je crains que tous les partis de par leur organisation est le même travers : des structures dont la réussite n’est pas liée à l’énergie et à l’investissement personnel de militants pour la défense d’idéaux ou de valeurs à travers un tissu social, mais la capacité de certains de s’en emparer.
Les parties sont devenus de vrais église pourvus de dirigeant de droit « politique », qui savent mieux que la base, ce que la base veux.
Une petite histoire fera plus qu’un long discours : je vote à pontoise et voici comment le PS a perdu :
- parachutage d’une édile d’un village du vexin profond, imposée sans s’intéresser au creuset de talent locaux (les pontoisiens sont ils si nuls en socialisme que l’on doive importer une édile d’un village distant de 40 km ?) ;
- elle zappe la réunion d’introduction au militant (ne voulait-elle pas gagner ? pensait-elle qu’ils étaient inutiles) ;
Et quand cela c’est su, cela c’est propagé largement en dehors du PS, et la victoire ne sera pas possible, car un militant pontoisien PS ou autre, est avant tout un pontoisien, un citoyen. Ce mépris de l’action locale est sidérant, on peut ne pas partager la sensibilité du PS, mais on partage le quotidien des militants. Mépriser les personnes de notre quotidien qui ont le courage de défendre leurs opinions, c’est mépriser tous ceux qui s’engagent à changer le quotidien.
Plus que révolté je suis triste.
Les militants ont confié l’espoir à leur parti, ce parti les méprise en retours.
Malheureusement, vu le coût d’une élection locale (30k€), la loi du financement des partis n’encourage que des structures bureaucratiques qui pour réussir ont plus intérêt à maximiser le court terme (présenter des valeurs fiables mêmes condamnées pour corruption) que le courage (renouvellement, diversité => risque d’échec accru ...).
Je crois malheureusement, que la politique n’appartient plus aux citoyens :(