Suite aux 2 réactions ci-dessus :
- Pour l’ENA et le « quote », il fallait bien sûr comprendre l’ironie de la phrase : le problème ce n’est pas l’ENA mais les personnes qui en sortent, et donc la reproduction mimétique de ceux qui y rentrent.
- Le corollaire, effectivement, c’est d’aboutir à un panel de dirigeants qui ne sort pas exclusivement de l’ENA, qui a fait du TERRAIN (je suis le premier à le dire) et qui finallement arrive avec des idées « sans à priori » dans un monde très normé.
- Sur l’aspect ISF, je confirme le fait que cet impôt est inadapté parce qu’il touche le patrimoine et non les revenus. Par contre, quand on se fait tamponner 50% de revenu, c’est qu’on doit vraiment pas être à plaindre. Je pense par conséquent qu’il serait grand temps de reforger cet impôt dans un impôt sur le revenu moins « supercherie » qu’actuellement, et surtout de regarder ailleurs que sur ce petit problème de « riches » : je pense qu’il y a aussi d’autres questions qui méritent toute l’attention.
Je ne suis pas « favorable » à un impôt anti-riche, mais bien plus à une régulation des excès de rémunération indus, du type « consultant », surtout auprès du secteur public, consultants qui sont les premiers à se plaindre de payer trop d’impôts alors qu’ils facturent outrageusement.
Quand on y regarde de plus près, à qui la « faute » ? A celui qui en demande trop ou à l’Etat qui en récupère trop ?
Je résume donc :
Je partage en parti vos propos, mais, de grâce, cessons les analyses café du commerce superficielles et allons chercher les causes : on se rendra vite compte que derrière le bouclier fiscal se cache surtout une parole bien démago...
Combien ont été concernés en 2006 ? 400 foyers paraît-il...