Sans entrer dans le coeur de cette article qui semble confondre à dessein l’animateur et l’émission
il suffit de lire le courrier envoyé aux téléspectateur qui s’étonnent de la disparition de l’émission, pour comprendre que celle-ci n’est justifiée que par la dictature de la nouveauté.
Bonjour,
Vous vous interrogez sur l’arrêt de la diffusion du programme Arrêt sur images.
J’ai le regret de vous informer que cette émission est définitivement supprimée. En effet, toujours soucieuse d’innover et de répondre aux exigences de son public, France 5 souhaite proposer de nouveaux rendez-vous sur sa grille de rentrée. Ces décisions s’inscrivent dans une démarche de renouvellement de l’offre de la chaîne pour faire face au contexte de concurrence accrue d’un paysage audiovisuel en pleine évolution.
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Bien cordialement,
Isabelle Pivier
Responsable des relations téléspectateurs
La dictature de la nouveauté pour la nouveauté, le bougisme qui veut que la justification d’un projet soit dans le fait même qu’il s’agit d’un projet, ne peut être mieux illustrée que par cette lettre.
Le mot nouveau, qui apparaît à trois reprises dans ces quelques lignes montre qu’il constitue de fait la seule justification (?) de la suppression d’une émission pour laquelle près de 40 000 téléspectateurs se sont déjà mobilisés en quelques jours.
A moins bien sur qu’il ne s’agisse de tout autre chose
auquel cas monsieur Claude Yves Robin serait bien avisé de nous en faire part
un peu de courage voyons ! ...
Quant au rédacteur de cet article
j’aimerais bien connaître de quoi sont fait ses repas télévisuels ...
Luc Comeau-Montasse
du fagot des Nombreux