Bonsoir également.
La TVA serait appliquée uniformément à toute la population et au même taux, serait-ce mieux ?
La question est de savoir quelle société nous voulons : une société où les écarts sont faramineux donc avec des très pauvres et des très riches ce qui génère des tensions ou bien une société où la redistribution, le progrès et l’émulation collective puisse fonctionner.
C’est un choix de vie, comme d’aligner 11 superstars au Real ou bien 11 potes comme à Lyon ou une mix comme au Milan.
Une équipe qui marche, ce n’est pas le tous contre tous et chacun pour sa peau : le collectif a une force que la somme des individus n’a pas. La redistribution est donc utile car elle lisse les écarts - tout en conservant l’échelle- mais permet d’assurer une stabilité.
L’impôt progressif est donc la moins bête des solutions : s’y attaquer, c’est remettre en cause les fondements de la stabilité de notre société : asseoir un impôt à priori uniforme est une erreur car pour vivre il y a un « minimum » obligatoire : sinon c’est la spirale et la marginalisation.
Par ailleurs, cette TVA « uniforme » serait acceptable uniquement si le marché concurrentiel était organisé, raisonné et réparti : chacun trouvant son compte, l’uniformité des prélèvements pourrait être accepté.
Problème : ce n’est pas le cas, et qu’on le veuille ou non, les plus aisés dépendent des plus modestes.
Alors continuons à avoir une façade libéral et un état interventionniste (donc faussement « libéral »), persistons dans les erreurs du passé : nous verrons combien de temps cela pourra encore durer...