@ socialiberal
Ma remarque n’avait pas pour but d’être « gentille » mais de rappeler que le soi-disant « immobilisme » des doctrinaires à la mode ne tient pas la route au regard des historiens.
La France est un pays qui s’est profondément et rapidement transformé, contrairement à ce que d’aucuns soutiennent.
- Il me souvient d’un certain ouvrage : « Le Défi Américain », publié il y a une quarantaine d’années par un M. Jean-Jacques Servan-Schreiber défendant l’idée que « tout ce qui était américain était bien » et que la France était condamnée à un déclin irréversible.
Durant les 30 ans qui ont suivi le taux de croissance de la France a constamment été supérieur à celui des USA de 1,5 à 2 points !
- Il me revient aussi que durant les « trente glorieuses », la planification (« le plan ») était une « ardente obligation » et que la reconstruction, le redressement puis la croissance du pays n’ont jamais été aussi forts.
- J’ai encore à l’esprit l’époque où Alger était une préfecture, des bombes explosaient un peu partout et on tirait au fusil-mitrailleur sur le chef de l’Etat (alors les « émeutes de banlieue » seraient passées dans la rubrique des chiens écrasés).
- Tout cela pour dire qu’avant de discourir sur « l’immobilisme », il vaut mieux connaître un petit peu l’histoire récente du pays.
Et pour terminer :
« Un économiste c’est quelqu’un qui peut vous expliquer doctement le lendemain pourquoi il s’est si lourdement trompé la veille » Jacques Attali