@arnes
Vous confondez la Déclaration d’Indépendance, qui ne dit rien d’autre (à propos des droits de l’homme) que :
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur »
Quant à la Constitution américaine de 1788, fruit d’un compromis laborieux, elle marque surtout la défiance vis à vis d’un état fédéral de la part d’états différents à bien des points de vue comme l’Histoire l’a montré moins d’un siècle plus tard :
Ce ne fut que le XIVème amendement (introduit après la guerre de Sécession soit après 1865) qui précisa :
« Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l’État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ou n’appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis ; ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relève de sa juridiction l’égale protection des lois. »
Donc en aucun cas la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ne saurait « copier » la Déclaration d’Indépendance américaine.
Quant à Alexis de Tocqueville, qui écrivit son « De la démocratie en Amérique » en 1835, il était partisan de l’élection du président de la République au suffrage universel, de plus c’était un ardent défenseur de la colonisation !
Il énonçait plusieurs risques de la démocratie : celui de la « tyrannie du plus grand nombre » et le conformisme
dont l’absence d’indépendance d’esprit et de liberté de discussion en Amérique.
Quand on se réfère à l’Histoire, autant la connaître.