Il y a les affaires privées du couple Hollande - Royal qui sont, à priori, « privées » mais qui deviennent assez logiquement publiques lorsqu’il s’agit de personnalités du schow politique. Mais il y a à signaler des affaires beaucoup plus graves et entièrement publiques surtout lorsque l’ambition perverse du pouvoir a broyé nombre d’innocents. Il est utile dans ce domaine de citer la déclaration d’Evelyne Pathouot, auteure du livre « Docteur Royal et Miss Ségo : dans l’ombre d’une madone ». E. Pathouot dit ceci lors de la présentation de son livre :
« Je pensais que plus rien ne pourrait me surprendre venant de sa part, quand soudain, elle (S. Royal) proféra, avec une insouciance totale des propos qui, dix ans plus tard, me paraissent toujours inqualifiables. Alors qu’elle évoquait certaines de ses déclarations sur la pédophilie dont la presse avait fait grand bruit et qui avaient assis sa réputation de femme d’ordre et d’autorité, elle se félicita elle-même d’avoir eu « la chance » - ce fut le terme qu’elle employa - d’avoir eu un cas de pédophilie dans sa circonscription, « ce qui (lui donnait) de l’avance sur Claude Allègre ». Le terme « chance » me semblait plutôt mal approprié. Je ne voyais pas en quoi cela pouvait constituer pour une élue une occasion de se réjouir, ni de l’« avance » sur un autre ministre. Sa langue n’avait pas fourché. Elle avait tenu ces propos parce qu’elle y croyait sincèrement. Cette phrase, prononcée de manière anodine, opéra en moi un véritable déclic. La séduction cessa définitivement d’opérer. Ce fut le dérapage de trop. Dorénavant, il ne me restait de ma collaboration avec Ségolène qu’une immense déception. Ma décision était prise, je ne travaillerais plus jamais à ses côtés. »
Je voudrais rappeler également que le conseiller de Royal et Allégre rapportaient en 1999, devant une délégation syndicale, les propos suivants : « Si un enfant peut être préservé au prix de neuf enseignants accusés à tort, l’objectif est rempli. »
Je laisse le soin à Mako de rappeler les liens qui démontrent les dégâts de S. Royal sur les innocents.
Il me semble que cet aspect est autrement plus important que les affaires du couple Royal - Hollande.