Bigre, oser dire que la démocratie n’est pas le nec plus ultra politique... J’en connais qui vous rapidement se pencher sur votre cas.
Cas que vous aggravez en usant d’arguments, et d’arguments solides, en plus. aïe aïe aïe...
Une remarque, en passant : le marché aussi est un processus décisionnel. Ce n’est pas pour rien si les collectiviste de tous poils, adeptes du vote généralisé de tous sur tout, honnissent le marché. le maché donne à chacun son mot à dire (acheter ou pas). Sur le marché, l’abstention est la norme. La participation (l’achat) est libre, ne pas acheter peut être aussi bien vu (résistance à la « fièvre acheteuse »).
On peut dire du marché la même chose que de la démocratie : ni dans les familles, ni dans les entreprises, on ne prend les décisions en « achetant ». Et la démocratie est malade des achats de votes, aussi bien individuels que collectifs (via des avantages à telle ou telle catégorie, toujours qualifiée de « défavorisée » ou de « pénalisée » pour la circonstance).
En somme, ça nous fait au moins trois systèmes de décision qui coexistent et doivent coexister, chacun à sa place. Le vote, la dictature, le marché.
Le vote est aristocratique (on choisit le « meilleur » : aristo). La dictature est théocratique (« dieu a dit... »). Le marché est démocratique (le peuple se conduit seul, selon l’impulsion de chacun et non pas de ses dirigeants). Les trois ordres de l’ancien régime existent toujours, et une société qui prétendrait fonctionner sur un seul mode serait bien malade...