Bonjour
Bravo pour l’article ; la question de la Démocratie devait être abordée..Mais il y a, me semble t il, confusion des termes.
La démocratie n’est pas dans son essence le pouvoir AU peuple (vous souvenez vous du peuple qui l’a crée ?) ; mais c’est bien plus le pouvoir POUR le peuple. En clair c’est exercer un pouvoir transcendant les interêts particuliers ou de castes au profit d’un interêt plus géneral (qui est j’en conviens bien délicat de définir...)
Cela se vérifie dans sa pratique : sommes nous tous capables de définir un projet politique ? Sommes nous tous à même de comprendre les enjeux et challenges inhérents à tout programme poitique (enjeux économiques, sociaux, culturels...) afin de parvenir à faire des choix probants ?
Force m’est de reconnaitre que non : d’une part cela implique la synergie d’une foule de disciplines (donc d’hommes) de tous bords, de l’autre personne n’est en mesure de prévoir ce qui va fonctionner ou pas : les solutions élaborées théoriquement doivent, comme en science, être confirmées (ou infirmées) par la pratique.
Cela revient, me direz vous, à laisser la gouvernance politique à des armées de technocrates, hors de contrôle.
C’est peut être là que la Démocratie reprend ses droits : si nous ne pouvons concevoir de programme politique nous avons néanmoins toujours la capacité de juger de l’éfficacité des moyens mis en oeuvres.
« Les problèmes complexes que sont le réchauffement climatique, la malnutrition, la crise de l’eau... ne se régleront pas avec des élections, mais par des milliers de décisions auxquelles nous devrons tous participer, à chaque seconde de notre vie. »
Vous avez je crois tout à fait raison. Or nos Démocratie ne sont pas capables de gérer cette auto-critique/remise en cause permanente. Celles ci étaient vouées au dévoiement du politique tel que nous le vivons actuellement (la bataille médiatique Royal/Sarko en est un piteux exemple). Quel gouvernement serait en mesure d’affronter régulierement des votes de jugement de sa politique ?
« Le monde avance dans ce sens, j’en suis sûr, la marche vers plus de libertés est irréversible. Et si, par malheur, cette progression était stoppée, ce serait signe que les partis en place verrouillent la démocratie dans un état juvénile, état dangereux pour l’humanité, car il interdit d’avancer sur les problèmes inhérents à la complexité. »
Cela se passe de commentaires tant c’est un fait qui se vérifie tous les jours !!
Les principaux outils de la Démocratie, un peu comme le souligne Gerard Ayache, doivent être élaborés.
Merci pour votre article.