« Le dégagement de fumée est très minime, donc de Co2 on va dire nul »
Il est livré par téléportation votre combustible ?
Il est conditionné via le moteur à air comprimé qui fonctionne en mouvement perpétuel ?
Nous polluons MOINS via les énergies renouvelables, mais nous polluons ENCORE.
Les barrages dégagent à leur conception énormément de CO2 et Methane lors de l’inondation des vallées.
La fabrication de panneau solaire/Eolienne consomme une énergie non-négligeable vu la complexité des opérations à mettre en oeuvre. Sans parler de la récupération de composés parfois toxiques présents dans ces équipements et qui doit aussi être comptabilisé dans le bilan énergétique. ( Tout comme le démantèlement des centales nucléaires.)
L’avantage premier du bois/bio-carburant et autres combustibles végétaux de ce type est qu’ils entrent dans un cycle qui réduit considérablement les émissions de CO2 ne laissant plus que la fabrication/récupération.
De plus, ce genre de cycle a l’avantage de pouvoir être clairement influencé de manière humaine en augmentant les plantations d’arbres pour capter le CO2. A l’inverse du pétrole où il paraît plutot compliqué d’accélerer un processus qui prend des centaines/milliers d’années.
Quant au nucléaire, il reste une partie de la solution.
De part les avancées technologiques qui y sont encore possibles. ( Cfr Réacteurs de 2ème génération/3ème/4ème et, au niveau de la fusion, ITER.)
Les déchets qui sont produits ne constituent pas un problème insurmontable vu leur faible quantité. Simplement, ils demandent de gérer cela sur le LONG terme ce qui reste assez compliqué pour des politiciens habitués aux échéances électorales.
De plus, à ce niveau encore, des progrès technologiques sont en cours pour recycler une plus grande partie des déchets produits et pour améliorer leur stockage.
Au niveau du danger nucléaire proprement dit, l’exemple de Tchernobyl ne peut s’appliquer à l’Europe de l’Ouest vu que le type de réacteur est totalement différent.
De plus, les réacteurs des pays développés sont soumis à des contraintes de sécurité sévère et à des entretiens réguliers demandant parfois l’arrêt du réacteur et son inspection dans les moindres recoins.
Les dispositifs de sécurité pour éviter la fusion du réacteur ne sont en rien comparables à ceux qui étaient présents dans les réacteurs du type de Tchernobyl. Réacteur de toute facon potentiellement plus dangereux de part sa composition en graphite notamment. Je me répète...
Un nucléaire bien géré n’est en rien plus dangereux qu’un barrage hydro-électrique qui est soumis lui aussi à des contraintes importantes.
Sur ce,...