C’est un peu léger comme interprétation. Il est surtout question de faire en sorte que la gauche (et le PS en particulier puisque c’est lui qui mène la gauche) soit un peu plus en cohérence avec la réalité de ce que sont aujourd’hui la France et les français.
Je ne me souviens pas que dans les 25 dernières années, la gauche ait vraiment véritablement été un parti de transformation sociale et apporté quelque chose (la remarque est aussi valable pour la droite, personne n’a de leçons à donner à ce sujet) de constructif à la France permettant d’améliorer le quotidien des français.
La gauche n’a pas non plus le monopole de la paix, ni de l’anti-violence, ni du chevalier blanc qui se bat contre la haine...Ce n’est déjà pas l’exemple des ses dirigeants qui n’arrêtent pas de se tirer dans le dos...
Il y en a un peu assez aussi de tous ces « ismologismes » qui ont fait les beaux jours d’un social« isme » peu recommandable lors de l’après guerre mais dont les extrém« istes » sont si friands pour exposer des idées qui font joli par devant pendant un discours popul« iste », mais qui, quand on creuse un peu, ne contiennent finalement par grand chose si ce n’est qu’une interprétation personal« iste » de ceux que ça arrangent.
le seule « isme » qu’on peu accepter de nos jours, ce n’est pas le socialisme, ni le centrisme, ni le conservatisme, c’est à mon avis le réalisme.
La question est : que peut on faire aujourd’hui pour que le quotidien des français puisse s’améliorer tout en tenant compte du fait que la France doit continuer à ce développper économiquement, redevenir compétitive, avoir une politique sociale non basée sur l’assistanat mais sur l’esprit d’entreprendre et la responsabilisation ?
Que celui qui a la réponse se présente aux prochaines et je vote pour lui.
ça fait beaucoup de facteurs contrastés à prendre en compte, finalement, c’est vrai, il est peut-être plus facile de revenir à un socialisme des années 50 à la Russe,ou tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes : le peuple travaille, donne le fruit de son labeur à l’état pour que celui-ci le redistribue au peuple en en gardant une bonne part pour que les apparatchiks du parti vivent confortablement...comme des capitalistes (pardon pour le « iste ».
Trève de plaisanteries, je ne pense pas que la gauche française ressemble de près ou de loin au socialisme tel qu’il est décrit dans les manuels, ça se saurait (auquel cas, c’est la LCR qui aurait fait 47 %), les français moyens qui votent à gauche ne seraient pas aussi proches de leur pavillon, de leur monospace et de leur labrador si c’était le cas.
Par contre ce qu’il faut c’est rétablir certains équilibres et écarts qui se creusent depuis des années. Je ne pense pas que cela puisse se faire par la droite, ni la gauche et encore moins par un centre qui est assis entre deux chaises pour des fins purement électorales mais sans idées profondes et novatrices.
Je pense plutôt que la solution se trouve vers une prise de conscience politique en dehors des clivages idéolog« iques » et carrier« istes » de nos dirigeants. Je préfèrerais une démarche « idéo-logique », par des actions en adéquation avec le monde d’aujourd’hui, non radicales (les mesures extrêmes étant toujours génératrices de déséquilibre) mais tout aussi efficaces.
Cela ne peut passer, à mon avis, que par une refonte totale du système dans lequel nous vivons aujourd’hui pour casser le cercle vicieux dans lequel nous vivons de nos jours. Cela signifie aussi d’accepter d’investir dans l’avenir en acceptant certains sacrifices, quitte à perdre quelques acquis. Reculer permet parfois de prendre de l’élan (et aussi d’avoir une vision plus globale).
Une chose est sûre, c’est que « tout, tout de suite » n’apporte jamais vraiment rien.
On ne gagne que ce qu’on mérite de gagner...C’est là le point commun avec le socialisme et le capitalisme, que ce soit dans les usines russes, chinoises ou américaines, il y avait toujours un tableau avec le meilleur travailleur du mois...