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Commentaire de Thierry136

sur PS : faut-il pleurer ? faut-il en rire ?


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Thierry136 15 juin 2007 22:55

@l’auteur : vous dites : « Cette alternative, la droite l’a tranchée depuis toujours : le système est bon, à nous de le développer, de le déployer, de le libérer. Mais la gauche a une autre âme, ni meilleure ni pire, simplement différente, qui consiste à ne pas se satisfaire, à se révolter. » Cette idée je l’entends chez beaucoup de gens de gauche : c’est ce qu’on appelle la « sensibilité de gauche ». Cette fameuse sensibilité m’a toujours fait bondir car elle confond valeurs humanistes et convictions politiques. On peut être de droite et donner, visiter les malades, être bénévoles dans des associations etc. Et on peut faire de très beaux discours de gauche mais ne pas dépenser ni sou ni énergie pour les autres. C’est une évidence qu’il est parfois bon de rappeler.

Pour ma part je connais des gens de gauche qui brandissent leur sensibilité en permanence : ils sont intimement persuadés qu’eux seuls sont sensibles à la misère des autres et s’émerveillent même de cette compassion qu’ils éprouvent comme d’un don qui les rend plus humains que tous. Ils sont aussi riches... comme ceux qui sont à la tête du PS... et ils ne font profiter de leur argent que leurs proches. L’Etat est là en effet pour s’occuper des autres et ce n’est pas leur rôle. Mais rien ne leur plaît jamais dans l’état : quand la droite gouverne, tout est mauvais. Quand c’est la gauche, ce n’est jamais assez à gauche. Pourtant ils prennent les avantages de chaque gouvernement sans se plaindre : les donations-partages du ministre des finances Sarkozy leur ont beaucoup plu.

Je suis d’accord avec vous : le capitalisme est condamnable par bien des aspects. Mais il y a trop d’hypocrisie dans la vie politique aujourd’hui. Au-delà d’être de gauche ou de droite, il y a être humain. Pour améliorer la société et proposer des alternatives au capitalisme, il vaudrait mieux agir, expérimenter d’autres logiques à l’échelle locale et surtout dans sa vie personnelle.

Si chaque personne qui clame son appartenance à la gauche était prise au mot et impliquée immédiatement dans un acte réel de gauchitude (pardon !) ou de simple humanitude (repardon !), la société changerait rapidement, non ?


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