relevé dans l’article : « monter un grand parti dédié à son chef, une machine de guerre exclusive et impitoyable, qui n’a pour seule mission que de conquérir le Château. »
Désolé, mais les « chefs » et les « machines de guerre » pour « gagner », ou « écraser l’adversaire » sont des mots à bannir de la politique moderne.
Plutot que d’être braqués en permanence sur la conquête du Pouvoir Suprême, la recherche de la Dominance Absolue, ces gourous (de droite comme de gauche) devraient laisser la place à des personnalités talentueuses qui n’ont pour horizon que le bien commun du peuple.
Le pouvoir pour le pouvoir est haïssable, de quelque bord que l’on soit. L’instinct de dominance sur ses semblables l’est tout autant.
Seul un pouvoir partagé, où puissent s’exprimer des sensibilités diverses et s’enrichir de différences constructives, peut être raisonnablement envisagé.
Tous les « grands hommes » de l’Histoire, à l’examen de celle-ci", ont amené à leurs contemporains plus de déboires, de morts et d’injustice que de bonheur et de prospérité.
Il est des exceptions, tel Gandhi par exemple, ou Martin Luther King. Pourquoi ? Simplement parce qu’ils faisaient passer leur destin personnel après le bien commun, parce que l’injustice leur était intolérable, et que le pouvoir et la notoriété ne leur venait qu’en second lieu.
Vous l’aurez compris, les dominants de tous poils, qu’ils soient chefs d’état ou d’une église, sont à mes yeux éminemment suspects.
Seule la rue (le pouvoir du peuple) peut quand il le faut les ramener à la raison, si tant est que ce soit possible.
Hélas parfois, l’Etat c’est « l’homme UNIQUE », le Droit et la Loi c’est lui : un des derniers exemples est celui de BUSH décidant une guerre contre l’Irak, au prix de mensonges flagrants.
Les américains ne lui en ont pas voulu, puisqu’il a été réélu !
Notre pays ne fait pas exception, qui vient de donner pratiquement les pouvoirs à Sarkozy.
Hélas...