Droit de vote en question
On nous dit de voter, on nous dit que des hommes sont morts pour nous donner ce droit, on nous dit que celui-ci représente une avancée sociale fondamentale, déterminante... et pourtant je crois qu’il est temps de passer à autre chose.
J’ai déjà développé ce sujet dans Le peuple des connecteurs, ma thèse principale étant que voter pour des gens qui ne peuvent fondamentalement pas exercer le pouvoir n’a plus aucun intérêt, mais j’ai eu envie d’y revenir après le commentaire de Gérard Ayache à la suite de son dernier article sur AgoraVox.
Les féministes se félicitent encore de leur récente victoire : 1944 en France. Chaque mois d’avril, lors de la célébration de cet évènement, je ne peux m’empêcher de me révolter. Non parce que je suis contre le droit de vote des femmes, mais parce que je suis persuadé que le droit de vote n’est qu’un su-sucre pour nous tenir tranquilles, hommes comme femmes.
Nous vivrions dans une démocratie ? Mais la plupart d’entre nous passent le plus clair de leur temps dans des entreprises qui n’ont rien de démocratique. Votez-vous dans votre boîte ? Excepté pour les délégués syndicaux, votez-vous pour les décisions stratégiques, les recrutements, les licenciements, les promotions ? Non, ces choix s’effectuent suivant un mode plus ou moins dictatorial. Parfois la dictature est éclairée, mais elle reste dictature. Et comme dans toute dictature, les coups d’État sont monnaie courante.
Alors, pourquoi la démocratie et le droit de vote ne se sont-ils pas étendus à l’ensemble de la société ? Pour moi, il y a une réponse évidente : ça ne fonctionne pas. Et pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que voter revient toujours à choisir entre deux possibilités... comme si le monde était blanc ou noir.
Dans le business, ce n’est jamais comme cela. Dans la société ce n’est pas comme cela non plus. Les situations sont complexes, les questions ne sont jamais binaires, les solutions jamais évidentes. Il faut essayer des réponses, accepter de se tromper, faire marche arrière, repartir dans une autre direction. Il faut, en quelque sorte, imiter l’évolution biologique. Il n’y a jamais de question ni de réponse toute faite dans un monde complexe.
Vive l’abstention
Dès qu’il y a une élection, les journalistes se lamentent devant le faible taux de participation. Les hommes politiques s’accusent les uns les autres du désintérêt croissant des citoyens. Au contraire, je crois que nous devrions nous en féliciter. Si nous votons moins, c’est que nous comprenons que notre vote a de moins en moins d’utilité.
Dans une entreprise, quand un problème se pose, les gens compétents se réunissent et essaient de trouver une solution. En démocratie, on demande à tout le monde de donner un avis. C’est absurde. Il ne faut alors pas être surpris de voir les gens avec un peu de sens civique refuser de se mouiller. Soit on accepte de bosser le sujet, et on peut s’engager, soit on reste à distance. Et comme on ne peut pas bosser tous les sujets, on devrait s’abstenir de voter presqu’à tous les coups.
Si la démocratie veut grandir, elle doit dès lors accepter la multiplicité des problèmes et des réponses, elle doit devenir multidimensionnelle. Elle doit multiplier les scrutins et se féliciter qu’une poignée de gens compétents et avertis votent. Nous devons passer de l’échelle globale à l’échelle locale, du « tout le monde donne son avis sur peu de sujets » à « seuls ceux qui s’intéressent à la question donnent leur avis ».
Cette façon d’envisager la démocratie est aujourd’hui possible, avec l’aide la technologie. Nous devons aller en ce sens, vers plus de dynamisme. Finalement, le droit de vote se dissoudra, remplacé par un processus de décision continuel auquel tous les citoyens volontaires pourront participer.
Cela paraît impossible, mais certaines entreprises comme Visa fonctionnent déjà de cette façon. La plupart des familles aussi fonctionnent ainsi. Le plus souvent, on ne vote pas mais, le plus souvent, on a l’impression d’avoir son mot à dire, et ça avance...
En somme, le droit de vote ne nous a pas beaucoup éloignés des anciens régimes. Il ne nous aide qu’à choisir entre deux princes héritiers de partis qui ressemblent, par leur fonctionnement, aux noblesses de cour. Hors de la quête du pouvoir, le droit de vote n’a aucun intérêt. Dès qu’il s’agit de discuter d’idées, ça coince, comme l’a rappelé Ayache. Le droit de vote nous donne simplement bonne conscience. En quelques secondes, au moment de mettre notre bulletin dans l’urne, nous déléguons toutes nos responsabilités. Et puis basta.
Dans notre monde complexe, le vote apparaît comme une tentative de simplification par trop schématique. Les problèmes complexes que sont le réchauffement climatique, la malnutrition, la crise de l’eau... ne se régleront pas avec des élections, mais par des milliers de décisions auxquelles nous devrons tous participer, à chaque seconde de notre vie.
Le monde avance dans ce sens, j’en suis sûr, la marche vers plus de libertés est irréversible. Et si, par malheur, cette progression était stoppée, ce serait signe que les partis en place verrouillent la démocratie dans un état juvénile, état dangereux pour l’humanité, car il interdit d’avancer sur les problèmes inhérents à la complexité.
165 réactions à cet article
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Bigre, oser dire que la démocratie n’est pas le nec plus ultra politique... J’en connais qui vous rapidement se pencher sur votre cas.
Cas que vous aggravez en usant d’arguments, et d’arguments solides, en plus. aïe aïe aïe...
Une remarque, en passant : le marché aussi est un processus décisionnel. Ce n’est pas pour rien si les collectiviste de tous poils, adeptes du vote généralisé de tous sur tout, honnissent le marché. le maché donne à chacun son mot à dire (acheter ou pas). Sur le marché, l’abstention est la norme. La participation (l’achat) est libre, ne pas acheter peut être aussi bien vu (résistance à la « fièvre acheteuse »).
On peut dire du marché la même chose que de la démocratie : ni dans les familles, ni dans les entreprises, on ne prend les décisions en « achetant ». Et la démocratie est malade des achats de votes, aussi bien individuels que collectifs (via des avantages à telle ou telle catégorie, toujours qualifiée de « défavorisée » ou de « pénalisée » pour la circonstance).
En somme, ça nous fait au moins trois systèmes de décision qui coexistent et doivent coexister, chacun à sa place. Le vote, la dictature, le marché.
Le vote est aristocratique (on choisit le « meilleur » : aristo). La dictature est théocratique (« dieu a dit... »). Le marché est démocratique (le peuple se conduit seul, selon l’impulsion de chacun et non pas de ses dirigeants). Les trois ordres de l’ancien régime existent toujours, et une société qui prétendrait fonctionner sur un seul mode serait bien malade...
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il me semble que pour acheter il faut disposer d’argent non ? jusqu’à preuve du contraire chaque citoyen peut voter de la même manière en démocratie, quelque soit son patrimoine financier (acheter 1 action ou 10 000 n’a pas le même effet sur le marché....).
vous avez oublié la main invisible et régulatrice du marché aussi...
enfin bon, il me semble qu’on se trompe de débat, on ne vote (pas moi) pour prendre une décision mais pour choisir des représentant dont ce sera la mission il me semble. après je suis d’accord avec vous sur un point, les candidats et leur médiocrité sont pour moi la cause unique de l’abstention (et les élus en place bien sûr). mais comme débat sur le droit de vote, vous êtes à mon avis complètement hors sujet...
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>jusqu’à preuve du contraire chaque citoyen peut voter de la même manière en démocratie, quelque soit son patrimoine financier (acheter 1 action ou 10 000 n’a pas le même effet sur le marché....).
Oui, et c’est parfait si, et seulement si, chaque citoyen subit la décision de la même façon. Sinon c’est parfaitement inégalitaire, stupide et dangereux : avec ça on sacrifie aisément (ou on favorise) les juifs ... ou les coiffeurs (Cf. la blague bien connue). Exemple en cours ici même à propos de la rémunération des medecins, exemple récurent à propos des « subventions agricoles » et des « riches céréaliers », sans parler du débat trolligènes sur la rémunération des auteurs et la DADVSI.
Sur le marché il y a à peu près proportionalité entre l’influence (l’argent dépensé) et l’impact (le bien obtenu, l’influence sur la décision du producteur de poursuivre dans la même voie). Dix clients qui vont chez le coiffeur une fois par mois pèse autant qu’un citoyen qui y va tous les trois jours : quoi de plus normal ? Par quel miracle l’équilibre général est-il différent quand on parle de piscine publique (ou de route, ou n’importe quoi) au lieu de coiffure ?
L’argent est l’instrument et le domaine du Marché. Quand la Démocratie s’en mèle elle ne fait que se perdre et disparaitre, purement et simplement : le droit d’administrer la caisse publique et de mettre les citoyens au racket est vendu à l’encan, payé en monnaie de singe (« promesses électorales »), au détriment de tous (ou presque...), quand ce droit n’est pas saisi par la force (après guerre civile, dont il faut rappeller que les élections ne sont qu’une forme atténuée).
Idem et symétriquement, si l’argent rentre dans la politique et la justice, le marché est perdu.
La démocratie est (preque) parfaite pour faire des lois pénales et pour faire (ou éviter) la guerre, elle ne vaut pas un clou pour gérer des transfert d’argent entre citoyens. Même si je ne peux pas me payer la même chose que Billou (outre que ni vous ni moi ne pourront jamais, même avec le vote le plus égalitaire à vos yeux) et qu’inversement le clochard du coin ne peut pas se payer la même chose que vous ou moi. Inversement le « marché » ne vaut pas un clou pour administrer la justice, justement parce que la décision ne doit nullement être conforme à l’intérêt des parties (plaignant + juge), mais conforme au droit.
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Une remarque, en passant : le marché aussi est un processus décisionnel. Ce n’est pas pour rien si les collectiviste de tous poils, adeptes du vote généralisé de tous sur tout, honnissent le marché. le maché donne à chacun son mot à dire (acheter ou pas). Sur le marché, l’abstention est la norme. La participation (l’achat) est libre, ne pas acheter peut être aussi bien vu (résistance à la « fièvre acheteuse »).
Poussons un peu l’exemple plus loin. Comparons « l’achat façon démocratie » et « le vote façon marché », si vous le voulez bien.
Achat façon démocratie
Tout le monde peut voter pour élire la voiture de 2007-2012. C’est cette voiture-là qui sera vendue de force à tout le monde (au besoin, l’Etat vous endettera sans vous demander votre avis si vous n’en avez pas les moyens). Les anciennes voitures seront envoyées à la casse progressivement pour être remplacées par les nouvelles pendant ces années. Attention : on vote pour des « programmes » de voiture, il n’y a aucun prototype pouvant être essayé par tout un chacun.Il y a la voiture UMP, dont toutes les télés (surtout TF1) vantent les mérites. Plus sécurisée, plus puissante, c’est l’ordinateur de bord qui la conduit à votre place. Elle est sponsorisée pour être moins chère. Si vous ou vos enfants êtes condamnés, la voiture cesse de prendre les autoroutes et se limite aux nationales.
Il y a la voiture PS qui ressemble étonnemment à la voiture UMP, mais plus chère (car pas sponsorisée et pleine de petits cadeaux).
Il y a la voiture des Verts, électrique ou à pédales ou à air comprimé ou à hydrogène ou nucléaire, ils ne sont pas encore tout à fait d’accord.
Etc...
Pendant le premier tour de vote, on choisirait le modèle qu’on préfèrerait voir conçu et construit, pendant le deuxième tour on voterait pour la moins détestable des deux voitures sélectionnées.
Et on ferait pareil pour choisir un « programme » de plat cuisiné, un « programme » d’ordinateur (sans mauvais jeu de mot), un « programme » de table ou d’armoire, etc...
Vote façon marché
Vous emménagez dans un nouveau quartier. Dans ce quartier-là, la mutuelle des propriétaires de logements qui possède les rues a pour convention de laisser circuler n’importe qui, et de ne laisser stationner que ceux qui ont l’autocollant indiquant qu’ils sont soit propriétaire local soit abonné « parking+ ». Dans d’autres quartiers, il faut un sticker à hologramme sécurisé sur son véhicule pour entrer. Dans d’autres, circulation et parking sont libres, etc... Vous pouvez adhérer à la mutuelle, ou vous organiser comme vous le sentez (à vos frais) pour gérer votre part de rue et de parking qui font partie du logement, ou encore vous arranger avec eux, etc...Vous pouvez choisir entre trois assurances de sécurité (police privée) qui offrent leurs services dans ce coin, la première, assez connue, fait dans la prévention en priorité (elle installe des caméras et des micros chez vous) et affiche fièrement le faible taux de criminalité touchant ses clients, la seconde se targue de toujours attrapper les criminels après coup (leurs modalités de remboursement en cas de vol ou blessure sont exemplaires), et la troisième est nouvelle et cherche à apâter de nouveaux clients avec des tarifs très avantageux. Ils proposent aussi assurances santé, assurances vie et assurances logement, parfois en bonus pour un abonnement sécurité personnelle.
Ensuite, vous pouvez choisir entre une pléthore d’arbitre de litiges (juge et tribunal). Il y en a un qui a posé sa plaque (norme Justicia) en bas de votre immeuble, c’est votre voisin du dessous, en face. Il y en a trois formant un cabinet (spécialité : litiges contractuels) deux rues plus loin, un autre encore près de la boulangerie qui prend ses décisions avec l’aide de ses voisins réunis en jury, etc... Et enfin, vous pouvez (ou pas) acheter des modèles de Droit tout faits, par exemple le « Sécurité avant tout » modèle 2007 avec peine de mort pour les cas de meurtre ou de viol d’enfant (celui-là est reconnu par l’assurance sécu bien connue), le modèle « Tous ensemble » avec abonnement aux plans de charité sociale, le modèle « Toujours libre » qui ne reconnaît pas les promesses contractuelles sans échange de titre de propriété, etc...
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Le marché est ochlocratique, pas démocratique, et participe à l’émergence des monopoles.
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Cette affirmation est a été démontrée mathématiquement fausse par les spécialistes de la théorie des jeux.
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Montre moi où
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Et ça n’empêche pas que le marché comme la démocratie participative, c’est rien moins que le gouvernement par la foule. Autrement dit le foutoir.
Ça me fait penser aussi à la théorie libérale qui supppose l’égalité de ses membres dans l’accès à l’information, or bien sûr c’est impossible.
Quant à l’émergence des monopoles, c’est un fait. La loi anti-trust des states n’est pas là pour rien. Théorie de maths bien obscure ou pas.
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Le marché un gouvernement par la foule ? Vous délirez plein tube. Dans un marché la foule n’a pas plus de pouvoir que la somme des individus qui la compose : la foule n’a aucun droit particulier pour décider de qui vend quoi ou qui achète quoi.
A moins que, fier représentant de l’ordre de Lapalisse, vous ne disiez « mais si la foule empêche quelqu’un d’acheter, ou force quelqu’un à acheter... » ? Dans ce cas c’est que la foule gouverne, et qu’on est déjà en ochlocratie ! Qu’il y ait un marché ne fait alors aucune différence.
Pour en revenir à votre autre affirmation péremptoire, que « le marché mène aux monopoles », vous êtes déconnecté de la réalité. Où est le monople du meuble ? Le monopole de l’imprimerie ? Le monopole du blé ? Les euls monopoles sont le fait de l’état. Sans la capacité à appliquer le copyright de l’état US, Microsoft n’existerait pas. Sans la capacité de l’état français à interdire tout transport privé du courrier, La Poste n’existerait pas.
Montrez-moi un seul monopole qui perçoit des rentes et je vous montrerai comment et pourquoi c’est l’état, et rien d’autre, qui l’a créé et qui le maintient en vie. Les lois anti-trust des US sont juste un moyen que leur gouvernement fédéral a inventé pour résoudre les conséquences de sa propre intervention dans le marché.
Vous parlez d’une « théorie libérale d’accès égale à l’information », je n’en ai jamais entendu parler. Au contraire, il me semblait que von Mises et Hayek avaient démontré que le marché fonctionne aussi grâce, et non pas en dépit, du manque d’information et de l’irrationalité de certains choix des individus.
Le marché n’est pas ochlocratique, et détruit les monopoles non-naturels, n’importe qui peut le constater et le vérifier par lui-même. Vous êtes totalement déconnecté de la réalité.
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« Quant à l’émergence des monopoles, c’est un fait. La loi anti-trust des states n’est pas là pour rien »
L’émergence des monopoles est une conséquence du dirigisme et de l’interventionnisme : favoriser une corporation, un métier, un groupe pour des raisons politiques, par corruption, etc. Les lois anti-trust essaient de régler ce que les Etats ont eux-mêmes générés et l’application de ces lois fausse le marché en favorisant indûment certains acteurs. Il s’agit d’une illustration de plus que l’Etat s’affiche en sauveur des problèmes qu’il a lui même générés.
Il est assez savoureux de lire ici et là que le libéralisme engendrerait des monopoles alors que ce que nous constatons dans notre monde ultra-étatisé que les monopoles sont tous publics ou d’origine publique.
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"Ça me fait penser aussi à la théorie libérale qui supppose l’égalité de ses membres dans l’accès à l’information, or bien sûr c’est impossible
Je ne sais pas où vous avez été pécher cette ânerie, cela ressemble à la « concurrence pure et parfaite » de l’idéal communiste. Il est évident que c’est impossible et surtout non souhaitable sinon, a quoi bon une concurrence ? Des entreprises d’Etat suffisent alors.
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Je souscrit complètement à votre analyse. L’article a une certaine tenue et dénonce brillamment certaines vérités, mais il s’égare très vite dans des chemins de traverses. L’auteur semble ignorer la finalité de la fonction élective.
Amicalement.
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Tout à fait d’accord avec les réflexions de « Gem ».. On n’a pas découvert récemment que la démocratie est un mauvais système, mais, franchement, c’est aussi le moins mauvais (cf. Churchill). La démocratie ne marcherait pas parce que le choix ne se réduit pas à une opposition blanc/noir ? Quel confort de le croire ; lorque l’on est en face d’un problème, ne pas choisir est un soulagement (« lâche » mais confortable). Quant à la caricature du monde du travail : no comment !
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« La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres »
Winston Churchill
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Je m’étais juré de ne plus répondre aux ommentaires que par de nouveaux articles. Mais pour ce commentaire là, j’ai déjà une réponse. Voir mon post sur Churchill.
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La nuance (« La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres jamis essayés ») a certes son importance. Mais que proposez-vous au juste ?
* la suppression pure et simple de l’état, dans une optique anarcho-libérale ?
* le rétablissement d’un système censitaire, dans une optique louis-philipparde ?
* une « république des savants » ou « des experts », dans une optique positiviste ?
* des « améliorations » par rapport rapport à la démocratie (référendums à la suisse, démocratie « participative »)
* rien : c’est juste pour faire remarquer qu’une démocratie ne permet pas de règler tous les problèmes
* autre chose ?
Dans les cas, j’entends que vous démontriez la supériorité de votre système par rapport à la démocratie participative classique.
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Là, ça commence a être un peu éculé le dicton, maintenant, tout le monde connaît la formule...
Le choix du vote :
"Qu’est-ce que vous préférez ?
- Etre fusillé ou guillotiné ?"
Ni l’un ni l’autre mon adjudant, je veux vivre, j’ai encore plein de trucs à faire... Et vivre décemment s’il vous plaît.....
Il est clair que si on vous propose 2 ou 100 candidats, il est totalement idiot de voter pour le moins mauvais ! Autant en trouver un bon ailleurs...
Au fond, le droit de vote, c’est comme le bac, quand on ne l’a pas, c’est drôlement gênant, une fois qu’on l’a, ça ne sert plus à rien....
Voilà plus de 40 ans que je n’ai pas trouvé un quidam digne de recevoir mon bulletin... Alors, je persiste dans le blanc, puisque bonnet blanc = blanc bonnet....
Je n’ai pas besoin d’un représentant qui ne réprésente que lui-même et dont le seul souci est la prochaine (ré)élection, j’ai besoin de gens qui gèrent correctement mon pays, c’est pourtant simple ! Ils pourraient tout à fait rester 30 ans s’ils font bien leur boulot, mais il faut les virer dereched quand ils déraillent... Et c’est bien dans ce sens là que l’actuel système conduit au pire... La démocratie, enfin ... quand elle existe, est parfaitement perfectible....
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« * la suppression pure et simple de l’état, dans une optique anarcho-libérale ? »
Attention, les anarcho-capitalistes ne demandent pas la suppression de l’Etat, ils veulent juste pouvoir en sortir.
Ce qui, dans les faits revient à sa suppression
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Bonjour Thierry
Votre papier m’incite à provoquer la réflexion suivante :
La démocratie a pour principe de restituer le pouvoir au peuple par le mécanisme du vote. Mais les difficultés de l’exercice électoral que vous soulignez dans votre article mènent à une question brutale : la démocratie est-elle simplement réalisable ? Rousseau lui-même se posait la question : « S’il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes » (Contrat Social, II, 4)
Si l’on va au fond de l’idée on peut se demander si le concept de gouvernement démocratique veut dire quelque chose. En effet, la démocratie est la négation de toute forme de gouvernement, plus exactement, de tout principe transcendant de régulation des relations entre les hommes. De là à dire que la démocratie est de même nature que l’anarchie, il n’y a qu’un pas. L’expression fait peur, mais pourtant...L’anarchie est liée dans l’esprit commun au désordre puisqu’elle rejette l’ordre gouvernementaliste et ses diverses sources de légitimation. En réalité, l’anarchie pense l’ordre de la communauté dans l’immanence, c’est-à-dire comme institution du collectif dans un espace multidimensionnel, à géométrie variable.
Cet espace commun n’est pas éloigné de celui que l’on appelle aujourd’hui cyberespace, intelligence collective, démocratie participative, etc. Un espace peut-être à inventer dans lequel les initiatives individuelles seraient questionnées, recoupées et connectées pour tenter de comprendre et d’agir sur les réalités et les enjeux complexes ; en bref, pour gouverner.
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@ l’auteur, Gérard Ayache...
Cet article pose les vraies questions (efin devrait on dire).
Va t’on enfin assister à cette « fin du temps des nations » prédite, inéluctable et surtout souhaitable.
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« S’il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes »
Cette situation de Rousseau est utile pour comprendre le massacre de la Révolution Française. Beaucoup de penseurs des Lumières voyaient le peuple comme indésirable dans leurs utopies, le remplaçant en pensée par un citoyen rationnel et éduqué idéalisé. Les Révolutionnaires ont cherché à se débarrasser définitivement de tous ceux qui ne « convenaient » pas. Sur ce sujet je conseille la lecture des chapitres correspondants de « Historiquement correct » de Jacques Sévillia. On peut ne pas être d’accord avec tout, mais il y fait une remise en contexte et une mine de faits historiques indiscutables qui font frémir.
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pour pierrot : le seul moyen de faire fonctionner la DEMOCRATIE EST DANS LA NATION ET NULLE PART AILLEURS .
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@ Jean Brice
Et bien non. La démocratie ne convient pas à une nation. C’est trop grand. Le modèle suisse est un exemple de véritable démocratie avec sa double majorité, peuple et canton (=Etat). Car cette double majorité garantie dans toute élection une juste décision sans que les villes plus peuplée n’écrasent les campagnes, et réciproquement si c’était possible. D’autre part les sujets étant envisagés différemment en fonction de l’environnement direct, économique, environemental ...jusqu’à... désir d’un peuple donnée, les décision s’insère mieux dans la société et maintienne un équilibre nécessaire.
Le concept de nation avec une direction centralisée complètement out of order concernant les problèmes précis de chaque région est largement dépassé et inadéquat. Ce n’est plus qu’une démocratie de patachon qui se confond plus avec une tyrannie plénipotentiaire qu’avec autre chose.
Ce n’est pas pour rien que la suisse fonctionne de manière démocratique depuis 800 ans. Et ma fois ça fonctionne. En tant que citoyen, je peux intervenir de manière directe sur la politique de monpays, par voie de référendum ou d’initiative que ce soit au niveau fédéral ou au niveau de mon état cantonal.
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Le droit de vote n’a pas a être remis en question. Lorsque on vote pour un candidat, on accepte de lui déléguer notre confiance pour qu’il soit un « dictateur éclairé temporaire ». Le droit de vote démocratique n’influe donc pas directement sur la décision de limiter les rejets de gaz carboniques par x moyens, car deux candidats compétents peuvent prendre la même décision. Le vote permanent ne peut être assimilé qu’à un sondage d’opinion, car comme le fait justement remarquer l’auteur, pour choisir la bonne solution d’un problème, il faut avoir creusé la question. Si le vote est en crise, c’est bien parce que les politiques ont perdu la confiance des citoyens. (Par abus successifs, incompétence, mépris) Qu’ils ne croient pas pour autant qu’on va leur laisser tous les pouvoirs. Nous avons vu les désastres d’une confiance mal placée. En effet, sur certains sujets (DADvSI), il y a eu prise illégale d’intérêts dans certaines décisions au lieu de réel débat équilibré, les choix sécuritaires deviennent liberticides, mais cela n’a pas empêché la rue de réagir pour le CPE. Aprés l’alternance, le coup de balai pourrait s’imposer si elle était insuffisante, pour une nouvelle démocratie cependant, mais pas avec les mêmes hommes politiques, ni peut-être les mêmes partis...
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C’est bien là le problème.... A qui peut on actuellement déléguer sa confiance ??? Les femmes et hommes politiques font la roue devant nous le temps d’une campagne électorale et, une fois élus, deviennent des autistes !! Comment leur faire confiance.
Je pense qu’il faudrait créer un système de véto populaire, peut-être par internet, donnant des points positifs et négatifs à chaque élu. Lorsque l’un d’entre eux dépasserait un certain seuil négatif, il serait renvoyé devant les électeurs.
Peut-être que ça inciterait les politiques à se souvenir de leurs promesses !!! On peut rêver, non ??
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@ fredleborgne
Le droit de vote n’a pas a être remis en question. Lorsque on vote pour un candidat, on accepte de lui déléguer notre confiance pour qu’il soit un « dictateur éclairé temporaire ».
Oui dans l’empire romain et seulement en temps de crise et à notre époque, en suisse en temps de crise aussi. Jamais de manière systématique.
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Moi je refuse de déléguer presque tous mes droits à un type que je n’ai aucune chance de choisir moi-même, sous prétexte que pratiquement tous mes voisins l’ont fait. A moins que quelqu’un puisse me justifier rationnellement ce comportement qui m’est totalement étranger.
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Juste une question .
Depuis le temps que tu choisi, t’es content ?
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la marche vers plus de libertés est irréversible
C’est dingue ce qu’on peut lire dans Agoravox !... Ainsi, puisque c’est sûr qu’on va vers la liberté, il n’y a plus besoin de vote, de démocratie et tout le tatsoin, y’a qu’à se laisser conduire les yeux bandés !... Pom pom pom !
Am.
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"y’a qu’à se laisser conduire les yeux bandés !
Mais qui vous dit de vous « laissez conduire » ? Nous n’avons pas besoin des parasites qui vivent sur notre dos. Les politiciens sont des individus que l’on élit pour qu’ils nous volent.
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Je dois dire que je ne suis pas vraiment convaincu.
Certes, j’ai l’impression que mon vote vaut de moins en moins. Que la politique devient plus le terrain de jeu de lobbies en tout genre au sens américain, pas conspirationniste (j’y inclus la défense des consommateurs, les communauté, les entreprises etc...). Je ne me reconnais dans aucun homme politique. Pourtant je continue d’aller mettre mon bulletin dans l’urne, en choisissant le « moins pire » à défaut du meilleur.
Pour vos propositions, je vois deux failles. La première serai d’accentuer le pouvoir des lobbies. Bref, les gens prenant les décisions représenteraient plus leurs intérêts que l’intérêt général. Je sais qu’on peut douter de la dévotion à l’intérêt général de nos politiciens, mais là on aggraverait la situation.
L’autre problème, c’est que tous ces votes risqueraient d’apporter une grande incohérence. Par exemple, les gens s’interressant au budget décident d’une baisse des impôts donc des recettes de l’état. De l’autre côté, d’autres personnes ont décidé des dépenses supplémentaires. Difficiles de concilier les deux, n’est ce pas ?
Bon, je ne suis pas spécialiste, mais je me pose quand même des questions ! ;)
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L’abstentionisme c’est moins de personne a convaincre...
Toute façon la gauche et la droite s’inscrivent dans la meme continuite de servir les lobbys economiques qui en France et en Europe font la pluie et le beau temps.
Bref reste plus qu’a convaincre la classe moyenne qui vote qui est a l’abri du chomage et de la population immigres... le reste de la population est ignorer depuis des decennies par les politiques et leurs jeux de façade... n’est destine a la classe moyenne candides... la recolution a mis fin a la monarchie ventripotante il est temps de mettre fin a cette democratie de façade...
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Ah, c’est bien ! le trolleur raciste est de retour.
Plus de « peste verte » cette fois. Juste un « à l’abris de la population immigrée ». C’est plus soft.
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Lutter contre la colonisation de l’europe c’est pas du racisme c’est une cause legitime juste... Les algeriens qui ont mis fin a la colonisation n’etait pas raciste... d’ailleurs la preuve François Hollande va serrer la main du nihiliste Bouteflika... la aussi belle illustration de cette culture musulmane qui nous conduira a la faillite ... la france avec 8 millions de musulmans est le pays le plus occupé en europe... rien d’etonnant que le fornt national face ce score ... y’a pas de fumée sans feu..
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Je suis d’accord avec vous sur l’idée de l’inutilité d’un vote, si ce dernier n’a comme but que de donner du crédit à un individu qui n’agira que pour l’intérêt de lobby ou d’un groupe. Et j’aimerais en plus évoquer ce chantage au ’devoir de voter’ que font les médias et les politiques au moments des élections. Le vote est un droit, mais pas un devoir...et si cela en était un d’un point de vu législatif, alors il faudrait imposer des devoirs à ceux qui demande un mandat. Car le retour de Mr Juppe est un exemple flagrant de dénie de devoir citoyen ! Comment expliquer qun’ homme comdamné pour avoir voler l’argent des contribuables, en usant de mandat politique, puisse reprendre des responsabilités civiques ! De même que Strauuskhan, Fabius, Ségolène aussi, et Sarko , ont tous été cité ou inculpé dans des affaires d’argent détourné et autre délits.. ;et aucun n’est inquiété dans ses fonctions politiques...et ils arrivent même à s’ammistier entre eux ! Ces faits concernen souvent des millions d’euros, de nos impôts ! Alors nous pauvre moutons, on va payer 45 euros si on dépasse d’1km/h au radar, et +10% d’impôt pour 24 heures de retards... et si vous vous ête surpris pour escroquerie style Ursaff, ou Impôt, vous aller en avoir pour des 10aines de milliers d’euro d’amende, et un condanation en taule, et avec interdiction de reprendre un activité identique, ..bref un vrai criminel !
Donc tant que les hommes politiques et gouvernants de ce pays ne devront répondre de leur actes devant un jurry populaire digne de ce nom quand ils ont faillit à leur devoir.. alors il faudra considérer que le VOTE EST UN DROIT, MAIS PAS UN DEVOIR !
V.
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Bonjour Bravo pour l’article ; la question de la Démocratie devait être abordée..Mais il y a, me semble t il, confusion des termes.
La démocratie n’est pas dans son essence le pouvoir AU peuple (vous souvenez vous du peuple qui l’a crée ?) ; mais c’est bien plus le pouvoir POUR le peuple. En clair c’est exercer un pouvoir transcendant les interêts particuliers ou de castes au profit d’un interêt plus géneral (qui est j’en conviens bien délicat de définir...)
Cela se vérifie dans sa pratique : sommes nous tous capables de définir un projet politique ? Sommes nous tous à même de comprendre les enjeux et challenges inhérents à tout programme poitique (enjeux économiques, sociaux, culturels...) afin de parvenir à faire des choix probants ?
Force m’est de reconnaitre que non : d’une part cela implique la synergie d’une foule de disciplines (donc d’hommes) de tous bords, de l’autre personne n’est en mesure de prévoir ce qui va fonctionner ou pas : les solutions élaborées théoriquement doivent, comme en science, être confirmées (ou infirmées) par la pratique.
Cela revient, me direz vous, à laisser la gouvernance politique à des armées de technocrates, hors de contrôle.
C’est peut être là que la Démocratie reprend ses droits : si nous ne pouvons concevoir de programme politique nous avons néanmoins toujours la capacité de juger de l’éfficacité des moyens mis en oeuvres.
« Les problèmes complexes que sont le réchauffement climatique, la malnutrition, la crise de l’eau... ne se régleront pas avec des élections, mais par des milliers de décisions auxquelles nous devrons tous participer, à chaque seconde de notre vie. »
Vous avez je crois tout à fait raison. Or nos Démocratie ne sont pas capables de gérer cette auto-critique/remise en cause permanente. Celles ci étaient vouées au dévoiement du politique tel que nous le vivons actuellement (la bataille médiatique Royal/Sarko en est un piteux exemple). Quel gouvernement serait en mesure d’affronter régulierement des votes de jugement de sa politique ?
« Le monde avance dans ce sens, j’en suis sûr, la marche vers plus de libertés est irréversible. Et si, par malheur, cette progression était stoppée, ce serait signe que les partis en place verrouillent la démocratie dans un état juvénile, état dangereux pour l’humanité, car il interdit d’avancer sur les problèmes inhérents à la complexité. »
Cela se passe de commentaires tant c’est un fait qui se vérifie tous les jours !!
Les principaux outils de la Démocratie, un peu comme le souligne Gerard Ayache, doivent être élaborés.
Merci pour votre article.
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Bonjour à tous,
Il semble que de nombreux commentaires (et parfois un peu le post lui-même) confondent « droit de vote » et « démocratie ». Je ne pense pas que Thierry Crouzet soit anti-démocrate, au contraire. Nous sommes même de plus en plus nombreux à ne pas voter PARCE QUE nous sommes démocrates. Et que notre système actuel n’a plus de démocratique que le nom. Remettre en cause le mode d’exercice actuel du droit de vote, ce n’est pas remettre en cause la démocratie. Au contraire. c’est simplement remettre en cause cette forme là de démocratie, entre autres parce qu’elle a vieilli, qu’elle est devenue obsolète et ne correspond plus à l’organisation actuelle du monde. Il existe de nombreuses autres formes de démocratie ; Thierry Crouzet évoque ici quelques pistes ; la question mérite en tout cas d’être posée et je doute que les commentaires du genre « mais il n’existe rien d’autre », fassent avancer le sujet. S’il n’existe rien d’autre alors inventons-le ! Nous sommes d’ailleurs déjà à de multiples titres, en train de le faire...
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et selon vous , quelle est la façon la plus démocratique de remettre en cause cette pantalonade démocratique ?
Voter blanc ou nul
Ou bien............
Cracher dans la soupe ???? c’est dégoutant je vous l’accorde , mais si c’est la seule façon de faire comprendre qu’elle n’est pas bonne ... alors crachons dedans .
Et vous savez aussi bien que moi comment faire !
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Il me semble que vous discréditez le droit de vote parce que vous lui accordez un rôle idéal qu’il n’a pas et qu’il ne peut avoir en réalité, sinon à verser dans l’illusion politique qui prétend faire d’une vision idéale une réalité possible.
Le vote n’est en rien une procédure de décision mais de plus en plus un simple moyen de contrôle ultime des dirigeants qui se prétendent compétents pour décider le l’intérêt général et le côté binaire d’un vote signifie seulement que parmi les diverses propositions, il faut bien choisir entre des contraires sinon des contradictoires (beurre et argent du beurre) , d’où la nécessité de simplifier la complexité pour agir
Le droit de vote est donc le droit de chasser des dirigeants dont on ne veut en aucun cas et de choisir entre des candidats que l’on estime plus ou moins compétents et méritants sur la base de leurs propositions. Ce n’est pas la démocratie idéale -laquelle est rigoureusement absurde sauf à refuser toute autorité poltique- mais c’est mieux que rien. Le droit de vote inclut le droit de ne pas voter et ne peut donc être considéré comme un devoir...mais son interdiction serait en revenir à un régime despotique.
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Une autre objection au vote comme moyen de décision, c’est que les modalités du vote (nombre de tour, critère de choix, etc...) déterminent le résultat, différent pour le même suffrage exprimé !
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Comme Gérard Ayache, notre auteur nage dans la plus grande « confusion », en se réfugiant derrière une terminologie technocratique équivoque et une rhétorique propre à impressionner les esprits non initiés, qui pense la politique comme un simple problème d’experts...
... rideau de fumée où le mythe côtoie le nombrilisme autosatisfait, toujours récurrent dans le « systrème Crouzet »..J’y reviendrai aprés cette réflexion à chaud.
De pensée et de culture politique , point.
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Absolument d’accord avec Zen et Reboul. L’auteur est encore une fois victime de sa fascination internetico-blogueuse, ce qui revient à confondre une brouette avec ce qu’elle peut transporter, c’est-à-dire n’importe quoi. La vraie politique et le réel sont ailleurs que dans ces délires de drogué de giga-octets et de prises USB. A se demander s’il sait ce que c’est qu’un pauvre réel et politique, c’est-à-dire un surexploité de l’hypercapitalisme mondialisé.
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@ Sylvain Reboul
Dire que « le vote n’est en rien une procédure de décision » me paraît hâtif. Voter, jusqu’à nouvel ordre, c’est choisir ; donc participer d’un processus personnel de décision.
« Nécessité de simplifier la complexité pour agir » Pour simplifier la complexité (donc pour la synthétiser) il faut déjà la comprendre. Ce n’est pas souvent le cas.
Que le vote actuel soit un moindre mal, soit. Mais faut-il pour autant s’interdire de chercher à imaginer d’autres formes possibles de processus démocratiques ? Je ne le crois pas.
@ Zen
Pour ma part, je ne considère nullement la politique comme le pré-carré des experts. Au contraire puisque j’appelle à la mobilisation des intelligences de chacun pour influencer, contrôler et agir en politique.
@ Marsupilami
Je ne sais pas ce que c’est que « la vraie politique ». En revanche, ce que je sais, c’est que les recettes traditionnelles ne viendront jamais à bout des dérives et des désastres causés par l’« hypercapitalisme mondialisé ».Pour au moins une raison : la politique est ancrée sur un peuple et sur un territoire. Or l’hypermonde n’a plus de peuple mais des individus et n’a plus de territoire mais un espace de réseaux multidimensionnels.
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@ Gérard Ayache
Les pauvres que je connais ne font pas partie de l’« hyper-monde » dont tu te gargarises. Je ne suis pas un screugneugneu attaché coûte que coûte au système droite-gauche traditionnel, certes, mais je ne suis pas non plus un guignol postmoderne qui penserait que la « démocratie participative, complexe & co » drainée par les canaux internet pourrait résoudre les difficultés économiques de plus en plus énormes que vivent les perdants de la mondialisation hypercapitaliste (laquelle adore le genre de supplétif gratuit et enthousiaste que tu représentes). Il y a un siècle la démocratie se faisait sous les préaux des écoles. Aujourd’hui elle se fait (entre autre) par Internet et ses nouveaux videurs de cerveaux où les bateleurs de gauche et de droite, sincères ou non, se succédaient. Qu’est-ce qui a changé sur le fond ? RIEN. Ce sont les mêmes bateleurs, sincères ou non, qui, non pas se succèdent. Les préaux se sont transformés en blogs. La belle affaire ! Les contenants ont changé, les contenus, non. Il existe toujours des exploiteurs et des exploités (et je précise que je suis social-démocrate et vigoureusement anti-gauchiste). Croire que le web va changer fondamentalement les relations et interactions entre gagnants et perdants de l’hypercapitalisme mondialisé est une pure illusion. C’est le degré zéro de la politique. Aujourd’hui les jacqueries s’appellent Le Pen (tant pis pour elles), et elles n’ont pas pour la plupart les moyens de se brancher sur l’ADSL.
T’en connais, des pauvres qui en ont rien à branler de ton langage branché ? Moi, oui.
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Bonjour Marsu
Ce qu’il y a d’irritant avec la « pensée » de notre visionnaire de service, au demeurant fort sympathique et non démuni de talents poétiques, c’est qu’elle ne donne pas prise à la pensée rationnelle, ne serait-ce que pour la réfuter.
Car c’est un discours « flottant », au carrefour de mythologies high tech’ néopositivistes ,croyant naïvement à un avenir radieux que nous assurerait le développement de l’Internet,et de croyances assez « New Age », où règne la plus grande confusion des idées et où on fantasme le réel plus qu’on ne se donne la peine de le penser, avec ses contradictions, ses violences, ses affrontements politiques et leur causes.
On est en apesanteur ,dans un virtuel en vase clos, propre à susciter l’euphorie.
Kant parlait de « Schwärmerei » pour caractèriser certains délires romantiques de son temps ; Hegel,de « la nuit où toutes les vaches sont grises »...pour ceux qui délaissent la difficile analyse rationnelle au profit de l’imagination réconfortante mais sans portée.
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@zen
allez voir sur le blog de mr trouzet ses reactions sur « le bon sens en ecologie » sur agoravox et ce qu’il pense des reactions et commentaires edifiants .
y aurait ’il deux planetes ?
j’avais ete choque sur le moment mais puisqu’on y reviens !
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Il ne faut pas être grand philisophe pour invoquer les évidences du diagnostic que l’auteur pense nous sortir de son chapeau. Bref rien de neuf. Et et ne parlons même pas des solutions invoquées par notre grand intellectuel... Quelques arguments principaux me viennent à l’esprit pour défendre la démocratie tel qu’aujourd’hui.
1 - La Limitation des pouvoirs : Celui qui est au pouvoir le reste pendant une période déterminée par les règles électorales et est sous la « menace » des réelections. Avec pour conséquent les inconvénients (populisme) et les avantages (fixer des frontières pour les abus) que l’on connait tous ! Les démocratie « ouverte » telles qu’on les connait aujourd’hui sont a priori le meilleur mode de contrôle des abus.
2 - La démocratie est avant tout un système en équilibre. Cet équilibre résulte des choix de Société.
En décodé : L’essence même de la politique est d’arbitrer des sujets qui peuvent être totalement décorelés.
Ex : Comment on arbitre le budget entre l’Armée et l’Education ??? Entre la santé et la couverture chomage ? ETC, ETC, ETC...
Certainement pas en confiant uniquement cela à des spécialistes de chacun des sujets !
Par ailleurs, ces choix de société ne sont pas pondus par les quelques élus qui nous gouvernent mais par les différents courants qui traverse nos sociétés (intelectuels, univesitaires, médias, lobbies, contraintes internationales ...) Le travail politique c’est d’en faire la synthèse, de proposer et de réaliser en le faisant accepter ces choix par tous. Si en plus de cela on a un dirigeant visionnaire (ce qui nous manque depuis De Gaulle)et si on a de la chance on arrive a entrainer le peuple vers le « mieux ».
3 - Quoi que l’on en pense la société est pyramidale : Certains executent, d’autres commandes, et d’autres encore relaient les ordres. C’est la vie. Dans des pays cela s’appelle des castes, chez d’autres des classes sociales. Avec toute la violence que cela implique dans les combats pour rester au sommet et les souffrances et de ceux restés au bord du chemin.
Ce qui est important c’est surtout que l’ensemble des couchent progressent vers le mieux (qu’est ce que le mieux voilà une vrai bonne question dans nos sociétés déboussolées !). C’est là principalement où le communisme a échoué.
Croire que l’on pourra arriver à un espèce de monde asceptisé et sans âme avec des votes sur le net ! C’est une monstrueuse UTOPIE !!! Pour un monde en quête de sens, je ne pense pas que cela en apporte beaucoup.
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Juste un petit temoignage d’une petite experience qui avait ete menee lors d’une election presidentielle.
Les idees des differents candidats avaient ete extraites de leurs « programmes » (pour ceux qui en avaient . Puis classer par themes dans un tableur (M$ Excel). Enfin, les differentes personnes choisissaient parmis les differentes propositions. A la fin du questionnaire, une synthese montrait votre pourcentage d’adhesion pour chaque candidat.
Experience interessante pour les participants, qui par ailleurs se desinteressaient totalement de la politique. L’idee que nous pouvions voter avant tout pour des propositions et non des personnes etaient venus a l’esprit de chacun. Nous avions trouver ce modele de democratie interessante.
Pas des candidats, mais des propositions, le reste n’etant que de la representation...
Democratie participative... Utopie ?
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C’est pas mal votre idée , elle est bien dans l’air.
j’attends d’ailleurs des divers candidats qu’ils se prononcent sur la démocratie directe ce qui me semble faisable et souhaitable . Internet est ce nouvel outil démocratique qu’il faudra bien utiliser un jour .
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Le vote n’est pas une procédure de décision sur un programme à construire, mais sur des programmes présentés par les candidats-représentants des électeurs ; donc la décision concerne des candidats qui doivent être choisis à l’exclusion des autres : il y a donc bien alternative simple : « c’est lui le meilleur ou plutôt le moins mauvais, de mon point de vue, au contraire de ses concurrents. »
Mais on peut affiner, comme en Allemagne, où chaque électeur dispose de deux voix : une pour le parti (suffrage proportionnel) et une autre pour un candidat qui peut être d’un autre parti (suffrage majoritaire) ! Le Bundestag est donc élu selon un suffrage mixte 50/50 ; plus quelques joyeusetés correctives à titre d’ajustement qui font que l’on ne sait pas à l’avance combien exactement de candidats seront élus à la chambres des députés... J’ai fait un article sur ce sujet dans Agoravox
Je vote en Allemagne (et mon épouse pour toutes les élections en France et en Allemagne du fait de sa double nationalité) pour les municipales en tant que résident européen et j’ai voté pour un candidat à la mairie mais pas pour son parti au conseil municipal...Mais j’avoue que ce système exige bien de la finesse.. consensuelle
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Agoravox vient de me refuser l’article suivant :
Dix sept personnes sont mortes d’une maladie nosocomiale dans un hopital , une enquête est en cours , La fatalité n’est pas en cause , si l’infection s’est répandue à ce point , c’est qu’il y a eu négligence ... or justement...........
Voici quelques jours , un proche de ma famille , infirmier dans un grand hôpital , me raconte le fait suivant . Chargé d’un certain nombre d’appareils chirurgicaux , il constate avec stupéfaction que ceux ci ne sont pas nettoyés . L’agent de service n’est pas loin et il lui demande pourquoi il ne les a pas nettoyés conformément à sa mission ...
Aucune réponse de l’agent ... qui sort ... Outré , il va voir la surveillante et lui demande d’agir .
Réponse de la surveillante , très gênée ... « ne lui dis surtout pas , il va te traiter de raciste ! » ... oui , j’oubliais , l’agent de service « appartenait à une minorité visible » mais la remarque était tout à fait secondaire à ses yeux..
Choqué de cette réponse incongrue , il a nettoyé l’appareil en travail supplémentaire bénévole , mais s’est dit que puisqu’il ne fallait rien dire... parce que on pourrait être traité de raciste , il ne dirait plus rien !
Nous venons d’apprendre que dix sept personnes viennent de mourir dans un grand hôpital à la suite de maladies nosocomiales ....probablement que la surveillante devait là aussi se dire qu’il ne fallait pas faire de remarque au personnel parce qu’il appartient à une minorité visible et soumise à la discrimination positive... cela consolera peut-être les familles des victimes en tout cas l’Antiracisme primaire vient peut-être de tuer en France .
C’est forcément une hypothèse incongrue et qui ne sera pas prise en compte par les enquêteurs ... trop dangereux pour leur carrière , en tout cas , et si c’était le cas , voici les premiers morts de l’hystérie antiraciste qui s’est emparée de la France . Gageons qu’ils ne seront pas les derniers avant que l’on veuille bien découvrir , ou feindre de découvrir la source du mal .
sous prétexte qu’aucune preuve n’était apportée....
J’ai donc demandé de demander précisément aux lecteurs démocratiquement ce qu’ils pensaient de la véracité de ce témoignage ....
Nous en sommes là
Voyez vous , la démocratie est toujours un combat et souvent donner des leçons aux autres revient à en prendre soi même .
Agoravox se veut la voix du peuple , démocratiquement , et est manifestement incapable de la porter dès lors que celle ci n’est pas conforme à l’idée quil se fait du peuple ...
la démocratie est un jeu ,c’est vrai, le contrat n’est pas toujours respecté , c’est vrai aussi, mais finalement la démocratie finit toujours par triompher , c’est une affaire de volonté .
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Je pense comme Agoravox
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Je pense qu’ils ont bien fait car vous n’apportez aucun élément qui prouve ce que vous dites. Probablement vous êtes de bonne foi. Moi je pourrais aussi publier un article dans lequel je dis qu’un proche de ma famille a vu un juif uriner dans un hopital et ensuite il y a eu une infection qui a tué 100 personnes. Comment vérifier ? Ils ont eu raison. Et la démocratie n’a rien à voir là. C’est du bon sens.
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Surtout que, l’urine étant stérile, ça ne serait pas convaincant pour deux sous
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témoignage inapproprié
en 2003, ont souffert les personnes âgées. ici elles avaient une moyenne de 80 ans. que peut la démocratie contre l’affaiblissement naturel ? (même au Sénat ils finissent par décéder un jour et, de la représentation ils en ont une certaine idée).
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« Je pense comme Agoravox »
C’est original ! http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png
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Je pense qu’ils ont bien fait car vous n’apportez aucun élément qui prouve ce que vous dites. Probablement vous êtes de bonne foi. Moi je pourrais aussi publier un article dans lequel je dis qu’un proche de ma famille a vu un juif uriner dans un hopital et ensuite il y a eu une infection qui a tué 100 personnes. Comment vérifier ? Ils ont eu raison. Et la démocratie n’a rien à voir là. C’est du bon sens.
Je ne fais aucune publicité , je dis ce que je sais ... maintenant faites ce que vous voulez et pensez ce que vous voulez... et bonne chance !
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Le problème n’est pas l’existance de la démocratie représentative par le vote des citoyens mais, l’accaparation du pouvoir par ce quelon appele la classe politique. Votre analyse est assez pessimiste en fait. la solution est selon moi, la limitation des mandat dans le temps. Rentre impossible constitutionnelement la possibilité d’avoir plus de 2 mandats par citoyen au cours de sa vie, et rendre impossible de cumul simutané de plusieurs charges. Toutes les élucubration autour des biens faits, (ou l’inverse) relatives à la démocratie, me semble non avenu, du fait que notre système n’est pas une démocratie mais une oligarchie. Pour en être convaicu, je vous invite a consulter les cv de la plupart des élus et vous constaterez 2 quasi-constantes : ils sont presque tous issus des classe sociales les + favorisés et ils sont presque tous des rejeton de personnalité politiques des précédentes générations.Lorsque l’on constate ce fait, on a la preuve irréfutable que nous sommes dans une oligarchie. Donc, votre argumentaire me laisse de glace.
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En faisant cette réparation (ponctuelle) de la bêtise de la surveillante, il rajoute sa propre bêtise. Il n’y pas de négligence chez les personnels à peau claire ? ou il n’y a de chomage que chez lez bronzés ?
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@Pierrot
J’ai associé les 3 mots « dictateur éclairé temporaire » et j’aurai pu mettre renouvelable si compétent.
Néanmoins, le président, comme le député où le maire n’est pas seul, mais on lui donne les moyens matériels et le pouvoir décisionnel pour effectuer les choix en connaissance de cause.
Eclairé voulait dire « sans abus et avac compétence », dictateur voulait dire « qu’il avait le pouvoir, l’autorité et la légitimité » .
La dernière équipe (président+gouvernement+ majorité de députés d’un seul parti) a été abusive et incompétente. Au moins, on a pu mesurer la responsabilité qu’on leur avait confiée et la nécessité de ne pas refaire la même erreur.
Mais je suis un fervent défenseur de la démocratie pour le choix de nos dirigeants (qui doivent diriger et en assumer les conséquences de leurs irresponsabilité, leur ucompétence où leur inconduite le cas échéant
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Au moins, on a pu mesurer la responsabilité qu’on leur avait confiée et la nécessité de ne pas refaire la même erreur.
Oui et chaque 4 ans on reprend les mêmes et on recommence.Ceux-ci défaisant ce que eux-là on fait et inversément. En bref du surplace
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En fait, la seule chose que les suivants ne défont pas, c’est ce qui profite aux deux camps, et qui par définition se fait au détriment du peuple...
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Il faut regarder les choses en face : le pouvoir de lever des impôts (envoyer la troupe chercher les sous par la force) et l’existence de groupes d’intérêt fait que tout élu a un intérêt personnel à prendre l’argent public pour le donner à ces groupes afin d’acheter des votes. Surtout si il peut se servir au passage légalement.
La compétence et la responsabilité sont découragés tandis que la corruption et la malhonnêteté sont récompensées, c’est aussi bête que ça. Résultat, les seuls qui ont envie et surtout possibilité de se présenter aux élections finissent par être tous indésirables. En plus ils ont aussi intérêt à s’assurer que les seuls qui se présentent sont aussi mauvais qu’eux pour que le système puisse au moins survivre et qu’ils puissent à nouveau en profiter plus tard.
Si les votes blancs ou nuls étaient comptés, et qu’on élisait « personne » si ils avaient majorité, il y aurait une pression pour satisfaire tous les électeurs et non juste une courte majorité. C’est juste une idée comme ça.
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je vois le droit de vote comme un moyen de faire la revolution de temps en temps sans effusion de sang. Jamais de jamais dans l’histoire du monde il n’y a eu de Democratie avec un grand D, car c’est une utopie, le peuple ne peut pas gouverner car il est legion. Mais de meme vouloir designer les plus sages d’entre nous pour etre un conducator est une enorme erreur, car la sagesse aussi est une utopie. Poúr qu úne democratie vive, il faut discuter souvent, sans tabou ni peur, et il faut comprendre a chacun qu’il est comme tout le monde, unique.
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Le vote ne sert qu’à légitimer le pouvoir politique, c’est sa seule utilité réel. Or dans une entreprise, le pouvoir appartient déja légitimement aux actionnaires, puisque la société est leur propriété, qu’ils soont chez eux, et les salariés n’y sont engagé que pour remplir des services. Il ne peut donc y avoir de vote des salarié, pas plus qu’une femme de ménage ne peut voter pour déterminer comment doit être la vie de ses employeurs.
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Le problème du vote , c’est que , quelque soit le type d’élections , on vote pour deux choses :
- D’une part pour un candidat ,
- D’autre part pour un catalogue de propositions constituant le programme de ce candidat , avec certaines desquelles on est d’accord , d’autres avec lesquelles on est opposé .
On se retrouve dans la situation d’un consommateur au supermarché qui aurait le choix entre une quinzaine de caddies préremplis , et qui serait obligé par exemple , pour avoir du beurre , de prendre le caddie avec les concombres et les choux de Bruxelles qu’il déteste !
Enfin , certaines des propositions du candidat avec lesquelles on est en accord seront censurées ( après son élection éventuelle ) , par la commission Européenne parce qu’elles seront soit-disant contraires au « droit Européen » , un peu comme si le consommateur , après avoir choisi et payé un des quinze caddies préremplis , se retrouvait avec quatre ou cinq denrées confisquées par un inspecteur des caddies à la sortie du super-marché !
Dans un monde idéal , il faudrait donc pouvoir choisir d’une part un candidat ( il est certains que , quel que soit leur programme , je ne voterais pas pour certains candidats , par exemple Sarközy , en raison de l’antipathie qui s’en dégage et de la méfiance viscérale qu’ils inspirent ) , et d’autre part , choisir parmi les propositions programmatiques d’un candidat , uniquement celles avec lesquelles on est d’accord , en ayant la possibilité de biffer certaines propositions , et pourquoi pas de rajouter certaines propositions d’un des concurrents .
On pourrait donc avoir deux bulletins de votes , un pour le candidat , l’autre avec la liste des propositions du candidat , sur lequel on pourrait rayer les élements de programme déplaisants , à charge pour le candidat d’avoir un nombre maximum de propositions faute de quoi cette opération deviendrait vite fastidieuse . On pourrait même avoir un troisième bulletin , comportant l’ensemble des propositions de tous les candidats , parmi lesquels on pourrait choisir des propositions non retenues dans son programme par le candidat de notre choix .
Le problème est que les opérations de dépouillement deviendraient particulièrement longues , mais le peuple serait mieux représenté !
Cela suppose également que les décisions du Peuple Français aient le dernier mot en cas de contradiction avec le droit européen ( ça s’appelle l’indépendance nationale ) .
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Oui mais le système que vous décrivez n’est pas possible : le programme que présente un candidat est un tout, ce n’est pas uniquement la somme de ses propositions. Pour qu’il y ait des bonnes propositions, il faut forcément faire des concessions.
Un exemple grossier : si mon programme propose de faire passer le smic à 3000 euros (1ere proposition) et que pour financer ça je propose de tripler l’impôt sur le revenu(2eme proposition), alors que mon concurrent veut faire passer le smic à 500 euros et diviser l’impôt par deux, vous ne pouvez pas choisir le smic à 3000 euros et les impôts divisés par 2, ça ne marcherait pas !
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Cet article ne remet pas en cause les bienfaits de la démocratie (est-il utile de le rappeler ?)mais jette (selon moi avec raison) un énorme doute sur le fait que l’expression démocratique se porte presque uniquement (en matière politique)sur le droit de vote et les élections. Tout les dictateurs africains (mais pas seulement là-bas) ont bien compris le « truc »,ils organisent des élections, mais trafiquent les résultats afin d’être réélus à coup sûr. Et hop le tour est joué ils sont devenu des « démocrates » par un coup de baguette magique.
Ce que subissent les citoyens dans nos pays est bien plus vicieux,c’est un bourrage de crâne depuis l’enfance qui les amènent à faire une confiance aveugle en nos « élites » détenteurs de l’autorité,dormez braves gens on s’occupent de tout,(de toute façons vous en êtes pas capable les affaires publiques sont entre les mains de spécialistes professionnels sortant de l’ENA ou autres écoles...).Mais ça ne marche plus,on s’aperçoit que ces élites arrogantes sont surtout plus soucieuses de leur carrières et de leurs privilèges que du bien être de la population .Et la démocratie là-dedans ou est elle passée ? Et bien il faut attendre les prochaines élections pour qu’elle s’exprime ou vous allez avoir à choisir entre la peste et le choléra,comme en 2002.
J’ai l’expérience d’une ville moyenne ou des élus PS imposent leurs délires d’équipements de prestige très coûteux à une population qui n’en veut pas sans le moindre référendum et avec des fausses consultations faites en catimini. A l’intérieur de tous les partis politiques les décisions sont prises à la direction et sont ensuite imposée à la base.
Les citoyens doivent se réapproprier leur pouvoir et décider eux mêmes (en dehors des partis) de leur avenir. C’est dans l’air,c’est la « démocratie participative » mais pour le moment ce principe est détourné par des gens qui veulent que ce pouvoir reste uniquement consultatif. Or ce pouvoir doit être décisionnel .Les citoyens doivent s’ériger en comité de surveillance et de contrôle de la gestion du bien public. On ne peut plus laisser faire n’importe quoi à n’importe qui. Tout doit être transparent. Les scandales et l’injustice sociale ne sont plus tolérables .En ces temps d’élections à venir il est plus que temps d’ouvrir sa gueule. Exigeons une vrai démocratie !La démocratie est un combat permanent et il faut s’en occuper d’urgence et ne pas faire comme les nonistes du référendum sur l’Europe qui s’occupent de ça quand ils n’ont rien d’autre à faire.
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Finalement vous encensez le système américain : les plus motivés effectuent leur démocratie participative au sein d’un des 2 uniques partis, et c’est le parti d’opposition qui exerce effectivement le contrôle des budgets votés et exécutés par le parti au pouvoir.
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C’est dans l’air,c’est la « démocratie participative » mais pour le moment ce principe est détourné par des gens qui veulent que ce pouvoir reste uniquement consultatif. Or ce pouvoir doit être décisionnel
Ah cette démocratie participative !!
Bien, donc vous mettez des gens dans une salle pour participer démocratiquement. Mais vous dites aussi, ce pouvoir doit être décisionnel. Et comment vous faîtes ? pour prendre la décision ? Vous votez non ? ou bien vous attendez le consensus ? l’unanimité ?
la seule façon de décider en groupe est de voter !
ce qui revient à dire que nos « grands démocrates » gourous de la grande confusion pronétariale, en mélangeant démocratie participative et pouvoir décisionnel alimentent leur propre « grande confusion ».
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Les gourous de la nouvelle secte des « net-ab-oyeurs » , disons plutôt les prêtres du pronétariat et « du peuple connecteur » bardés de titres plus ou moins fantaisistes, ont choisi Agoraxox pour s’exprimer âfin de promouvoir leur bréviaire. Avez vous remarqué que à chaque fois, dans leurs articles ils n’oublient pas de mentionner leur nouveau livre à paraître ou ceux déjà parus. Ils constituent ainsi une petite bible commune sur leur mythologie internet.
le propre du gourou est d’alimenter et d’enrichir la confusion, d’établir des constats vaseux et faire accroire aux gogos que leurs questions débiles sont essentielles, de multiplier des rumeurs consternantes de niaiseries mais appuyées sur des opportunités sociétales, de débalterer sur de vieilles lunes et de vivre de leurs potions miracles.
MAIS SURTOUT de ne rien proposer de concret et de tangible pour améliorer la situation qu’ils font semblent de dénigrer, parce qu’ils en vivent trop bien de cette « grande confusion ». Ces gens sont dangereux.
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Le problème du pouvoir dans la démocratie est lié à « l’antipouvoir ».D’où la nécessité partout d’adjoindre des contre-pouvoirs.Il faut donc que les institutions jouent leur role et si cela ne fonctionne pas les modifier.Le pouvoir isole,aveugle,rend sourd et parfois fou !Des exemples nous en avons tous à l’esprit ! Rien ne fait plus de mal qu’un trop grand déséquilibre : par ex un score à 80%:je ne souhaite ce genre de succés à personne:ni à ceux que je soutiens, ni à mes adversaires.
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Dans le business ce sont les preneurs de risques ou les personnes désignées par ces dernieres qui prennent les decisions, c’est un peu normal.
Pour le processus de decision continuel ca risque de manquer de coherence mais ca peut difficilement etre pire que la democratie que l’on a. Reste le vote censitaire ..............
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Enfin quelqu’un qui réfléchit sainement. Quand j’entends des gens dire « faut voter » alors qu’ils ne savent même pas pourquoi ils votent, cela me rend triste. Il faut faire comme vous : avoir l’esprit critique !!!
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Au sujet de ce que pensent les « princes » de la volonté populaire, je vous recommande cet édifiante confession de N. Tenzer : http://francelatine.over-blog.com/article-2920973.html De quoi penser, effectivement, que la démocratie est une vilaine farce...
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L’article est intéressant et montre bien que le système actuel est périmé.
Cela dit le droit de vote reste tout de même incontournable : c’est surtout le système dual et factice qu’il faut changer, pour le remplacer par des contrats d’actions regroupant des personnes motivées et compétentes sur des problèmes très précis et pour une durée limitée.
Mais ne rêvons pas, tant que les médias seront concentrés dansles lobbies militaor-industriels et financiers comme le souligne à juste titre et avec beaucoup de courage François Bayrou, il ne faut rien espérer de bon...
Ni en france, ni à l’étranger qui fonctionnent sur le même schéma...
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Il faut aussi se poser la question du rapport de force qu’auraient toutes les personnes de bonne foi, qui un jour ont un revers de fortune et qui désormais ont une croix rouge dans bcp de secteurs (fisc, banques,...)
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@Thierry Crouzet
Pour m’en tenir à un seul aspect mais sans doute d’importance, je partirais de cette remarque du texte initial :
« Nous vivrions dans une démocratie ? Mais la plupart d’entre nous passent le plus clair de leur temps dans des entreprises qui n’ont rien de démocratique. Votez-vous dans votre boîte ? Excepté pour les délégués syndicaux, votez-vous pour les décisions stratégiques, les recrutements, les licenciements, les promotions ? Non, ces choix s’effectuent suivant un mode plus ou moins dictatorial. Parfois la dictature est éclairée, mais elle reste dictature. Et comme dans toute dictature, les coups d’État sont monnaie courante.Alors, pourquoi la démocratie et le droit de vote ne se sont-ils pas étendus à l’ensemble de la société ? Pour moi, il y a une réponse évidente : ça ne fonctionne pas. Et pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que voter revient toujours à choisir entre deux possibilités... comme si le monde était blanc ou noir. »
D’abord, rapporter les choix politiques et le vote à un choix binaire c’est quelque peu simpliste. C’est déjà contestable dans le type d’élection qui consiste à désigner des représentant(e)s mais ça l’est encore d’avantage paradoxalement quand il s’agit de consultations exigeant une réponse binaire (OUI ou NON) quand elles portent sur des CONTENUS comme cela a été le cas par exemple pour le referendum sur le traité constitutionnel européen (TCE) . Dans ce dernier cas on a vu une masse considérable de citoyens s’emparer de questions fort techniques, fortement politiques et de société, fort complexes dans un débat passionné et passionnant. Et dans ce cas si la réponse terminale était binaire la confrontation avec la complexité (non-déléguée à une soit-disant « élite ») se situait EN AMONT de la décision. Dans ce cas ce qui est binaire c’est la réponse finale mais pas du tout le cheminement qui y conduit et cet effort d’appropriation résulte de l’existence même de la consultation (combien parmi nous s’étaient intéressés de près à la chose européenne dans ses aspects institutionnels avant le referendume de 2005 ?).
Par ailleurs, considérer que l’absence de démocratie dans les entreprises découlerait du constat de son innéficacité dans les autres champs de la société c’est franchement ne pas comprendre grand chose aux enjeux politiques et sociaux et que pour des raisons de classe et d’intérêt, les détenteurs du pouvoir dans l’entreprise n’ont pas le désir de le partager et considèrent les choix stratégiques comme un domaine réservé ; hors de portée donc de toute consultation.
Mais pour prendre en compte ces aspects encore convient-il de se référer au fonctionnement réel de la société et aux contradictions qui la traversent. Comme il convient de prendre en compte les données historiques, nationales, régionales... concrétes dont la culture fait cruellement défaut aux technophiles technocrates prompts à faire table rase du passé pour une révolution au final conservatrice.
L’état de la démocratie dans notre pays (et ailleurs sans doute) est loin d’être satisfaisant, mais les chemins d’une authentique démocratie associant participation du plus grand nombre à la compétence et à la maîtrise de la complexité des problèmes à traiter ne passe pas par un retrait individualiste (fut-il réticulaire) et une abstention qui laisserait de fait les coudées franches à la main invisible du marché, aux lobbies les plus puissants et aux multinationales !
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Bien vu, Rodrigue
De la clairevoyance et du bon sens...
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L’abstention est le choix le plus évident pour qui ne veut pas vendre sa conscience au plus offrant. Je n’ai pour ma part jamais voté et ne voterai jamais, ne participerai jamais à ce simulacre et ce jeu de dupes auquel croient de moins en moins de « citoyens ». Mais pourtant nombreux continuent à se corrompre dans cette participation truquée tout en rêvant une société juste où les droits de l’homme seraient respectés. Il est clair et évident pour moi que si un nombre très important de gens s’abstiennent quiconque sera élu ne pourra gouverner en se basant sur une légitimité électorale et devra abdiquer ses prétentions devant le peuple redevenu souverain et pouvant s’autodéterminer dans ses choix avec des gouvernants responsables et véritablement au service du peuple. Or pourquoi voter ? Votez-vous pour élire votre boulanger, s’il ne rends pas le service que j’attends je vais voir ailleurs. Mais quand ces crétins au service de leurs maîtres qui les télécommandent ne défendent qu’intérêts privés avant tout et ne laissent tomber que les miettes pour ceux qui ont eu la bienveillance de leur confier le pouvoir de la destinée du pays, vous devez subir et attendre un nouveau vote qui perpétuera ce système inique et infame. Le peuple des connecteurs sera et est déjà ce qui se profile NETtement comme alternative et franchissement des limites imposées par le carcan institutionnel. Il faut faire vite avant que le NET soit asssourdi des bruits de botte de la vermine libérale-fasciste qui distille son poison. Il faut trouver un contre-poison, un anti-virus efficace pour stopper la progresssion de cette déferlante ultra-libérale qui gangrène la conscience et impose un déterminisme écrasant auquel personne n’est obligé de se soumettre et encore moins par le vote. Emmanuel
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Bien sûr que l’on vote pour son boulanger ! Quand on va chez un boulanger plutôt qu’un autre, on élit le premier au détriment de l’autre. Evidemment, si vous n’aimez aucun des boulangers, vous ne mangerez pas de pain. Ou alors faites votre propre pain pour vous-même ou en devenant boulanger. Après tout, s’ils sont tous si mauvais, tout le monde viendra chez vous, n’est-ce pas ?
Dans le cas du gouvernement d’un pays, c’est comme s’il n’y avait que du pain à manger. Si vous n’aimez aucun des candidats au gouvernement, alors c’est la disette : il n’y a plus de gouvernement du tout. Chacun fait ses propres lois, on revient à la barbarie, c’est la loi du plus fort. L’autre solution, c’est de créer son parti et de se présenter comme candidat avec un programme, ou à défaut, adhérer à un parti et orienter ses idées.
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« ne se régleront pas avec des élections, mais par des milliers de décisions auxquelles nous devrons tous participer, à chaque seconde de notre vie. »
Un système où tout le monde donne des infos temps réel, ou l’info traverse les hiérarchies sans filtres, sans blocages, pour être traiter par des spécialistes reconnus qui demandent aussi du feed back sur leur analyses aux concernés avant que les personnes en charge prennent des décisions !!!! N’oublions pas un feedback sans fin ! WAOOOO, les intellos du web français viennent de reinventer le futur(et déjà présent) système d’information de l’armée US. FÉLICITATIONS !!! C’est clair qu’avec un systeme de vote ce ne serait pas aussi efficace.
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la démocratie française =
jean pierre sait faire un bon café,
jean pierre sait faire un bon café,
merci M’sieu Raffarin, on va crever mais en bonne santé.
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Un essai, raté(ou pas ?), de démocratie participative Web chez nos amis les barbares anglo-saxons :
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Cet article est probablement à mon sens l’un des plus essentiels parmi ceux présents sur Agoravox. La raison en est simple : plutôt que de donner un avis sur un problème ponctuel, l’auteur prend de la hauteur et, en osant mettre en cause les idées reçues quitte évidemment à se faire rappeler à l’ordre, tire les conséquences politiques consécutives à l’apparition de la postmodernité.
La vie sous l’ancien régime fût communautaire : quelques paysans travaillant dans un champ.
L’industrialisation à engendré ‘ l’ère des masses ’ : république, fascisme, communisme. (Je ne prétends pas que ces trois modèles sont équivalents mais qu’ils postulent toutes les trois la vie collective) : le travail dans les grandes usines.
Troisième étape, l’arrivée du tertiaire voit sombrer ( dans les faits comme dans les esprits ) ces trois idéologies. (la république est morte depuis longtemps, ne subsiste que l’intitulé) : l’homme ou la femme seuls devant son écran.
L’idée du suffrage universel suppose la participation active des électeurs à la Politique, le vote n’étant paradoxalement qu’un aspect mineur. En effet, pour voter il faut comprendre, ce qui suppose une recherche documentaire quotidienne de la part de tous, conséquence de cette participation.
Est ce conforme à la réalité ? Evidemment non.
On pourrait objecter que voter c’est accorder sa confiance à un homme ou à un parti et que donc chacun pourrait légitimement s’exprimer. Ce serait ne pas tenir compte de ce que j’ai déjà écrit : ce sont justement les moins informés (c’est à dire la grande majorité) qui sont les plus manipulables. Il faudrait également au passage inclure nombre de militants dont la pensée est close.
Si d’ailleurs on est démocrate, on est bien forcé de d’admettre que le système actuel dans ses structures générales est très majoritairement accepté. Il fût une époque où dans l’opposition populaire la volonté de détruire l’ordre existant dominait (fascisme, communisme). Aujourd’hui, les démunis dans leur grande majorité n’aspirent qu’à être munis. Façon comme une autre de reconnaître que ce n’est pas le système qui est contesté mais la position où l’on où on est placé. Coluche en faisait la remarque voilà un quart de siècle avec le côté crû mais réaliste qui était le sien : ‘ Les ouvriers c’est les gentils et les patrons c’est les méchants ; et tout le monde veut être méchant ‘.
On comprend mieux l’importance accordé aux politiques à l’image. On comprend également les numéros d’équilibrisme d’un parti qui n’a de socialiste que le nom. ‘Il faut changer la société’. Combien de nationalisations ? Silence. On pourrait à nouveau m’objecter que l’on peut changer de société sans nationalisations. Voire. Un changement d’importance ne peut que passer par une modification radicale des structures économiques. Il n’y aura donc pas de changement sensible et le grand soir n’est pas pour demain. A ce titre, Ségolène Royal n’est pas plus floue que les autres présidentiables du parti. Ils pourront certes engager des réformes en cas de succès mais rien d’essentiel ne pourra être effectué, le français ne le souhaitant pas. Plus précisément, le français souhaiterait que certains problèmes soient réglés mais refuserait d’en payer le prix si la facture était présentée. Les présidentiables de tous les bords le savent, la majorité des électeurs non.
Les hommes politiques savent t-ils beaucoup ? Non. On ne me fera pas croire qu’ils connaissent en profondeur les sujets, tant ils sont divers et nombreux, qu’ils ont à traiter. C’est la raison pour laquelle ils s’entourent d’experts, de spécialistes. Qu’ils peuvent se tromper n’est pas contestable, ce sont quand même les mieux placés pour juger et statistiquement ce sont eux qui commettront le moins d’erreurs. Je commencerais à croire en la démocratie le jour où les diplômes de chirurgien ayant été donnés par un suffrage populaire, les français accepteront d’être opérés par ce type bien démocratique de spécialiste.
Le français se plaint de ne pas comprendre le vocabulaire médical ; il n’a pas à l’évidence écouté une discussion de métaphysiciens, de mathématiciens et de tous les autres. Le boucher dispose dans son espace de travail d’un nombre impressionnant de couteaux : qui en connaît les noms et les fonctions ? Pratiquement personne. Qui connaît avec tout l’investissement nécessaire que cela suppose simplement les bases de la fiscalité, de l’économie, de la sociologie, de l’armement, de la géopolitique ? Pratiquement personne.
On a le droit de contester ce que j’écris tout comme ce qu’a écrit l’auteur de l’article tout comme on a le droit d’être de mauvaise foi.
Seulement il y a problème.
Et pas qu’un petit.
Si le suffrage universel est la pire des choses (Socrate : dictature du plus grand nombre sur le plus petit), il est aussi un contre pouvoir redoutable pour les gouvernants. S’il va de pair avec la démagogie, il évite aussi la conservation du pouvoir par les élites du moment.
En quoi les alternances aux Etats Unis des partis démocrate et républicain au pouvoir marquent t-elles des changements ? Changement de politique ou changement d’équipe ? Tony Blair passera t-il dans l’histoire comme celui qui a rompu politiquement avec la dame de fer ?
Existe t-il fondamentalement une différence entre ump, nouvelle udf et ps ?
La fusion udf/rpr ne consacre t-elle pas la disparition du gaullisme et de facto de l’idée de nation ? N’est ce pas là la preuve de la libéralisation de la droite ?
Dans quel sens a évolué le parti socialiste depuis vingt cinq ans et quel est le profil de ses nouveaux adhérents ?
On pourrait y voir une contradiction avec l’analyse que j’effectuais dans la première partie : puisque la société fait consensus ou presque, il est normal que l’on constate une homogénéisation. Le problème est plus complexe : ce qui fait consensus ou presque, c’est une position hiérarchique que l’on a ou pas au sein de ce système. Chacun considère et bien à tort qu’il peut accéder à cette place tant convoitée. Les analyses socio-économiques montrent le contraire.
Il faudrait pour cela les avoir lues.
On revient à la question essentielle de la nécessaire information pour tous, condition nécessaire pour l’obtention d’une part de liberté.
On n’entame pas une partie d’échecs avec quelqu’un qui ne connaît pas les règles : question de probité.
J’ai cru entendre (certains croyaient voir un gros minet) qu’Agoravox ne faisait pas l’unanimité chez les politiques alors qu’il s’agit bel et bien d’un phénomène démocratique. Liberté oui, mais très conditionnelle.
Est ce si surprenant. ?
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J’aime bien votre façon de présenter l’évolution de la société, quoiqu’elle oublie les développements survenus à l’étranger, souvent passionnants.
La gouvernance est un phénomène émergent, une organisation spontanée des hommes, car les besoins essentiels apparaîssent clairement à mesure que la capacité de la société à y répondre se développe. La nature de cette gouvernance dépend donc essentiellement de la complexité de cette société, en tant que système dynamique. Ainsi, quelques hommes subsistant de cueillette et de chasse s’en sortent mieux en s’organisant en bandes tribales relativement isolées les unes des autres.
Puis le sédentarisme lié à l’agriculture transforme l’organisation : le pouvoir acquière une dimension territoriale. C’est l’ère des chefs de guerre rassemblant les tribus.
Ensuite le développement des villes entraîne un autre bouleversement, celui de la connaissance, en concentrant les idées, et entraîne un nouveau besoin, celui de la centralisation : le pouvoir devient bureaucratique et pédagogique. C’est l’ère de la monarchie.
Enfin l’industrialisation et l’éducation de masse libèrent le peuple de l’occupation de subsistance, il est alors en mesure de décider de sa vie pour lui même. C’est l’ère des grandes idées universelles. Une première étape vers la démocratie est la république. La seconde étape, je l’espère, est l’anarchie concrète où le pouvoir central s’efface grâce aux progrès et à l’accès généralisé aux armes et aux informations, définitivement.
En science des systèmes dynamiques, on sait qu’un système suffisamment complexe s’auto-organise de manière idéale. A mesure que la complexité croît, des changements brutaux d’organisation apparaissent : c’est la « percolation ». L’organisation peut « monter » ou « descendre » entre des états d’organisation pas forcément optimaux. L’évolution de l société, avec ses révolutions, est-elle un processus similaire ?
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Il y a une chose intéressante dans l’article : le « sondage ». Il donne le résultat suivant : 40% pensent que la démocratie est une illusion, 60% pensent que la démocratie est positive. Dans ces derniers, la moitié pensent que c’est une bonne solution, l’autre moitié la moins mauvaise.
J’ai déjà remarqué qu’aux USA, historiquement la première démocratie dans le monde, les proportions sont exactement les mêmes. En France aussi : si on additionne les partisans de la guerre civile opposants à la démocratie, d’extrème droite et gauche : FN-etc-LO-LCR-PC-etc, on obtient 40% des voix.
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Il n’y a pas d’un côté les hommes politiques, de l’autre LE peuple. Tous les hommes politiques de quelque bord qu’ils soient sortent du peuple. Il est trop facile de leur taper dessus. Ils sont loin d’être parfaits ? Et alors ? C’est normal, il n’y a aucun individu parfait dans notre société ! Est-ce un dieu que vous réclamez ou le monstre que Kipling, je crois, présente dans le poème « IF... » ?
Faites-vous une raison. L’humain est médiocre, ne possède pas la connaissance universelle, ne peut prédire l’avenir. Ses représentants sont logiquement à son image !
Et pourtant il faut choisir ceux qui vont prendre les commandes. Certains refusent absolument de choisir parce que tous ceux qu’on leur présente sont « mauvais » selon leur jugement...divinement infaillible ?. Quel orgueil de penser, ne fut-ce qu’un instant, que l’avenir radieux que l’on appelle de ses voeux correspond exactement à celui de son voisin ! Nous avons chacun notre paradis. D’ailleurs, ils mentent car en réalité ils choisissent de suivre le plus fort... « à l’insu de leur plein gré » peut-être.
J’aime bien l’image des quinze caddies proposés au consommateur. Mais en fait, c’est entre quinze camions de propositions qu’il faut choisir et la plupart d’entre nous n’avons pas les moyens de les décharger tous pour découvrir éventuellement le produit toxique qu’il contient et qui pollue le reste ou pour en exclure ceux qui nous attirent mais dont l’étiquette mentionne en tout petit :« Interdit par ... ».
Nous ne sommes pas des experts en tous les domaines, tant pis ! D’ailleurs les « experts » ne dominent pas non plus les conséquences de leurs décisions ! Pourquoi auraient-ils plus le droit que tout un chacun de choisir ?
S’il en était ainsi il faudrait réellement donner le pouvoir aux seuls énarques ! J’entends presque des hurlements d’indignation ! Seuls les économistes alors auraient le droit de diriger ? Pourtant après chaque crise on a droit à « Celui qui avait tout prévu mais qu’on n’a pas écouté ! » mais ce n’est jamais le même ! Quant aux chefs d’entreprise, il y a parmi eux comme dans tout groupe, quelques flèches, beaucoup de plus ou moins moyens et quelques mauvais. Mais tous ont pris des décisions qui se sont avérées plus tard bonnes ou mauvaises. Alors on félicitera l’un pour sa ténacité et son inventivité et on se moquera du bête entêtement de l’autre.
Ne croyant pas en dieux, je ne crois ni aux idoles ni aux miracles. Il y a sans doute des améliorations à apporter à notre démocratie mais je refuse qu’elle soit confiée à des experts même si c’est l’aristocratie du Net.
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Le peuple n’existe pas en démocratie. Le peuple n’existe que pour les dictatures.
En démocratie, il n’y a que des individus, des citoyens.
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Bonjour à tous, Cet article à au moins un mérite pour moi, c’est d’avoir suciter une réaction forte et cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Comment peut on dire que le droit de vote pour tous n’est pas l’aboutissement de la démocratie ? Vous voulez réserver ce droit à quelques uns, dont je me demande comment vous ferrez la sélection. Mais c’est nous rammenez des centaine d’année en arrière quand seul les notables avaient ce droit. Oui vous avez raison de plus en plus de gens ne vont plus voter, faut-il s’en réjouir, je ne crois pas. Mais ne vous y tromper pas, la raison ou la faute ne viens pas à ces citoyens qui ont l’impression (justifié ?)que cela ne sert plus à rien ; mais bien au système et au politique qui ne cherche plus à faire évoluer la société (but du politique au sens noble) mais qui ne cherche qu’à concquérir ou concerver son pouvoir. Réserver le pouvoir de décision à quelques uns et vous verrez très vite que vous ne serez plus en démocratie. Vous dites le marché est libre, certe vous pouvez faire le choix d’acheter ou de ne pas acheter mais les groupes de pression cherche bien à vous imposer des choix que ce soit de manière violente comme avec les OGM ou de manière subtile avec la publicité. Le vote pour tous est un fondement de la démocratie, si vous voulez faire évoluez la démocratie posez-vous des question sur comment faire en sorte que nos vote est un réel sens : prise en compte des votes blanc, mandat unique... Bonne continuation à tous
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La démocratie, ce n’est pas le droit de vote, sinon, l’URSS était la démocratie puisque le vote y était obligatoire.
La démocratie, c’est le droit d’élire au suffrage universel, direct ou indirect, des représentants qui se présentent librement aux suffrages libres pour trois pouvoirs suprèmes qui doivent être strictement séparés : Le pouvoir législatif (faire les lois), le pouvoir exécutif (faire exécuter les lois votées), le pouvoir judiciaire (juger le respect des lois). Les conditions de ce contrat social entre citoyens et pouvoirs devant être définis dans une constitution.
Je sais que nous ne vivons toujours pas en démocratie (par exemple : non séparation entre exécutif et législatif, pouvoir judiciaire contrôlé par l’exécutif) en Europe. C’est pas une raison pour faire encore semblant de vouloir l’inventer. L’appliquer serait déjà mieux.
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J’irai dans le sens de Thierry :
pourquoi vote-t-on en bas de l’article ?
Ou bien sur le côté gauche (c’est-à-dire à notre droite) de la page pour un thème en orangé ?
Pour obtenir la reconnaissance sociale dont on a besoin pour exister sainement !
Et çà porte sur toute chose dans le champ commun. Y compris nos petites existences.
Oui, ce droit est important...bien qu’insuffisant. Il est le premier pas vers la reconnaissance mutuelle de tous les membres d’un corps social donné. La vie d’une population ne se résume pas à la vie de quelques figures importantes. À l’étude de leurs caractères et de leurs humeurs.
Beaucoup de peuples nous envient nos droits. Attention de ne pas l’oublier dans les discussions.
Nos efforts doivent consister à réfléchir à l’amélioration des procédures de représentation afin que représentés et représentants soient en phase.
Ensuite certains domaines doivent faire désormais l’objet de référendum. Il y a des décisions qui doivent être décidé par les représentés et non pas par les représentants. Mais, je sais que le référendum fait peur aux politiques, et aux élites en place. C’est une confrontation directe à la réalité. L’argument contre le plus fréquent est : si on avait demandé son avis au peuple, la peine de mort n’aurait pas été abolie. Personnellement, j’étais très jeune mais je crois que par humanité, j’aurais voter pour l’abolition...sans hésiter.
Condamner à mort le criminel, c’est finalement ajouter le crime au crime. Sauf qu’on a bonne conscience parce que çà a été décidé par un tribunal.
Pourtant, je pense fortement aux victimes et à leur désarroi. Les familles, les proches sont aussi des victimes. Mais je ne vois pas en quoi un mal supplémentaire arrangerait les choses. Il n’y a pas de bonne solution autre que de mettre en observation 24/24 les criminels.
Les dysfonctionnements globaux de la société engendrent les dérèglements mentaux et donc les crimes. Le monde est complexe. C’est tout.
On ne doit pas avoir peur du référendum. Le débat fait évoluer les points de vue. Et c’est très bien ainsi.
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@ l’auteur
Vous vous interrogez : « pourquoi la démocratie et le droit de vote ne se sont-ils pas étendus à l’ensemble de la société ? Pour moi, il y a une réponse évidente : ça ne fonctionne pas. Et pourquoi ça ne fonctionne pas ? Parce que voter revient toujours à choisir entre deux possibilités... comme si le monde était blanc ou noir. »
Et vous concluez : « Dans le business, ce n’est jamais comme cela. Dans la société ce n’est pas comme cela non plus. Les situations sont complexes, les questions ne sont jamais binaires, les solutions jamais évidentes. Il faut essayer des réponses, accepter de se tromper, faire marche arrière, repartir dans une autre direction. Il faut, en quelque sorte, imiter l’évolution biologique. Il n’y a jamais de question ni de réponse toute faite dans un monde complexe. »
L’intention est louable, sauf que la médecine risque fort de ne pas apporter de solution meilleure que le mal. Car par quels mécanismes adaptés à des millions d’individualités contraintes par une notion du temps qui se raccourcit chaque jour un peu plus, peut-on imiter le biologique qui fonctionne sur des échantillons restreints et dans un temps illimité.
Plus loin vous dites : « Dans une entreprise, quand un problème se pose, les gens compétents se réunissent et essaient de trouver une solution. En démocratie, on demande à tout le monde de donner un avis. C’est absurde. » C’est un hymne au fascime que vous entonnez là. Hymne à l’élite, et à ceux qui s’engagent (même si ce sont les pires crapules ?). Le peuple serait-il privé de bon sens ? De la notion de justice ? D’une conscience collective ? Fichtre. Vous me glacez le sang... Et votre propention à revenir sans cesse à ce qui se passe au sein des entreprises n’est pas faite pour me rassurer.
Croyez-vous réellement qu’un pays se gère comme une entreprise, avec des experts à chaque étage et un cloisonnement étanche déterminé par les « compétences » ? Mais ces compétences, qui va les évaluer ? Et par quels mécanismes sinon le corporatisme et la cooptation sauvage des élites clonées les unes sur les autres.
Vous nous réservez là un monde que Sturgeon a évoqué dans les années 70. Pourquoi croyez-vous qu’aujourd’hui la Science fiction n’intéresse plus personne, si ce n’est parce que les modèles qu’elle a prospectés se sont tous avérés nous mener à l’impasse. On ne fait pas du neuf pour le plaisir de faire du neuf.
Que vous le vouliez ou non, le monde fonctionne aujourd’hui avec quasiment les mêmes comportements individuels avec lesquels il fonctionnait au IIè ou IIIè siècles de l’empire romain. C’est le paysage technologique qui a changé et une conscience collective qui s’est peu à peu forgée à de nouveaux concepts et à une nouvelle vision du cosmos et de la société.
Patrick Adam
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Pourquoi croyez-vous qu’aujourd’hui la Science fiction n’intéresse plus personne, si ce n’est parce que les modèles qu’elle a prospectés se sont tous avérés nous mener à l’impasse.
Lisez le recueil d’Eric Frank Russell « La Grande Explosion », vous y verrez bien des sociétés que l’on n’a jamais même imaginé d’essayer
Que vous le vouliez ou non, le monde fonctionne aujourd’hui avec quasiment les mêmes comportements individuels avec lesquels il fonctionnait au IIè ou IIIè siècles de l’empire romain.
Les comportements, oui, ce sont toujours les mêmes 4 catégories bien connues depuis l’Antiquité. Par contre ce que la technologie et le développement ont apporté a bel et bien changé les besoins organisationnels et les possibilité d’organisation sociétale. De nouvelles portes sont ouvertes, à nous d’oser les franchir.
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« votre propention à revenir sans cesse à ce qui se passe au sein des entreprises n’est pas faite pour me rassurer. »
Pour une fois ,je suis d’accord avec vous. Il importait de réagir.
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Si les élections devaient changer les choses, ça se saurait... et elles seraient interdites ! De toute façon, elles sont pipées au départ, avec les 500 signatures obligatoires de gens déjà en place qui n’ont intérêt qu’à faire entrer leurs petits copains... Ensuite, une campagne coûte cher, et ne sont financées (sponsorisées ?) qui par des gens qui y trouvent leur intérêt ! Et les médias donnent le plus grand temps de parole qu’à des formations représentées au Parlement !
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Daniel, parle nous des femmes.
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Mais pour qui vote-t-on ?
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Delenda est CRIF. « Il faut détruire le Crif ». Paroles par lesquelles Daniel Milan termine tous ses discours, sur quelque sujet que ce soit. S’emploient pour rendre une idée fixe que l’on a dans l’esprit, dont on poursuit avec acharnement la réalisation, et à laquelle on revient toujours.
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2007 un election a la berlusconi en france...
Sauf que les lobbys economique fournisseurs de l’etat ont deja choissi leur pions....Royal et Sarkosy
Comme la tres bien expliquer Bayrou a son universite d’ete ....
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@ zen
Ravi d’avoir votre accord sur un sujet aussi important. Le seul énoncé qu’un pays devrait être géré comme une entreprise a le don de me faire frémir ou de ruer dans les brancards. Quel idéal à donner à la jeunesse ??? Celui de prendre des actions sur les secteurs qui marchent et de refiler les autres à ceux qui sont prêts à gober n’importe quoi....
Patrick Adam
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Je vote plus depuis un peu plus de 10 ans, ca sert a rien, tous les politicars de gauche ou de doite (ou enssemble) sortent d’une meme ecole, avec pour motif se mettre un maximum de fric de cote. (tiens Coluche le disais il y a 20 ans, et ca n’a pas change).
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c’est ça, laissez les spéçialistes décider de tout à votre place ! Je suis tout à fait sûr que vous ne serez pas déçu !
Certes, l’idéal démocratique n’est pas parfait. Il subit divers pressions et est sujet à corruptions et magouilles. Cela veut dire qu’il faut au contraire rester très regardant sur ce que les « spéçialistes » en font ! Et puis, il vous faut peut-être aussi arrêter la fumette...
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je trouve l’article intéressant dans ce qu’il donne à penser, mais très flou dans ses propositions concrêtes. vous dites « en entreprise, quand un problème se pose, des personnes compétences le réglent. en démocratie, on demande l’avis de tout le monde ». Déjà, on ne nous demande plus beaucoup notre avis, je trouve. enfin, le gouvernement élu n’est-il pas un groupe de personnes compétentes chargés de résoudre les problèmes -même si elles ne le font plus- ? « seuls ceux qui s’interessent à la question donnent leur avis »...mais en quoi éviterez vous la dictature, comme ca ?? qui vous dit que « ceux qui s’interessent à la question » ont l’esprit pur ? c’est mal connaître la nature humaine...tous les politiques, au départ, partent avec un idéal. c’est après qu’ils se laissent corrompre. c’est « l’ivresse du pouvoir » -clin d’oeil à chabrol-... Votre propos, à moins que je l’ai mal compris, me para$it contradictoire. vous critiquez le principe démocratique mais vous visez à donner plus de paroles aux gens. à des gens « compétents et concernés »...déjà, 1- à partir de quelles règles définissez vous des gens "compétents ?? 2- je ne vois nullement, en laissant à des gens concernés et volontaires la responsabilité de décider, en quoi est-ce différent de la politique actuelle ?? les gens qui se lancent en politique, quelle que soit leur branche, sont des gens volontaires et concernés. normalement. Mais Les gens, même à échelon local, qui voudront changer les choses, et se sentiront concernés, resteront une poignée de gens qui détiendront les pouvoirs et feront ce qu’ils veulent. Et en plus, qui les aura élus ????? le peuple ? mais votre système est le même, monsieur, il contient autant de dangers, et peut-être même davantage. La compétence ne se trouve pas à n’importe quel coin de rue quand il s’agit de gérer un pays ou une cité... La démocratie n’est peut-être pas parfaite, mais au moins, on choisit les cons qui nous gouvernent... J’ai peut-être mal compris votre article mais il me semble confus.
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mon message est un peu inutile. je n’avais pas lu tous les commentaires et celui de patrick adam décrit mieux que je n’ai su le faire, les dérives de l’article. je suis entièrement d’accord avec vous, patrick.
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Après plusieurs mois de débats dans les Collectifs, des centaines d’amendements au niveau local et national, la version définitive de la Charte pour une alternative au libéralisme voit le jour. Elle fera l’objet d’une brochure disponible début septembre. En attendant, il est possible de la télécharger en cliquant sur le lien suivant : Charte.
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Des mois pour pondre un truc afin de s’opposer à une chimère... Enfin bon.
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Lutter contre l’asservissement et l’exploitation de nos concitoyens par une infime minorité d’individus n’est pas une chimère, mais un combat juste et nécessaire.
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C’est vrai, il faut combattre ces exploiteurs que sont les hommes de l’état. Ils n’existent que par le vol et l’asservissement. Tout ce qu’ils possèdent a été pris de force à autrui. Ils font travailler de force nos frères et nos sœurs. Ils exigent chaque année un tribut plus élevé. Assez !
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C’est vrai, il faut combattre ces exploiteurs que sont les actionnaires. Ils n’existent que par le vol et l’asservissement. Tout ce qu’ils possèdent a été pris de force à autrui. Ils font travailler de force nos frères et nos sœurs. Ils exigent chaque année un tribut plus élevé. Assez !
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Mwarf, la vieille rengaine marxiste. Toujours aussi fausse qu’à l’époque, d’ailleurs (partage du travail, partage des profits, le travailleur est aussi gagnant).
Personne n’oblige personne à bosser sauf l’état quand il te force à témoigner où à faire le juré ou le conscrit (pour les pays qui ont encore un service militaire obligatoire). Personne n’oblige personne à vendre ou acheter sauf l’état quand il te prend tes sous par la force du fisc, des huissiers et de la police pour s’enrichir au passage, et te vendre des trucs que tu n’as pas voulu, ou que tu ne reçois pas.
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JESRAD, Discordien et catallarchiste, il paraît que j’ai de drôles d’idées...
Vos idées ne sont pas si « drôles » que ça !
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La secte du « peuple des connecteur »
Les gourous de la nouvelle secte des « net-ab-oyeurs » , disons plutôt les prêtres du pronétariat et « du peuple connecteur » bardés de titres plus ou moins fantaisistes, ont choisi Agoraxox pour s’exprimer âfin de promouvoir leur bréviaire. Avez vous remarqué que à chaque fois, dans leurs articles ils n’oublient pas de mentionner leur nouveau livre à paraître ou ceux déjà parus. Ils constituent ainsi une petite bible commune sur leur mythologie internet. le propre du gourou est d’alimenter et d’enrichir la confusion, d’établir des constats vaseux et faire accroire aux gogos que leurs questions débiles sont essentielles, de multiplier des rumeurs consternantes de niaiseries mais appuyées sur des opportunités sociétales, de débalterer sur de vieilles lunes et de vivre de leurs potions miracles.
MAIS SURTOUT de ne rien proposer de concret et de tangible pour améliorer la situation qu’ils font semblent de dénigrer, parce qu’ils en vivent trop bien de cette « grande confusion ». Ces gens sont dangereux.
Un point sur cette belle démocratie participative !!
Bien, donc vous mettez des gens dans une salle pour participer démocratiquement. Mais vous dites aussi, ce pouvoir doit être décisionnel. Et comment vous faîtes ? pour prendre la décision ? Vous votez non ? ou bien vous attendez le consensus ? l’unanimité ?
la seule façon de décider en groupe est de voter !
ce qui revient à dire que nos « grands démocrates » gourous de la grande confusion pronétariale, en mélangeant démocratie participative et pouvoir décisionnel alimentent leur propre « grande confusion ».
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@007
Vous n’êtes pas tendre, mais je ne suis pas loin de partager votre réaction d’humeur...
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Mon chien aboie de temps en temps, et même si je fais la sieste, quelques fois j’ai mal au ventre, même après un bon repas, Rousseau a abandonné ses 5 enfants sachant les vouer à une mort certaine, pourquoi voulez vous donc que le système de vote fournisse un système idéal qui représente l’intérêt ou même l’idée que chacun des votants se ferait de la vie. Nous votons pour des éponges qui recrachent le gout de l’eau qu’elles ont absorbé, ne soyons pas jaloux des éponges si nous n’en avons pas la qualité, il y a aussi bien d’autres choses à faire...
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Ton chien vote-t-il ? Est-ce qu’il a déjà fait sont choix ?
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Ca sert à rien de voter, car de toute façon, c’est le marché qui va imposer sa loi. En plus la politique, c’est ce qui à ruiné la France, alors non merci, laissons le marché diriger.
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Le marché ne fait pas de jugements de morale, jamais. Par exemple, il n’aurait pas aboli l’esclavage. Mais je suis bien d’accord sur le fait qu’il est plus démocratique que le suffrage universel. Le tout, c’est de le construire sur une base saine.
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lisant votre article rapidement , tout à fait d’accord, mais gaffe à tomber dans les experts, et l’intérêt : comment le juger ? vaut-il mieux faire confiance au hasard, comme l’on fait confiance à des juges nommés au hasard ? vous pourriez en rajouter une couche sur la séparation des pouvoirs exécutif, judiciaire, législatif, médiatique et économique, dont je vous imagine partisan
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Il n’y a que deux cas soit x occupe le poste a soit il ne l’occupe pas.
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CAUSEZ TOUJOURS...
Vous ne changerez RIEN dans le déroulement des prochains votes, démocratie ou pas ! Soyez-en certains !
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Monsieur Crouzet, vous êtes bien sympathique mais l’expression de « peuple des connecteurs » cela ne veut rien dire du tout.
Je trouve que vous auriez du titrer votre note « De l’utilité du droit de vote » alors que « Droit de vote en question » laisse à penser que nous pourrions en être privé. La folie totalitaire passe par le robot en somme )
Le droit de vote est une garantie démocratique et je pense qu’en France cette garantie est constitutionnelle.
« Droit de vote » deux choses ds cette expression : le mot « droit » et le mot « vote », tirez-en les conclusions.
Par contre une remise en cause de ce droit est dangereux, cependant, je comprends bien votre intention (enfin je crois), vous demandez si le vote démocratique est d’une quelconque utilité.... ?
Vaste question...
Vous suggérez que la complexité ne saurait être cernée par une légerté binaire ou stochastique ? D’accord. Ne serait -ce pas au politique, au candidat,de faire état de cette complexité et de la gérer ? A nous de juger s’il en a les compétences .
Par contre, je trouve que vous devriez dévellopper votre propos car s’il n’est pas- comme je le pense- abouti ds le texte ici, vous proposez une analogie de réseau appliqué au projet démocratique qui serait alors appellé à évoluer, à se modifier...mais encore, plus précisement, précisez )
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A la fin de votre note, vous écrivez quelque chose sur le maintien de l’esprit juvénile en politique ou le maintien du citoyen ds l’esprit juvénile et donc ludique...opposer le sérieux au juvénile, intéressant je trouve...
Le juvénile me semble être parfaitement un des subterfuges de la société de consommation de masse, le politique aujourd’hui n’échappe pas à ce mode...
Mais, ds le fond du fond, à part le fantasmatique lié à cette consommation parfaitement ludique (pas pour tous)...qu’est ce que donc le politique et la démocratie et le peuple, connecteurs ou connectés
Et bientôt, je sens que des interlocuteurs diront de laisser le marché réguler la démocratie et la silice organiser l’information...
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Ayach c’est la version extrémiste du système politique dans le film « Brazil ». Là, cet article c’est plutôt « Un monde meilleur » d’Aldous Huxley.
Ils critiquent les dichotomies, mais interprètent des systèmes complexes avec des dichotomies, et veulent les remplacer par d’autres dichotomies encore plus stupides. Ils ne font qu’entrevoir superficiellement la complexité, parlent d’humain, de dynamisme, de réseaux multidimensionnels. Ils leur manque l’honnêteté intellectuelle pour se rendre compte que leurs capacités intellectuelles ne leur permettent d’appréhender le complexe en dehors de leur interprétations simplistes, non dynamiques, non multidimensionnelles et bornées. Qu’ils écrivent beaucoup et n’importe quoi sur le peu qu’ils peuvent voir et concevoir, cela rentre plutôt dans le cadre du marketing et de « la pensée magique »(le spirituel en moins), que dans le domaine de la logique.
Conclusion : Le manque d’honnêteté dans notre « ère de l’information et de technologies », comme il y a 10,000 ans, reste un énorme problème. Je crois dans le simplisme, et méprise les idées qui ne sont ni belles, ni utiles(amusantes incluses).
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d’accord avec vous.
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« Ils ne font qu’entrevoir superficiellement la complexité, parlent d’humain, de dynamisme, de réseaux multidimensionnels »
N’est-ce pas l’effet d’irréalité ¨dû à la fois à un manque de culture politique,parfois même de bon sens, et à l’enfermement dans une bulle virtuelle finalement déconnectée de la réalité (effet pervers d’une croyance absurde aux vertus politiques du Net) ?« Le peuple des connecteurs » déconnecté...
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La grande confusion enfantera-t-elle Le monde meilleur ?
Sinon, tout à fait d’accord avec vous.
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bien vu ;)
rodrigue
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en fait votre sondage ne vaut rien car en France le vote n’est pas obligatoire et cette règle suppose déjà que voter n’est pas un devoir démocratique, par contre en avoir le droit est une garantie démocratique.
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autre remarque sur votre article :
Où comment décomplexifer ce qui est complexe en le simplifiant...en fait vous avez réussi ce tour de passe passe qui à mon avis dessert votre propos.
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à choisir entre une nunuche et les hommes de dieu, je choisis ma soeur.
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Si ta soeur n’est pas nunuche, pourquoi-pas !
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si si elle est nunuche, mais avec le voile ça se voit pas
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Le Principe de Peter est une blague trés sérieuse qui postule que chacun grimpe jusqu’à son niveau d’incompétence absolu. Principe vérifié un peu partout. Les exemples de décision prises par des spécialistes entre eux sont légions et plus particuliérement dans le domaine militaire. Relisez le procés du Général Bazaine par exemple. Votre proposition est bien le plus sur moyen d’aller droit dans le mur.
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C’est quoi ce sondage en fin d’article ?
- son résultat ne sera que le reflet de l’avis d’une petite partie de la population, celle qui a accès à internet.
- parmi ceux qui ont accès à internet : ceux qui se connectent sur agoravox.
- parmi les lecteurs d’agoravox : ceux qui auront lu cet article et qui seront allés jusqu’au bout.
Alors ce genre de démocratie, çà me rappelle ce qu’on apprend en cours d’histoire : la Grèce antique est le berceau de la démocratie. On oublie simplement de dire que les grecs qui votaient étaient les élites et les riches.
La démocratie est toujours relative. De là à la nier, à considérer qu’il faut laisser les chefs diriger les incompétents que nous sommes, il y a un pas qui conduirait rapidement à quelque chose de malodorant, de triste mémoire.
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« C’est quoi ce sondage en fin d’article ? »
> C’est un vote !
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Ben oui, l’entreprise est un espace de non-démocratie. Puisque la dictature fonctionne bien dans l’entreprise, l’auteur de l’article suggère (entre les lignes, bien sûr)d’appliquer la loi du plus fort à tous les rouages de la société.
L’étape suivante, c’est quoi ? On sort armés ? On supprime les inutiles et les vieillards ? On laisse mourir les prématurés ?
Et l’humanisme, Monsieur Crouzet, vous n’en parlez pas souvent. Méfiez-vous de la société que vous appelez discrètement de vos voeux.
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A T CROUZET En ce dimanche, grisâtre, j’allais filer sur les commentaires liés à « l’inflation législative » (BILGER) et je tombe sur votre contribution. bravo pour le théme, qui fait l’actualité, au coeur des universités d’été, des implications des architectes de sites, et à l’intox en tous genres, par sites et blogs interposés ! comme certain je pense que votre titre aurait mérité d’être repensé, car ce n’est pas le droit de vote qui pose question, mais bien la légitimité de ceux qui briguent ce vote. il rest que si l’on fait abstraction des « nerds » insomniaques et illuminés qui polluent AGORAVOX et risquent de le tuer, la qualité des commentaires présente un réel interêt. Les nouvelles NTIC apportent un indéniable plus au niveau de l’expression du plus grand nombre.Sans aller, comme le font certains jusqu’a parler de démocratie participative « idéale » par ce vecteur, il faut en tirer partie. Ce doit être, dés aujourd’hui, pour l’équipe qui brigue les suffrages l’endroit, où face à une question donnée, on dit la vérité sur la situation, on préconise la solution dans le fonds et la forme, le tout assorti de la chronologie de mise en oeuvre. c’est en ce sens que nous souhaitons changer « le logitiel de nos institutions » (cf C BARBIER « L’EXPRESS »).ENERGIES2007, (C.BLANC)www.ENERGIES2007.com s’attache à rendre, les français actionnaires de la France (ou copropriétaires de la république comme dit A BERCOFF), acteurs lucides,en éliminant le cumul des mandats et en réformant l’ETAT. Il est temps de ne plus signer de chéques en blanc (sans jeux de mots) ou de « laver plus blanc que blanc » (désolé), mais de savoir. le cycle inversé, connu des assureurs, qui encaissent la prime, et vous rendent le cas échéant service aprés, n’a pas sa place avec le bulletin de vote !
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Mr Crouzet
est-il parti en vacances ou renonce-t-il à entrer dans le débat ? Un auteur doit assumer jusqu’au bout !...
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Jesrad dit : Lutter contre l’asservissement et l’exploitation de nos concitoyens par une infime minorité d’individus n’est pas une chimère, mais un combat juste et nécessaire.
Non, les chimères, ce sont l’asservissement et l’exploitation.
Si par malheur, les salariés succombaient à ce discours de zozoteux acnéique, ils auraient à travailler deux fois plus avec un niveau de vie dix fois plus faible, puisqu’il s’agirait de produire des richesses pour assister le tiers monde, au nom d’une solidarité planétaire aussi bidon que les sacrifices que consentiraient les nomenklaturistes du parti de la mouvance qu’incarne Jesrad.
Alors, Jesrad, tu remballes tes théories et tu vas faire leur promotion chez les allumés de la Grande Fraternité Universelle. Ils ont leurs sites à eux, où ils peuvent délirer sans s’exposer aux mauvaises rencontres qu’ils font ici.
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En fait, c’était FredSud37, mais cela ne fait pas réelle différence. Tous ces « révolutionnaires » internautiques en fauteuil et charentaises, sont interchangeables...
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Mort de rire !
Cool Mel, je ne t’en veux pas. Mais j’insiste, l’asservissement est réel : obligation sous la menace d’aller témoigner ou de faire le juré (il y a peu, obligation de passer un an en treillis à faire le petit soldat) sans compter la façon dont l’état s’insinue dans notre vie en réglementant tout jusqu’à la taille des barreaux de cage à oiseau ; l’exploitation existe bien, puisque la moitié de tout ce qu’on gagne, donc la moitié de la valeur de notre boulot, est accaparé par des types qui se disent nos représentants sous prétexte que la plus grosse minorité dans le pays est à peu près du même avis qu’eux. L’état doit disparaître, ce dernier résidu du passé oppressif, inutile et totalement nuisible à l’humanité, ce parasite greffé contre toute rationalité sur la société libre, a fait son temps.
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C’est fascinant la capacité de renouvellement des critiques du suffrage universel. Le plus amusant, c’est de voir des arguments passer d’un côté à l’autre du champ politique. Le vote familial, avec plus de voix aux parents de famille nombreuse, avait été un thème des conservateurs et de l’Eglise anti républicaine entre 1848 et la première moitié du XXe siècle : il est ressorti il y a quelques temps chez certains Verts allemands, sous prétexte de représenter les enfants... Le droit de vote, comme principe en soi pour le citoyen, et dégagé du lien à l’impot était une avancée majeure de la Seconde République, contre le suffrage censitaire de la monarchie Louis-Philipparde ; on voit ressortir le thème du droit de voter comme simple récompense du paiement des taxes dans un certain nombre d’argumentaires en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales... Maintenant, voici que l’idée que le suffrage n’est pas réservé aux « compétents » qui ont un avis « autorisé » et « informé » sur les choses (un thème largement défendu par tous les anti républicains depuis le XIXe siècle, et notamment par tous les technocrates, en France et aujourd’hui, particulièrement, dans le monde de la « construction européenne » (cf la BCE)) est à son tour attaquée. C’est ce qui ressort dans cet intéressant article de M. Crouzet, avec des arguments certes différents des Polytechniciens des groupes de réflexions élitistes des années 30 (qui finiront à Vichy, ce qui ne veut évidemment pas dire que cela aurait été le cas de notre auteur). Est-ce si difficile d’admettre le suffrage universel ? Il est amusant de voir que l’argumentation se pique de « modernité » : aujourd’hui, le suffrage universel serait « dépassé ». Curieux raisonnement, au moment même où jamais sans doute une proportion aussi importante de la population n’a les moyens et les capacités de s’informer, de se préoccuper des choses communes, d’opérer des choix sans s’en remettre à des « intermédiaires » (notables, élites, intellectuels engagés...). Bref, au moment où peut-être nous sommes le plus près (historiquement) de l’idéal républicain du citoyen raisonnable. Je comprends l’insatisfaction démocratique de l’interlocuteur devant la faiblesse de nos élites dirigeantes (ou du moins leur incapacité à répondre à la demande sociale des citoyens) et le sentiment de blocage devant l’éternel reproduction interne des partis « dits de gouvernement », mais vraiment est-ce en s’attaquant au modalité du vote, par la restriction qui plus est, que cela va s’arranger ? N’est-ce pas au contraire renforcer les « élus » dans l’idée qu’il y a une masse informe et inculte qui ne mérite que prêches et sermons (ce que la classe politique appelle le « necessaire travail de pédagogie »)et des « gens qui savent » : à savoir « eux » (lesélus) et les « demi-dupes » qui estiment être du même monde (et non membres de cette foultitude de non-internautes...). Par ailleurs, je crains pour le respect d’une loi adoptée par les seules personnes concernées et intéressées (au moment de son adoption) lorsqu’elle viendra -fatalement- à toucher les autres (les non-votants le jour X). Ils auront beau jeu de répondre qu’elle ne les concerne pas puisque votée par d’autres, et non au nom de l’ensemble de la communauté civique... C’est pénible, la démocratie ; c’est fondée sur l’illusion (sublime) du peuple souverain, participatif. Mais il n’y a pas mieux !
R.
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Suis pas en vacances. Je répondrai par un nouvel article en fin de semaine. J’ai lu en revenche tous les commentaires. Plus de 130 commentaires, c’est impossible de répondre à tout le monde, sauf à ne feiare que ça, surtout quand les thèmes se recoupent. Mais je répondrai, en tout cas à toutes les objections et déviations...
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Au fait ,le sondage, c’est pas moi qui gère. C’est du agoravox. Au moins, c’est fait pour ça.
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non , non
laisse tomber si c’est pour dire ca saigne sur agoravox etc !! le vote c’est agoravox ; du contenu .
dilue encore un peu plus l’expert !!
j’adore la soupe , avec viande ET legumes .
roumi
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« C’est pénible, la démocratie ; c’est fondée sur l’illusion (sublime) du peuple souverain, participatif. Mais il n’y a pas mieux ! »
Compte tenu des défis actuels, il ne s’agit pas d’être mieux, il s’agit d’être plus efficace.
Il faut bien voir que la démocratie partitocratique a enfermé la France dans un cul de sac, à base de 50-50, au fond duquel elle est paralysée sans espoir de vraies réformes et de vrais progrès.
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Vous dites : je crois qu’il est temps de passer à autre chose. Il y a 35 ans les jeunes défilées avec pour slogan [élection piège a cons]. On en est toujours au même point , la démocratie n’existe pas, on vie sur une échelle de valeur, d’un coté la dictature, de l’autre le rêve utopique de la démocratie, et un curseur que le troupeau de moutons que nous somme , déplace aux grées des élections. Vous dites : nous déléguons toutes nos responsabilités. Et puis basta C’est vrai ! Mais on ne peu pas, comme vous le suggérée participer, à chaque seconde de notre vie. a la vie publique. On a une vie privé aussi, faite un mandat local c’est pareil qu’en haut il n’y a que le budget qui change et vous réviserais votre jugement. Le troupeau a bien le droit de s’amuse un peu, comme le non a l’Europe. Ou a la future présidentiel. Quel beau panel on a ! une fille de colonel élevée comme a la caserne et qui promet d’encadrer les jeunes par des militaires Un belge devenu paysan français au larzac et qui prône le retour a la lampe a huile a moins que ce ne soit celle d’Aladin. Un jeune facteur avec une idéologie du 19eme. Un vieux fachos moribond, un petit grand mac...qui promet la rupture et bien d’autre a venir pour remplacer le voleur, sauveur de la république. Que’es que on va s’amusait, et vous voudriez supprimer le droit de vote.
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Allez hop encore un. Si le travail est si simple, pourquoi ne pas le faire ? Je suis membre d’un bureau d’association sportive et cadre d’une grande entreprise française,à ces titres, je me rends compte tous les jours du nombre de critiques et du peu d’encouragements générés par une partie des gens qui ne parlent pas forcément mieux , mais plus fort. Alors plutot que la critique et la contestation permanente, un peu d’enthousiasme et d’engagement. Je reste convaincu que la France est superbe mais qu’une partie des francais devraient se retirer les doigts du c.. et se bouger. Je me rends compte tous les jours, du peu d’interet que nombre de gens ont envers les autres. Stop la critique. Agissez et impliquez vous à quelque niveau que ce soit.
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