
Pour les scandales et corruption incessants, il me semble qu’il n’y a guère de différence. Il serait bon de repasser à l’article sur l’Ethique en politique laquelle, y disais-je, doit passer obligatoirement par l’électeur puisque nos élus représentant prétendûment « l’exemple venant d’en haut » n’en ont cure sans mettre tout le monde dans le même panier : perso, je ne vote jamais pour un élu ayant été condamné, c’est ma sanction personnelle.
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Pas si risible que ça... En cours d’assise, on confie bien nos vies à des jurés choisis dans une liste établie par voie de tirage au sort !!!!
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Effectivement on peut discuter sur la démocratie qui n’est pas respectée en France et sur ce qu’il conviendrait d’améliorer pour se rapprocher de la démocratie.
Cependant dans cet article je voudrais relever juste la citation suivante : « Il suffit de voir la composition de l’Assemblée nationale, qu’elle soit de 2002 ou de 2007, l’hégémonie d’une classe d’âge masculine, de plus de 50 ans et blanche, écrase tout le reste. »
Si je comprends bien, ce qui est mis en cause dans cette phrase, c’est :
- La proportion de députés de sexe masculin,
- La proportion de députés de plus de 50 ans,
- La proportion de députés Blancs.Si la répartition par sexe et par âge des députés devait être faite selon la répartition par sexe et par âge de la population française, les statistiques officielles de l’INSEE, établies à partir des recensements officiels, fourniraient les critères de répartition valables, par définition impartiaux.
Si la répartition raciale des députés devait être faite selon la répartition raciale de la population française, combien faudrait-il de députés Blancs ?
Quel devrait-être le pourcentage des non-Blancs parmi les députés dans l’Assemblée nationale et selon quelle répartition : combien de Noirs, combien d’Arabes, combien de Jaunes etc. ?
Une fédération des associations qui agissent en faveur de Noirs a été créée en 2005. Elle donne le nombre de 5 millions de Noirs en France en 2005. Donc 8 % de la population française. Citation : « Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré ». Lien :
http://rfi.fr/actufr/articles/071/article_40069.asp
Concernant le nombre des Noirs en France nous avons donc une information publiée par les associations qui représentent les Noirs. Concernant les pourcentages que représentent les autres groupes raciaux, les sources d’information sont moins catégoriques.
Les Arabes sont certainement plus nombreux que les Noirs puisque leur immigration massive a démarré avant celle des Noirs. Les Arabes représentent-ils 15 % de la population française ?
Ensuite il y a aussi par exemple les Jaunes et il y aussi les métisses etc.
Selon certaines estimations la population française compterait deux tiers de Blanc et leur proportion est en diminution.
L’INSEE ne fournit pas de chiffres officiels concernant la répartition raciale des habitants de la France.
Alors que dans d’autres pays les recensements fournissent des informations sur la répartition raciale de la population. Lien sur les statistiques raciales officielles du Bureau du recensement américain (U.S. Census Bureau). La structure raciale de la population américaine est donnée en page 3 du document : http://www.census.gov/prod/2001pubs/c2kbr01-1.pdf
La question concernant l’Assemblée nationale française est :
Si vous estimez que les députés doivent représenter la répartition raciale de la population, alors selon quels pourcentages devraient être répartis les députés d’après le critère racial ?
Combien faudrait-il de députés Blancs par exemple ? Combien faudrait-il de députés Noirs ? Etc.
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Je pense que ce que voulais souligner l’auteur c’était plus la domination de ce « député type » non-seulement chez les élus mais aussi et surtout chez les candidats. Evidemment, on va me rétorquer : « mais la LCR, les Verts, le FN, même, avaient présenté des candidats correspondants à la diversité française dans son ensemble ! ». Certes, oui. Seulement, le propre de ces partis c’est de n’avoir que bien peu d’élus, et toujours les mêmes. On peut se permettre de présenter n’importe qui (avec l’espoir que les idées battrons l’image, qu’il y aura un renouvellement réel, la sincérité de cette entreprise n’est pas le sujet) quand on sait qu’il n’y a qu’une chance infinitésimale d’avoir des élu(e)s.
En revanche, les formations qui ont l’espoir d’avoir des élus (UMP, PS, principalement) jouent sur l’image à fond. Qu’est-ce qui, aujourd’hui encore, fait bien ? Un homme blanc d’une cinquantaine d’années issu des hauts milieux de la société. L’archétype du « notable », quoi. Et pourquoi cette image de l’homme respectable type est toujours la même qu’il y a une cinquantaine d’années ? Là est la vraie question, je pense.
Enfin bon, d’un côté, on nous avait promit « la rupture », de l’autre « le changement » et au milieu « une nouvelle donne »... peut mieux faire !
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@ arturh (IP:xxx.x68.119.98) le 12 juin 2007 à 11H00
« La France est en ce moment une Monarchie Républicaine. »
« Elle était encore récemment un Etat Fasciste. »
« Mais s’il y a une chose que la France n’a jamais été, c’est une Démocratie. L’espoir d’une Démocratie en France s’est éteint, peut-être à jamais, après l’échec de 1789. »
Ceci est une vérité absolue « arturh » ! La démocratie a d’abord été étouffée par la bla bla grec, comme d’ailleurs l’ont été toutes les idéologies supérieures qui auraient dû et pu améliorer la condition humaine ! Il faut dire qu’à chaque esquisse d’une Révolution il y’a eu automatiquement l’amorce d’une contre Révolution, c’est une sorte de résistance au changement, un poids d’une incroyable inertie !
A la Renaissance c’était principalement la France qui avait récupéré les idées maîtresses ou si vous voulez ce qui restait des vieux concepts libérateurs ! Mais au moment des grandes effervescences, suite à l’accumulation d’un savoir humain nécessaire et suffisant pour basculer concrètement vers le Monde des Lumières, il y’a eu cette Révolution immédiatement étouffée par les réactions que l’on sait ce qui avait fait basculer la situation vers la terreur généralisée créant ainsi une atmosphère de crainte et de suspicion... La machine de Guillotin a eu le dernier mot en coupant toutes les têtes qu’il ne fallait pas couper ! Napoléon avait fait le reste en semant la terreur et le terrorisme en Europe et dans le Monde, l’échec était total, pour preuve cette France des Droits machin et qui est en ce moment même le seul pays colonisateur et usurpateur des Terres étrangères dans l’Univers ! Paradoxe des paradoxes !
Les « Droits de l’homme » avaient signé un pacte de non dénonciation avec la politique expansionniste et l’esclavage pendant de longs siècles...jusqu’à ce que l’autre petit homme pareil à Napoléon commença à soumettre l’Europe et le Monde !
La guerre mondiale avait, en quelque sorte, remué les consciences mais la haine avait instauré la guerre froide qui dura de longues décennies durant lesquelles se fomenta la honteuse stratégie de la dissuasion sataniquement nucléaire ! Les « Droits de l’homme », pourris sur les vieux papyrus couvaient hypocritement dans au fond des tiroirs des Républiques intelligentes et de l’inutile Institution onusienne ! Le vote des Nations est systématiquement annulé par le veto des vautours. Tu parles de droits, homo sapiens sapiens stupide et sans sapience !
Et aujourd’hui ? L’homme s’étant affranchi de ses devoirs, il a avalé les droits d’autrui ! L’argent est devenu loi, la corruption la seule vertu, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour se débarrasser de tous les principes religieux et retrouver rapidement la culture du bouc émissaire...retour à Babylone !
La politique a pollué la science au point de faire de l‘Universalité acquise une mondialisation bâtarde qui fait de jour en jour la promotion des idées minables ! L’ancienne propagande, faisant dans le classique et apprivoisant les nouvelles technologies, a franchi la dernière étape de son évolution pour devenir une Entreprise diabolique de la Désinformation ! Les médias, l’arme absolue, conditionnent le climat politique ! On en est là aujourd’hui et vous avez tout à fait raison de constater le leurre démocratique ! Si démocratie il y’a, comme le pense naïvement la majorité on se demande bien qui confisque les droits des individus et des sociétés...
La démocratie veut dire que l’homme politique n’est pas un surhomme, il vient de la masse, il retourne à la masse et il doit être remplaçable à tout moment durant l’exercice de ses fonctions, en un mot il est réellement au service de la Nation ! Quand tous les dirigeants auront rempli leurs devoirs et leurs engagements en respectant et en faisant respecter les Lois alors les droits des individus et des sociétés se trouveront en abondance !
Lorsque la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS DE L’HOMME » sera promulguée, la Démocratie naîtra effectivement pour le plus grand bonheur de l’Humanité !
MOHAMMED.
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NE CENSUREZ PAS MON COMMENTAIRE ? C’EST HONTEUX !
@ arturh (IP:xxx.x68.119.98) le 12 juin 2007 à 11H00
« La France est en ce moment une Monarchie Républicaine. »
« Elle était encore récemment un Etat Fasciste. »
« Mais s’il y a une chose que la France n’a jamais été, c’est une Démocratie. L’espoir d’une Démocratie en France s’est éteint, peut-être à jamais, après l’échec de 1789. »
Ceci est une vérité absolue « arturh » ! La démocratie a d’abord été étouffée par la bla bla grec, comme d’ailleurs l’ont été toutes les idéologies supérieures qui auraient dû et pu améliorer la condition humaine ! Il faut dire qu’à chaque esquisse d’une Révolution il y’a eu automatiquement l’amorce d’une contre Révolution, c’est une sorte de résistance au changement, un poids d’une incroyable inertie !
A la Renaissance c’était principalement la France qui avait récupéré les idées maîtresses ou si vous voulez ce qui restait des vieux concepts libérateurs ! Mais au moment des grandes effervescences, suite à l’accumulation d’un savoir humain nécessaire et suffisant pour basculer concrètement vers le Monde des Lumières, il y’a eu cette Révolution immédiatement étouffée par les réactions que l’on sait ce qui avait fait basculer la situation vers la terreur généralisée créant ainsi une atmosphère de crainte et de suspicion... La machine de Guillotin a eu le dernier mot en coupant toutes les têtes qu’il ne fallait pas couper ! Napoléon avait fait le reste en semant la terreur et le terrorisme en Europe et dans le Monde, l’échec était total, pour preuve cette France des Droits machin et qui est en ce moment même le seul pays colonisateur et usurpateur des Terres étrangères dans l’Univers ! Paradoxe des paradoxes !
Les « Droits de l’homme » avaient signé un pacte de non dénonciation avec la politique expansionniste et l’esclavage pendant de longs siècles...jusqu’à ce que l’autre petit homme pareil à Napoléon commença à soumettre l’Europe et le Monde !
La guerre mondiale avait, en quelque sorte, remué les consciences mais la haine avait instauré la guerre froide qui dura de longues décennies durant lesquelles se fomenta la honteuse stratégie de la dissuasion sataniquement nucléaire ! Les « Droits de l’homme », pourris sur les vieux papyrus couvaient hypocritement dans au fond des tiroirs des Républiques intelligentes et de l’inutile Institution onusienne ! Le vote des Nations est systématiquement annulé par le veto des vautours. Tu parles de droits, homo sapiens sapiens stupide et sans sapience !
Et aujourd’hui ? L’homme s’étant affranchi de ses devoirs, il a avalé les droits d’autrui ! L’argent est devenu loi, la corruption la seule vertu, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour se débarrasser de tous les principes religieux et retrouver rapidement la culture du bouc émissaire...retour à Babylone !
La politique a pollué la science au point de faire de l‘Universalité acquise une mondialisation bâtarde qui fait de jour en jour la promotion des idées minables ! L’ancienne propagande, faisant dans le classique et apprivoisant les nouvelles technologies, a franchi la dernière étape de son évolution pour devenir une Entreprise diabolique de la Désinformation ! Les médias, l’arme absolue, conditionnent le climat politique ! On en est là aujourd’hui et vous avez tout à fait raison de constater le leurre démocratique ! Si démocratie il y’a, comme le pense naïvement la majorité on se demande bien qui confisque les droits des individus et des sociétés...
La démocratie veut dire que l’homme politique n’est pas un surhomme, il vient de la masse, il retourne à la masse et il doit être remplaçable à tout moment durant l’exercice de ses fonctions, en un mot il est réellement au service de la Nation ! Quand tous les dirigeants auront rempli leurs devoirs et leurs engagements en respectant et en faisant respecter les Lois alors les droits des individus et des sociétés se trouveront en abondance !
Lorsque la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS DE L’HOMME » sera promulguée, la Démocratie naîtra effectivement pour le plus grand bonheur de l’Humanité !
MOHAMMED.
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Citation de Mohammed (IP:xxx.x9.40.33) le 13 juin 2007 à 20H44 :
« ....pays colonisateur.... »
Mais on peut retourner cette question du « pays colonisateur » car qu’est ce que la colonisation ?
Le pays colonisateur n’est-il pas devenu colonisé ?
Il y a colonisation, quant à la population qui était présente avant eux, les arrivants imposent leurs règles, leurs mœurs, leur culture. Presque tous les immigrés Africains en France - Noirs ou nord-africains - sont musulmans. On en est à présent à la 3ème génération de ces immigrés musulmans Noirs ou nord-africains et au lieu d’assimilation, d’adaptation au peuple et à la terre d’accueil, on constate l’inverse : ils imposent le changement de la société française et européenne selon leurs critères. Des exemples sont nombreux, en voici quelques illustrations.
Au milieu du 20ème siècle, en France, croiser une femme habillée de façon musulmane était rarissime. Aujourd’hui, au début du 21ème siècle (de l’ère chrétienne), c’est devenu habituel et fréquent dans toutes les agglomérations françaises, et parfois très fréquent, de croiser une femme habillée de façon musulmane.
Le domaine de l’enseignement public français aussi est soumis à la progression de l’islam qui s’impose dans les programmes (présentation favorable de l’islam) mais aussi dans la manière d’être (habillement) et dans la mentalité des écoliers et lycéens (pratique du ramadan, pratiques sportives séparées entre les garçons et filles etc.). Les activistes musulmans ont obtenu des changements dans les habitudes internes des établissements scolaires français : plus de viande de porc dans les repas de certaines cantines scolaires etc. Les lycées musulmans commencent à fonctionner en France...
Les mosquées sont en construction en France. Dans les hôpitaux français, des incidents se multiplient car les musulmans exigent que les femmes musulmanes ne soient pas examinées par le personnel médical masculin.
En somme, les mœurs et les valeurs traditionnelles morales changent en France sous la pression des exigences musulmanes.
Il y a donc colonisation et elle est facilitée par le fait que les musulmans sont devenus une grande proportion de la population qui habite en France.
N’est-ce pas ?
Quant aux « Droits de l’homme » ..... les notions de « Droits de l’homme » et de « Démocratie » ne sont pas synonymes
Les « droits de l’homme » ne sont pas synonymes de la « démocratie ». Au mieux les diverses exigences exprimées par les lobbies qui font référence aux « droits de l’homme » ne peuvent qu’être admises « démocratiquement » si les citoyens le souhaitent dans leur majorité.
Il est devenu fréquent que divers groupes fassent pression sur la société, sur l’ordre établi, en exigeant que leurs revendications soient acceptées par respect des droits de l’homme.
Les groupes qui ont adopté ce mode opératoire de « l’appel aux principes des droits de l’homme » sont minoritaires, mais ce sont des minorités très actives et très présentes dans les médias et dans quelques cercles politiques, et par leur occupation incessante du terrain médiatique et politique elles ont du succès et elles finissent par imposer à la majorité des citoyens, à la société, leurs opinions, leurs points de vue ou leurs règles.
On pourra lire l’article « La démocratie est supérieure aux droits de l’homme ». Lien :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=23077
D’autre part qu’est-ce que la démocratie véritable ?
La définition la plus ancienne de la « démocratie » nous est parvenue à travers le discours de Périclès sont parvenus jusqu’à nous par l’intermédiaire de « l’Histoire de la guerre du Péloponnèse », écrite par Thucydide, contemporain de Périclès : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
La démocratie est assurée par deux conditions indissociables :
- La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.
- Toutes les décisions doivent être conformes aux désirs de la majorité des citoyens, donc toute décision doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer.On voit que la démocratie véritable n’est pas garantie par la seule représentativité des délégués politiques, si pendant leur mandat ils peuvent se permettre de prendre les décisions contraires à la volonté de la majorité du peuple. L’exigence fondamentale de la démocratie, c’est que les décisions politiques, les décisions qui concernent la communauté, doivent respecter la volonté majoritaire de tous les citoyens. On comprend que la démocratie véritable n’existe pas quand le pouvoir de décision politique aux mains des lobbies, quelle que soit leur forme.
En général en France on n’arrive pas à identifier la démocratie véritable peut-être parce qu’il semble que la confusion est entretenue volontairement sur le terme « démocratie ».
Il y a souvent une confusion entre les concepts de « démocratie représentative », « démocratie participative » et « démocratie directe ». La « démocratie représentative » et la « démocratie participative » ne sont que « l’oligarchie » déguisées sous une dénomination de « démocratie quelque chose ».
L’article « Démocratie participative et poids des lobbies » explique quelle est la démocratie véritable et quel est le seul pays où elle est mise en application. Lien :
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