Faut-il fusionner CDD et CDI en un contrat unique ?
Selon le Premier ministre de la République française, le contrat de travail unique (CTU) sera une réalité d’ici la fin de l’année. Comme son nom l’indique, il aurait pour vocation de devenir le seul contrat de travail, mettant ainsi un terme à l’existance des CDD et des CDI. L’objectif est en tous les cas de permettre de lutter contre les inégalités entre salariés et notamment de mettre fin à la précarité des 12 % d’entre eux abonnés aux contrats précaires et à leurs abus. Un an après le mouvement social anti-CPE, un « sujet lourd de conséquences, technique et difficile » est à nouveau sous les feux de l’actualité économique gouvernementale.
Force est de constater qu’en l’état
atuel des choses, une réforme du Code du travail paraît nécessaire à un
meilleur épanouissement du marché du travail français, à l’heure où la
précarité de l’emploi en France constitue un problème majeur. Les femmes, les
immigrés et les jeunes font les frais du système français, connu pour être
vecteur d’inégalités et de précarité : 60 % des jeunes de 20 ans qui travaillent
ont un contrat temporaire. Nous nous trouvons à l’heure actuelle dans un
système très inégalitaire, qui pénalise d’abord les populations les plus
fragiles, ces dernières ayant plus de mal que les autres à trouver un logement,
à contracter un prêt et ainsi à assurer leur autonomie en dehors des mesures
d’assistanat.
Une autre caractérisitique du système français réside dans l’étendue du nombre
de contrats de travails différents. Aux traditionnels CDI et CDD se sont
ajoutés, ces dernières années, pas moins de cinq nouveaux contrats (CNE, CDD
seniors, CRP, CTP et contrat d’avenir) compartimentant les travailleurs selon
des critères d’âge, d’expérience professionnelle... Les détracteurs du CTU
mettent en cause la dualité du marché du travail entre les titulaires d’un CDI,
assurés d’un revenu régulier et fixé, ayant la certitude de l’emploi et
l’assurance d’une retraite, et les titulaires d’un CDD étant le plus souvent
des travailleurs précaires alternant entre intérim et CDD. Aujourd’hui, la
délivrance d’un contrat à durée indéterminée est de plus en plus rare, plus
d’une personne sur cinq en âge de travailler n’en bénéficiant pas.
Pour une approche sans ambiguïté, le CTU n’est pas une idée d’inspiration
patronale. C’est en premier lieu l’idée de deux économistes totalement neutres
de renom, MM. Cahuc et Kramarz. Ensuite, l’idée a été reprise dans le rapport
Camdessus (Le sursaut, vers une nouvelle croissance pour la France) ainsi que
dans l’ouvrage de Michel Pébereau et Bernard Spitz.
Le président de la République, M. Nicolas Sarkozy, séduit par la formule,
envisage de l’employer pour mettre fin, selon lui, à la fracture sociale causée
par la fameuse dualité du marché du travail. L’existence de cette dualité et de
la floraison de CDD, souvent illégaux par ailleurs, est effectivement
susceptible de nous amener à nous demander si le salarié n’aurait pas tout à
gagner d’une fusion entre CDD et CDI.
Cependant, cette thèse repose sur une imposture de taille. L’intérêt du CTU
pour ses promoteurs serait de pacifier le clivage existant entre les salariés
en CDI, donc en situatiuon stable, et les salariés en situation de précarité.
Nombreux sont ceux qui s’adonnent à penser qu’un salarié muni d’un CDI est
aujourd’hui un salarié protégé disposant d’un emploi stable et sûr à vie. En
effet, les entreprises décidées à procéder à des licenciements économiques et à
des restructurations en France y arrivent, et le taux de recours (2,5 %) est
faible. Notre législation demeure en ce domaine moins contraignante que la
législation des pays scandinaves sociaux-démocrates tels que la Suède, le
Danemark ou la Finlande. Le clivage est en réalité moins marqué qu’il n’y
paraît.
A la lecture du rapport de Pierre Cahuc et de Francis Kramarz, on comprend que
ce contrat unique serait caractérisé par le fait qu’en cas de licenciement pour
des raisons strictement économiques, il n’y aurait plus de contrôle du motif de
licenciement. En effet, l’employeur serait déchargé de son obligation de
reclassement interne ou externe des salariés et le juge ne pourrait vérifier
l’existence d’un motif économique. Dans ce cas précis, le salarié recevrait une
indemnité de licenciement plus importante que celle prévue dans le système
actuel, c’est-à-dire concrètement une indemnité proportionnelle à l’ensemble
des salaires versés tout au long du contrat de travail destinée à la fois au
salarié et aux pouvoirs publics. Le salarié aurait également droit à un accès à
un service public de l’emploi chargé de mener un accompagnement plus
personnalisé.
Cependant, l’un des problèmes majeurs soulevé est l’attachement des entreprises
françaises au CDD dont l’avantage réside dans le fait que la non-reconduction
d’un emploi n’aboutit pas à une situation conflictuelle. En revanche, dans le
cadre du Contrat unique de travail, la situation serait différente :
l’entreprise serait contrainte de procéder à un véritable licenciement qui peut
ne pas être accepté par le salarié. De plus, l’article 4 de la Convention n°158
de l’Organisation internationale du travail (OIT) prohibe les licenciements
sans "motif valable lié à l’aptitude ou à la conduite du travailleur ou
fondé sur les nécessités du fonctionnement de l’entreprise" et l’article
24 de la Charte sociale européenne révisée affirme le même principe. Nous
comprenons donc bien que la nature même de ce contrat unique ne serait pas en
adéquation avec la norme internationale. Cependant, nous pourrions renverser cet
état de fait en faisant prévaloir la norme interne sur la norme internationale.
Le préambule de la Constitution de 1945, contenu dans le bloc de
constitutionnalité créé par le doyen Louis Favoreu, prévoit la supériorité de
la norme internationale sur la norme interne française (« La République
française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public
international. »). On retrouve par ailleurs ce principe contenu dans l’article
55 de la Constitution de 1958. Ainsi, dans l’arrêt Kirkwood, du Conseil d’Etat
du 30 mai 1952, le juge considère l’acte international comme norme de
référence. La Cour de cassation reconnait également la primauté du traité
international sur la loi interne dans l’arrêt Société des cafés Jacques Vabre,
du 24 mai 1975. Ainsi, le contrat de travail unique ne peut voir le jour en
France dans ces conditions, sauf avis contraire du Conseil d’Etat.
Le débat entamé par la volonté d’origine gouvernementale de créer ce CTU ne
doit-il pas plutôt nous amener à envisager l’adoption en France d’un système
proche de la « flex-sécurité » danoise, fondé non pas sur le choix du sacrifice de
la sécurité d’existence de ses travailleurs mais sur un alliage composé de
flexibilité et de sécurité de l’emploi. Ce système repose principalement sur
une cogestion de la politique sociale avec des syndicats puissants et également
sur une vraie pression sociale sur les chômeurs, contraints le plus souvent à
accepter les emplois qui se libèrent sous peine de sanctions économiques. Force
est de constater à quel point ce régime porte ses fruits dans les pays
scandinaves où des pays tels que le Danemark ont un taux de chômage de 5,8 %,
supportés par une croissance économique de 2 % par an (je vous invite pour plus
d’information à consulter l’excellent article sur le sujet, rédigé par
Bénédicte De Beys et intitulé "La flex-sécurité danoise, sociale ou
libérale ?"). Il est certes impensable de calquer entièrement le système danois
sur le système français du fait des spécificités de notre pays, fondées
principalement sur le pouvoir étatique centralisé et sur un Etat providence corporatiste
et administratif, tout le contraire, vous l’aurez compris, du modèle du welfare
state libéral à l’américaine ou bien du welfare state social démocrate à la scandinave. La question mérite
d’être envisagée plus sérieusement et de donner lieu à de prochains débats qui
devraient faire couler beaucoup d’encre.
124 réactions à cet article
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« des syndicats puissants » !!? En France, il ne sont même pas représentatifs, ... mais toujours conviés. Pas du tout enclins à évoluer et faire évoluer la situation (la sauvegarde des avantages acquis prime). Et pour couronner le tout, toute représentation émergente se trouve écartée. Au profit de qui, de quels groupes de pression, de quels clans, ... ?
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Effectivemment vous avez parfaitement raison. Peut on d’ailleurs parler de syndicat stricto sensu en France ? Peut on parler de partenaires sociaux ? Le syndicalisme n’existe pas dans notre pays. Le dialogue est nul, la contestation très souvent partisane et politicienne. La logique jacobine à la française peut elle permettre l’essors d’un syndicalisme social démiocrate ? je pense que toutes ces questions de fond et ces questions sociales doivent nous amener à une profonde remise en questions de nos coutumes, modes de pensées et de vie. De vastes chantiers de réformes sont à entreprendre, encore faut il que les français soient prêts et suffisemment mûr pour les entreprendre sereinement, ce qui n’est pas encore le cas visiblement.
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Bonjour,
J’apprécie votre style et votre plume.
Néanmoins, je pense que derrière le « cadrage » que vous faîtes, il y a des lacunes de jeunesse quant aux exemples cités ainsi qu’à l’analyse de fond tant est qu’il y en ait une, puisque vous énoncez en conclusion : le débat est ouvert.
Pour ma part, je pense que le contrat unique n’en sera jamais un et qu’il n’est pas une réponse à tous les problèmes d’emplois : il ne constitue qu’un fragment de la réponse.
Que reproche t’on aux contrats actuels ? Clairement, leur multiplicité (vous oubliez le CAE et autres Borloo), leur vétusté pour les CDD renouvelables dans le public entre autres, leur lourdeur pour le CDI et pour les indemnités de départ et les motifs de licenciement.
Le problème des « contrats », c’est à dire des contenants, ce n’est pas tant le fait d’avoir CDD/CDI et CTT (qui lui est très bon) mais plutôt d’avoir des usages et des contenus très variables. Les freins du CDI en particuler actuel ? Trop de frais pour licencier. Ce n’est même pas une question de délais ou de motifs, mais plus de coûts et de justification.
Un CDD (le meilleur des contrats en droit « pur » car sécurisé dans la durée fixé) 18 mois dans le privé à 2000€/net/mois n’a rien à voir avec un CDD renouvelable tous les mois dans le public au même niveau de salaire.
Un CDI à McDo n’octroiera pas les mêmes dispositions qu’un CDI à EADS, et même souvent moins qu’un CDD 18 mois à EDF ou même qu’un CNE chez Total.
La question n’est donc pas tant sur les contenants, que sur les contenus.
On peut alors jouer à la marge en proposant à CTU à droits progressifs, pourquoi pas, mais celui-ci ne peut faire l’économie des modalités sur le FOND.
Le fond, c’est quoi ? Le fond c’est la rémunération, le temps de travail, les dispositions connexes, la qualité de travail, les indemnités de départ/fin de contrat etc...
Aujourd’hui, vendre le CDI « MacDo » comme une panacée est un leurre : ce n’est pas parce que vous avez un CDI que vous êtes ni bien, ni sauvé, ni heureux dans l’emploi. J’ai moi même rompu un CDI pour un CDD, et je ne regrette rien, bien au contraire.
Vaut-il mieux un CDI chez Etam lorsque vous avez Bac+5 ou un CDD dans votre filière de diplôme ? La question engage à une réponse : les perspectives d’avenir.
Un contrat sans perspectives d’évolution, un contrat pour ceux qui n’ont pas le choix, un contrat sans contenu, et qui plus est un « petit contrat » type CNE est la caricature de la précarité. Les banques et bailleurs finissant d’enfoncer le clou par ce que cela entraine.
La conclusion - et elle est la même pour les stages - : le problème n’est pas le contenant, c’est le contenu et la capacité des entreprises à proposer des contrats/emplois connectés avec la réalité de terrain.
Proposer un stage à 300€ à un Bac+7 ou un CDI précaire pour ne pas avoir à payer les coûts d’un CDD alors que l’offre est limité dans le temps : voilà les écueils à éviter.
Donc, CTU ou pas, le débat ce sont SES MODALITES plus que son existence : il ne faut pas se tromper de débat...
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Rage a raison d’évoquer le problème des CDD dans le secteur public. Cela pourrait être plus déterminant qu’on ne l’imagine, malgré le nombre réduit d’emplois (au niveau global) que cela représente.
Dans le secteur public, le CTU est une bombe posé sous le statut. Et, on n’en parle pas... A mon avis, on va probablement nous dire que le projet de CTU n’existe pas pour le public.
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aurelien 26 juin 2007 13:16« Le marché du travail », tout est dit...
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Avant de penser à faire un contrat de travail unique, il ferait mieux de faire le ménage dans tous ceux existants.
C’est juste pour faire plus du bruit.
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L’argument avancé par les détracteurs du CTU est justemment de faire le ménage au sein des modes de divulgation des contrats de travails, existant une trentaine de CDD différents compartimentant les travailleurs selon leur âge, ancienneté...etc...ainsi que je l’énonce dans cet article. Cependant la question centrale serait de savoir si oui ou non l’état des choses en France rendrait pertinent une telle mesure. J’ai expliqué la réticence des entreprises, attachées au CDD et le problème de l’adéquation aux normes internationales. De plus, l’exemple danois permet de nous rendre compte que flexibilité n’est pas incompatible avec sécurité de l’emploi ou du moins stabilité.
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oui, il faut fusionner, tout le monde sur le meme plan.
Le contrat unique ne precarisera que les incompetents ou profiteurs dans un systeme qu’on voudrait equitable.
C’est la seule mesure qui vaille la peine de se supporter un Sarko+ump pendant cinq ans...
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La tu comptes sur l’honnêteté des patrons...
Il précarise à terme tout le monde car non seulement les incompétents qui profitent du système, les compétents qui font une remarque à leur patron, les salariés de groupes dont les actionnaires effectuent une prise de bénéfice plus grande que d’habitude, les salariés d’un secteur qui peut être chaotique...
Par contre sans être pour le contrat unique je suis au moins pour réduire le nombre de contrats possibles. Et ce n’est pas la seule mesure qui mérite de nous faire supporter Sarko pendant 5 ans, loin de là !
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Bulu a écrit : "Le contrat unique ne precarisera que les incompetents ou profiteurs dans un systeme qu’on voudrait equitable.
Mon expérience du monde du travail est assez différente de la tienne. C’est au contraire les incompétents et profiteurs qui vont largement profiter de l’absence de garanties légales. Ne sont-ils pas, dans l’immense majorité des cas, infiniment plus habiles dans le léchage et le cirage de pompes ? Pas besoin de faire de longues études pour s’en apercevoir, quelques semaines de travail dans une quelconque entreprise permet de s’en rendre compte.
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- Première remarque par rapport à votre CV : On voit à quel point vous êtes jeune et pensez plus par rapport à des slogans qu’à une réalité : si vous aviez connu la france d’il y a 1/2 siècle vous auriez beaucoup plus de mal à soutenir l’idée d’un « immobilisme » cher à nos « libéraux ».
- Deuxième remarque : Un CDI est, comme son nom l’indique un contrat à durée Indéterminée, il ne garantit en aucun cas quelque durée que ce soit (même si les banques considèrent la chose autrement), il est d’ailleurs plus facile de licencier quelqu’un en CDI qu’en CDD (surtout depuis l’explosion des licenciements « pour motif personnel »). Vous reconnaissez vous même que le taux de recours est faible.
- Troisième remarque : Pourquoi vouloir à tout prix qu’un employeur n’ait pas à justifier un licenciement, pour accroître encore la subordination de l’employé « jetable » ?
- Quatrième remarque : vous comparez la situation avec celle du Danemark. Il serait aussi instructif de comparer des cartes géographiques et pariculièrement la taile des zônes habitées en France et au Danemark, pays où un changement d’emploi n’implique quasiment jamais de changement de domicile.
- Cinquième remarque : la multiplicité du type de contrats de travail fait suite à des revendications patronales pour obtenir des exemptions, des « contrats aidés » pour ceci ou cela.
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« il est d’ailleurs plus facile de licencier quelqu’un en CDI qu’en CDD (surtout depuis l’explosion des licenciements »pour motif personnel« ). Vous reconnaissez vous même que le taux de recours est faible. »
==> effectivemment nous sommes d’accord sur ce sujet : c’est pour ça que je dénonce le stéréotype comme quoi CDI = sécurité et stabilité de l’emploi à vie. La réalité est tout autre !
« On voit à quel point vous êtes jeune et pensez plus par rapport à des slogans qu’à une réalité : si vous aviez connu la france d’il y a 1/2 siècle vous auriez beaucoup plus de mal à soutenir l’idée d’un »immobilisme« cher à nos »libéraux« »
==> En quoi ma jeunesse serait obligatoirement synonyme de « suivre des slogans » obligatoirement ? Parce que le fait d’être jeune empêche de réfléchir ? Justemment je suis opposé à certaines thèses avancées par certains universitaires, me documente énormément sur certaines questions et passe énormément de temps à réfléchir sur certaines problématiques (voir d’autres articles me concernant. L’immobilisme tient à la dualité du marché du travail, à une illisibilité due à une multiplicité de contrats différents. Excusez moi mais cette remarque ne me semble absolument pas pertinente, surtout étant donné que vous ne me connaissez pas en IRL.
« Troisième remarque : Pourquoi vouloir à tout prix qu’un employeur n’ait pas à justifier un licenciement, pour accroître encore la subordination de l’employé »jetable« ? »
==> C’est une excellente question. Elle a un rapport étroit avec la volonté de flexibiliser le marché du travail. Un autre exemple de contrat suivant un peu le même esprit est le CNE et le défunt CPE. Posez cette question à l’Assemblée
Cinquième remarque : la multiplicité du type de contrats de travail fait suite à des revendications patronales pour obtenir des exemptions, des « contrats aidés » pour ceci ou cela.
==> En effet c’est une spécificité somme toute française. On donne des dérogations sur dérogations ce qui rend complètement illisible le marché du travail.
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De la meme facon, pourquoi faut-il toujours avoir une raison valable pour licencier quelqu’un ? Si je cree ma boite et que l’un de mes employes ne convient pas, vu que c’est mon argent et mon temps pourquoi est-ce que je ne pourrais pas me debarasser de cet employe en lui payant ses indemnites (sans aller aux prudhommes) pour ensuite prendre un employe qui me convienne ?
Si la position du patron est si envieuse que l’on se demande pourquoi nombre de nos compatriotes ne commencent pas leur boite.
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@ Fred
Ne pas avoir à justifier un licenciement c la porte ouverte à tous les abus (harcelement moral et physique entres autres).
Si on vivait dans un monde ou tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ok tres bien mais faut redescendre sur terre, la vie reelle c pas ca !
Tu veux revenir au temps des vassaux, et pk pas un ptit droit de cuissage pour le patron ? apres tout c lui qui finance le train de vie de ses sous fifres.
Ce genre de mentalité me fait gerber !
Et le respect de la dignité humaine t’en fais quoi mon gros ?
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Comme je l’ai déja dit, l’Etat français corporatiste et administratif n’est pas du tout incitatif concernant les initiatives privées...90 % des jeunes qui créent leur boite coulent en deux ans...ça fait réfléchir et maintient la France dans une logique de salariat...chez nos voisins socio démocrates ou allemands, 40 % de la population est chef d’entreprise ou de PME grâce à une politique d’initiative privée incitative !
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"@ Fred
Ne pas avoir à justifier un licenciement c la porte ouverte à tous les abus (harcelement moral et physique entres autres).
Si on vivait dans un monde ou tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ok tres bien mais faut redescendre sur terre, la vie reelle c pas ca !
Tu veux revenir au temps des vassaux, et pk pas un ptit droit de cuissage pour le patron ? apres tout c lui qui finance le train de vie de ses sous fifres.
Ce genre de mentalité me fait gerber !
Et le respect de la dignité humaine t’en fais quoi mon gros ?"
En quoi je ne respecte pas la dignite humaine ? Tu ne te forces pas a etre ami avec des gens que tu n’aimes pas, pourquoi est-ce qu’un patron devrait se forcer a employer quelqu’un qu’il n’aime pas ?
Votre position est facile a tenir quand ce n’est pas votre argent que vous risquez. Mais le patron de PME (plus de 92% des patrons en France) n’a pas forcemment le luxe de garder un employe avec lequel il a du mal a travailler. Un employe qui se fait virer a droit a des indemnites de licenciement et le chomage ; un petit patron n’a droit a rien.
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Merci Fred .Enfin un avis intelligent ,mais il ne sera pas compris par tous ces messieurs qui veulent bien « vivre » sur votre travail ". Les discutions sur les contrats ont un relent d’esprit esclavagiste , actuellement contre les patrons (pas de congès payés, peu de respect de leur être ) , mais quand le balancier reviendra ...avec les entrepreneurs étrangers ,et la très grande faiblesse de la position Française ,nos enfants n’auront pas une vie enviable.
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@ fred et bof
« En quoi je ne respecte pas la dignite humaine ? Tu ne te forces pas a etre ami avec des gens que tu n’aimes pas, pourquoi est-ce qu’un patron devrait se forcer a employer quelqu’un qu’il n’aime pas ? »
Faites un peu l’effort de prendre le problème sous un autre angle.
N’oublions pas que dès lors qu’un individu lambda a trouvé un emploi à partir duquel il a fait des projets de construction de sa vie, sa stabilité, ainsi que celle des siens est un problème d’ordre social, et non individuel.
Nous sommes tous conscients qu’un emploi ne fait pas vivre que l’employé qui l’occupe ; il sert très souvent à subvenir aux besoins de plusieurs personnes. D’où le caractère social de l’emploi.
La société peut-elle s’offrir le luxe de voir un employeur, sous prétexte que la boite lui appartient, foutre à la porte notre ami lambda au seul motif que sa gueule ne l’inspire pas ?
Autrement dit, la seule convenance ou le seul confort de l’employeur suffit-il à justifier que l’avenir d’une famille entière soit compromis ? Il va de soit que si ce genre de démarche est autorisé, notre ami lambda ne sera certainement pas le seul à se retrouver dans une telle situation. D’où la question de savoir si le seul confort d’un employeur suffit à justifier que la société toute entière doive marche avec un potentiel de déstabilisation aussi élevé.
Sauf à être inconscient, il est difficile de répondre par l’affirmative à une telle question. Ce qui revient à dire à l’employeur que dès lors que sa structure contribue à nourrir plus d’une famille, son devenir (le devenir de sa structure) ne relève plus exclusivement de lui, car elle contribue à l’évolution de la société toute entière, et peut aussi être la l’origine de la déstabilisation de celle-ci (la société).
D’où la nécessité pour les dirigeants d’encadrer de manière rigoureuse le contrat de travail par des lois et règlements.
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Excellent commentaire.
Le critère géographique auquel vous pensez me paraît tout à fait pertinent à souligner.
En France, perdre son emploi signifie bien souvent « déménager » pour en retrouver. Au Danemark, au pire, ce sont des heures de bateau...
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@ fred et bof
« Votre position est facile a tenir quand ce n’est pas votre argent que vous risquez. Mais le patron de PME (plus de 92% des patrons en France) n’a pas forcemment le luxe de garder un employe avec lequel il a du mal a travailler. Un employe qui se fait virer a droit a des indemnites de licenciement et le chomage ; un petit patron n’a droit a rien. »
Je regrette de le dire, mais cette approche me parait quelque peu simpliste. Accepter que l’on précarise la situation des employés parce que les patrons de PME/PMI vivent dans une certaine précarité sur le plan social, ne me semble pas être la meilleur des approches.
En raisonnant de la sorte, on ne résout ni le problème des salariés, ni celui de employeurs.
Je suis certain qu’en regardant bien, il y a, dans le carcan juridique en vigueur, des textes qui permettent aux employeurs de gérer sans trop de dommages les employés à problème.
En ce qui concerne les indemnités de licenciement, je doute qu’elles soient systématiquement accordées à tous les employés par les textes actuellement en vigueur. Les cas d’abus y donnent lieu, ce qui est justifié.
Concernant les indemnités de chômage, il appartient au patronat d’entreprendre les démarches utiles à trouver un palliatif à une telle situation.
N’oublions cependant pas que le salarié et son patron n’ont pas souvent le même revenu, ni la même marge de manœuvre quant la conservation de leur emploi. Le salarié bénéficie en effet d’une présomption de faiblesse sur ce plan, vis-à-vis de son employeur. Ce qui est, somme toute, logique.
En ce qui concerne la prise de risque financier, vous aurez l’obligeance de reconnaître qu’elle ne se fait pas gratuitement. Elle est effectivement rétribuée par les bénéfices, auxquelles les salariés ne participent que pour une portion congrue.
Le salaire versé ne justifie pas, à mon avis, que soient minimisées l’énergie, la disponibilité et l’ingéniosité investies par les salariés pour la bonne marche de l’entreprise. Jusqu’à preuve du contraire, sans ces apports des salariés, aucune entreprise ne fonctionnerait, et ce, quelque soit le montant investi.
Toute proportion gardée, je suis convaincu que le salaire ne rétribue pas suffisamment ces investissements qui sont très souvent passés sous silence dans tous les débats sur le travail et l’emploi. Ils sont pourtant la principale source de valeur ajoutée dont l’entreprise et la société toute entière tire l’essentiel de ses bénéfices.
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C’est pour ca qu’existe la période d’essai...
Excuse moi mais si en 3 tu es pas capable de te rendre compte qu’un employé te convient pas, liquide ta boite tout de suite car tu ne seras jamais assez réactif en cas de coup dur...
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"C’est pour ca qu’existe la période d’essai...
Excuse moi mais si en 3 tu es pas capable de te rendre compte qu’un employé te convient pas, liquide ta boite tout de suite car tu ne seras jamais assez réactif en cas de coup dur..."
C’est debile, un individu peut tres bien travailler dur pendant sa periode d’essai pour ensuite se relacher.
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"Je regrette de le dire, mais cette approche me parait quelque peu simpliste. Accepter que l’on précarise la situation des employés parce que les patrons de PME/PMI vivent dans une certaine précarité sur le plan social, ne me semble pas être la meilleur des approches.
En raisonnant de la sorte, on ne résout ni le problème des salariés, ni celui de employeurs.
Je suis certain qu’en regardant bien, il y a, dans le carcan juridique en vigueur, des textes qui permettent aux employeurs de gérer sans trop de dommages les employés à problème.
En ce qui concerne les indemnités de licenciement, je doute qu’elles soient systématiquement accordées à tous les employés par les textes actuellement en vigueur. Les cas d’abus y donnent lieu, ce qui est justifié.
Concernant les indemnités de chômage, il appartient au patronat d’entreprendre les démarches utiles à trouver un palliatif à une telle situation.
N’oublions cependant pas que le salarié et son patron n’ont pas souvent le même revenu, ni la même marge de manœuvre quant la conservation de leur emploi. Le salarié bénéficie en effet d’une présomption de faiblesse sur ce plan, vis-à-vis de son employeur. Ce qui est, somme toute, logique.
En ce qui concerne la prise de risque financier, vous aurez l’obligeance de reconnaître qu’elle ne se fait pas gratuitement. Elle est effectivement rétribuée par les bénéfices, auxquelles les salariés ne participent que pour une portion congrue.
Le salaire versé ne justifie pas, à mon avis, que soient minimisées l’énergie, la disponibilité et l’ingéniosité investies par les salariés pour la bonne marche de l’entreprise. Jusqu’à preuve du contraire, sans ces apports des salariés, aucune entreprise ne fonctionnerait, et ce, quelque soit le montant investi.
Toute proportion gardée, je suis convaincu que le salaire ne rétribue pas suffisamment ces investissements qui sont très souvent passés sous silence dans tous les débats sur le travail et l’emploi. Ils sont pourtant la principale source de valeur ajoutée dont l’entreprise et la société toute entière tire l’essentiel de ses bénéfices."
Le salaire moyen d’un patron d’une entreprise de moins de 20 employes (qui representent la majorite des patrons en France) est de 38500 euros annuels soit 3200 euros mensuels sans retraite ou assurance chomage a comparer au salaire moyen francais qui est de 1900 euros mensuels. Les patrons francais travaillent en moyenne 50 heures a comparer au 36.4 heures des employes soit 37% de plus. Voila maintenant on a pose les chiffres, vous jugerez du rapport de force.
Les indemnites de licenciements sont tout le temps versees mis a part en cas de faute grave ou lourde. Ces indemnites ne sont pas si elevees que ca, le probleme est que beaucoup d’employes se sentant leses ont recours aux prudhommes ou les montants sont superieurs sans compter le temps perdu par le patron pour se representer. Rappelons que l’employe gagne 65% du temps aux prudhommes.
Vous basez ensuite votre argument sur le fait que l’entreprise beneficie grandement de l’employe sur lequel je suis entierement d’accord (sans employe pas d’entreprise, l’inverse est aussi vrai sans patron pas d’entreprise) cependant votre argument est aussi base sur un hypothetique rapport de force que je ne vois nullement : si on ajoute 37% au salaire moyen de l’employe pour 50 heures par semaine on arrive a 2600 euros net et si on enleve les charges patronales et salariales sur la retraite et l’indemnite chomage on arrive a une valeur proche des 3200 euros equivalente au salaire moyen du patron d’une entreprise de moins de 20 employes. Donc la prise de risque financiere n’est pas vraiment retribue.
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karg se 27 juin 2007 14:20@Finael : bien vu le problème de mobilité géographique, les problèmes d’espace sont souvent occulté par les politiques et les médias.
Il faut relié ça avec la propriété du logement et des lourdeurs pour les déménagements (taxe de mutation).
Maintenant quand le gouvernement veut favoriser l’accès à la propriété, on peut se poser la question de réalité de la volonté de réduire le chômage
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@ Fred
« Le salaire moyen d’un patron d’une entreprise de moins de 20 employes (qui representent la majorite des patrons en France) est de 38500 euros annuels soit 3200 euros mensuels sans retraite ou assurance chomage a comparer au salaire moyen francais qui est de 1900 euros mensuels. Les patrons francais travaillent en moyenne 50 heures a comparer au 36.4 heures des employes soit 37% de plus. Voila maintenant on a pose les chiffres, vous jugerez du rapport de force. »
Vous m’excuserez si je pose quelques réserves quant aux chiffres, parce que je ne les connais pas à vrai dire.
Prenons l’hypothèse où ils sont véridiques : vous conviendrez avec moi que jusqu’ici, les chiffres avancés parlent de la rémunération du travail. A l’évidence, le patron travaille plus, donc gagne plus. Tiens, Sarkozy n’a apparemment rien inventé. Charmante découverte.
Sauf que lorsque nous parlons de la rétribution de la prise de risque, il s’agit ici de la rétribution du risque financier, donc de l’investissement en capital ou en compte courant.
Cet aspect là ne se traite pas dans le bulletin de paie. Je reste convaincu qu’à ce niveau, les patrons ne sont pas toujours perdants, car en plus du revenu tiré de leur travail, ils bénéficient également de la rémunération du capital investi. Ce qui n’est pas exactement le cas de l’employé.
Le véritable problème, à mon sens, vient du non aboutissement de la mutation de la société française toute entière. Elle a malheureusement conservé tous les traits qui la caractérisaient à l’époque de la féodalité.
Tout a été fait, pour que les personnes de souche .... aient toujours plus de facilités à accéder à un certain nombre de choses, par rapport aux autres. « France d’en haut et France d’en bas » disait l’autre.
La contribution à la création de la valeur ajoutée n’a jamais vraiment fait partie des critères de gestion dans la société français. Vous venez du bas de la France, donc vous n’êtes dignes de recevoir que le SMIC. Vous percevrez le SMIC et rien que le SMIC, quand bien même vous aurez aidé l’entreprise à accroître ses performances de manière significative. Je caricature à peine la réalité.
C’est sur ce point que les anglo-saxons ont pris une sérieuse avance, en bonifiant régulièrement toute démarche susceptible de générer un + pour l’entreprise. Le résultat doit être observé aujourd’hui : la demande domestique aux USA est de nature à faire pâlir de jalousie n’importe quel autre pays au monde. C’est normal, ils ont les moyens de s’offrir tout ou presque tout ce qu’ils veulent, grâce à la rémunération tirée de leur travail. Pendant ce temps, le salarié français se demande avec qui il va se mettre en colocation, parce que le coût du logement est au dessus de ses moyens. La valeur du travail effectué par un américain est-elle plus élevée que celle du français ? Pas tant que cela. La preuve : les français qui y vont (aux USA) ne sont pas toujours parmi les plus niais. Où se situe donc le problème ? Dans la valorisation du travail.
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"Vous m’excuserez si je pose quelques réserves quant aux chiffres, parce que je ne les connais pas à vrai dire.
Prenons l’hypothèse où ils sont véridiques : vous conviendrez avec moi que jusqu’ici, les chiffres avancés parlent de la rémunération du travail. A l’évidence, le patron travaille plus, donc gagne plus. Tiens, Sarkozy n’a apparemment rien inventé. Charmante découverte.
Sauf que lorsque nous parlons de la rétribution de la prise de risque, il s’agit ici de la rétribution du risque financier, donc de l’investissement en capital ou en compte courant.
Cet aspect là ne se traite pas dans le bulletin de paie. Je reste convaincu qu’à ce niveau, les patrons ne sont pas toujours perdants, car en plus du revenu tiré de leur travail, ils bénéficient également de la rémunération du capital investi. Ce qui n’est pas exactement le cas de l’employé.
Le véritable problème, à mon sens, vient du non aboutissement de la mutation de la société française toute entière. Elle a malheureusement conservé tous les traits qui la caractérisaient à l’époque de la féodalité.
Tout a été fait, pour que les personnes de souche .... aient toujours plus de facilités à accéder à un certain nombre de choses, par rapport aux autres. « France d’en haut et France d’en bas » disait l’autre.
La contribution à la création de la valeur ajoutée n’a jamais vraiment fait partie des critères de gestion dans la société français. Vous venez du bas de la France, donc vous n’êtes dignes de recevoir que le SMIC. Vous percevrez le SMIC et rien que le SMIC, quand bien même vous aurez aidé l’entreprise à accroître ses performances de manière significative. Je caricature à peine la réalité.
C’est sur ce point que les anglo-saxons ont pris une sérieuse avance, en bonifiant régulièrement toute démarche susceptible de générer un + pour l’entreprise. Le résultat doit être observé aujourd’hui : la demande domestique aux USA est de nature à faire pâlir de jalousie n’importe quel autre pays au monde. C’est normal, ils ont les moyens de s’offrir tout ou presque tout ce qu’ils veulent, grâce à la rémunération tirée de leur travail. Pendant ce temps, le salarié français se demande avec qui il va se mettre en colocation, parce que le coût du logement est au dessus de ses moyens. La valeur du travail effectué par un américain est-elle plus élevée que celle du français ? Pas tant que cela. La preuve : les français qui y vont (aux USA) ne sont pas toujours parmi les plus niais. Où se situe donc le problème ? Dans la valorisation du travail."
Vive Google
salaire des patrons de PMEs : moins de 20 salaries 38497 euros a l’annee (Decembre 2006)
http://www.journaldunet.com/management/repere/salaires-patrons-pme.shtml
salaire moyen francais : 1903 euros mensuel (Fevrier 2006)
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=1636
Par rapport au capital, la majorite des entreprises ne sont pas inscrites en bourse donc le patron ne profite pas de pluvalues annuelles.
Je crois que vous serez surpris de voir que la majorite des patrons de petites entreprises ne viennent pas de milieux sociaux eleves. Je crois vraiment que nous ne parlons pas des memes personnes. Je traite souvent avec des patrons de PMEs (moins de 10 employes) a travers mon travail, notamment des entreprises d’usinage ; la plupart ont des diplomes de type BEP, CAP ou BTS mais pas beaucoup plus haut.
Ensuite par rapport a l’evolution sociale, mes parents viennent d’un milieu social tres pauvre, ont evolue vers un milieu social de classe moyenne pour me donner une education et je me considere comme classe moyenne mais apparement plus de 2.32 fois le SMIC ca me place dans la categorie moyenne superieure. Donc il y a bien une evolution sociale, effectivement j’ai la chance d’etre blanc et d’avoir des parents qui ont decide de n’avoir que 2 enfants.
Enfin par rapport aux US, effectivement les salaires sont plus eleves ; j’etais paye presque 100,000$ annuel pour un travail similaire a ce que je fais en France. J’avais le choix de la secu et de la retraite, mon entreprise ne payait que tres peu de charges patronales, celles-ci m’etaient directement versees. Forcemment si vous rajoutez ca a votre salaire en France deja, ca change pas mal de chose mais bon nous vivons dans un systeme social, le meilleur au monde parait-il.
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@ Fred
Cela fait pas longtemps que je suis sur AV mais je remarque que tu as toujours quelques commentaires nauséeux et haineux à faire quelque soit le sujet. Il n’y a que de la crasse, de la bétise et aucun arguments... minable !
Question à Fred : Un patron assez bête pour embaucher un incompétent et ne pas s’en rendre compte pendant la période d’essai ne mérite-t-il pas son sort ?
Concernant l’article, je pense qu’il ne faut pas voir le CTU comme la panacée. Avant tout, les problèmes sont les suivants :
- La représentation syndicale qui ne représente qu’elle même. Quand on voit la CGT qui refuse tout et la CFDT qui accepte tout, cela pose un problème dans la négociation !
- Il faut protéger les employés et non les emplois. Si une personne doit partir de son emploi (volontaire ou non), elle ne doit pas tomber dans la précarité et pouvoir entreprendre un projet (formation, création d’entreprise, etc...) avec l’aide de l’état et non être assisté.
- Enfin, mettre en place un vrai système de suivi de parcours professionnel lorsque l’on quitte son emploi. Le système en place, je parle de l’ANPE, ne sert qu’à pointer les chômeurs en les laissant totalement à l’abandon et en les culpabilisant.Le CTU, à mon avis, ne réglera rien si il n’y a pas une refonte du système d’aide à l’emploi qui reste une machine à assistanat.
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Je suis parfaitement d’accord avec vous en tout point. Dans l’état actuel des choses, le CTU ne sert strictement à rien et ne me semble pas d’ailleurs une solution aux problèmes. Cessons de toujours régler les symtômes, attaquons-nous aux sources des problèmes français. Je partage votre opinion sur la sécurité des employés et non des emplois.
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« Question à Fred : Un patron assez bête pour embaucher un incompétent et ne pas s’en rendre compte pendant la période d’essai ne mérite-t-il pas son sort ? »
Je vais remettre la meme reponse, qu’est-ce qui empeche un employe de travailler duremment pendant la periode d’essai et de se relacher apres ? Ce n’est pas quelque chose qui ne s’est jamais vu.
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« Cela fait pas longtemps que je suis sur AV mais je remarque que tu as toujours quelques commentaires nauséeux et haineux à faire quelque soit le sujet. Il n’y a que de la crasse, de la bétise et aucun arguments... minable ! »
montrez moi lequel de mes commentaires est nauseux et haineux ! Parce que je ne suis pas d’accord avec les gens de gauche de ce forum, je suis forcemment du mauvais cote apparemment.
Ce qui me fait rire (je le vis au quotidien) est d’entendre les gens de gauche qui pretendent defendre les pauvres et les misereux et qui dans leur vie de tous les jours ne font strictement rien mis a part deblaterer leurs idees sans jamais les mettre en pratique. Si etre haineux est de mettre ca en evidence alors oui je suis haineux.
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Le Danemark est à la mode ces temps-ci. Hausse du taux de TVA ? Regardez le Danemark qui liquide ses charges sociales et passe sa TVA à 25 %... Comme c’est beau.
Remise en question du CDI (car c’est lui la norme ne l’oublions pas, le CDD étant une exception à cette norme) remise en question du CDI pour un contrat de travail « flexible » ? Tournez vos regards ébahis vers le Danemark... Comme c’est beau.
Le hic est que le danemark est un tout petit pays et qu’il serait totalement absurde de croire que son organisation sociale puisse être transposée vers un pays ayant 12 fois plus d’habitants sans casse sociale.
Je propose que dorénavant nous tournions nos regards curieux vers ce merveilleux exemple qu’est la Principauté de Monaco comme laboratoire d’idées économiques et sociales.
C’est quoi le taux de chomage de Monaco au fait ?
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Comme je l’ai signalé en fin d’article, une transpositon d’un tel système en France est inenvisageable de par la spécificité de la France et les spécificités danoises ! Cependant, on peut s’en inspirer. L’esprit social démocrate à la scandinave est intéressant. Nous pourrions nous inspirer de certaines normes et règles de fonctionnement propres à ces pays. Lisez de fond en comble avant de me faire dire ce que je n’ai pas dit !
De plus, certes le Danemark a une TVA à 25 %...mais le SMIC est à 2400 euros...Augmenter la TVa de cet ordre là est inenvisageable en France en l’état actuel des choses de par la faiblesse du pouvoir d’achat populaire.
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Il n’y a pas de SMIC ou salaire minimal au Danemark. Il existe des salaires « planché » qui sont définis par branche d’activité dans les conventions collectives mais ce n’est nullement obligatoire.
Il y plein de bonnes idées à pêcher au danemark, effectivement. Je te rappelle que toutes les aides sociales y sont soumise à l’impôt sur le revenu et ce dès le premier euro. Voilà une bonne idée que Sarkozy devrait mettre en application : taxer les RMIstes et vive les Danois !
Pour répondre à ton commentaire, j’ai lu ton article, qui est intéressant et bien documenté, je trouve seulement dommage qu’il se conclue sur une question ouverte... J’attendais une réponse plutôt, faut-il ou non fusionner CDD et CDI ? La question reste en suspens...
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Pourquoi comparer des chiffres qui ne veulent rien dire ? 2400€ brut, ça fait combien en net ? rapporté au coût de la vie ? Il ne faut pas oublier que les modes d’imposition sont différénts d’un pays à l’autre. En prenant l’exemple de l’Allemagne que je connais bien pour y avoir vécu 6 mois, les salaires des ouvriers et des cadres nous font pâlir. Un simple ouvrier gagne plus de 2000€ par mois... avec 50% d’imposition... et un coût du panier moyen plus important qu’en France.
Le coût de la politique publique danoise est parmis les plus importantes au monde. La faible superficie et population permet des expérimentation sociales assez surprenantes : qui aurait cru à l’époque que la flex-securité serait « durable » ? Mais de ce fait ils deviennent un laboratoire expérimental de méthodes nouvelles.
Or le système français devient grabataire avec l’âge, il faut trouver un nouveau modèle social, aussi bon que le précédent l’était pour les années 60, mais applicable aux problématiques actuelles. « flex-sécurité » ? non ! CTU ? pas dans la voie pour l’instant exposée (trpo rigide). Quelqu’un à une autre idée ?
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On parle du danemark, mais on peut aussi parler de la Finlande, et la l’argument du petit territoire ne tient plus. Surtout que les conditions climatiques y sont très fortement defavorables.
Et pourtant, c’est le pays occidental qui a la meilleur croissance !
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@ Nicolas C
Pourquoi pas, parlons de la Finlande, de la Norvège ou de la Suède !
Avez vous remarqué où sont les régions peuplées de ces pays ?
Ou n’avez-vous jamais ouvert un atlas démographique ?
Parce que par un hasard vraiment étrange tous ces pays n’ont qu’une zône très étroite qui soit réellement peuplée et sont quasiments déserts en se rapprochant ou en dépassant le cercle polaire.
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Félicitations M. De Guardia pour cet article qui a retenu toute mon attention. C’est argumenté, clair, concis et précis. Toutefois, je vous invite à enrichir votre connaissance sur le modèle scandinave notamment sur le modèle danois. Ce modèle est certes intéressant mais emprunt tout de même de certains défauts que je vous invite à découvrir, le modèle suédois étant plus aboutit dans le domaine « social-démocrate ».
@ Finael
Je ne trouve pas votre remarque très gentille à l’égard d’un jeune rédacteur d’Agoravox. Il a l’air très aguerrit et possède une culture politique vraisemblablement riche étant donné les autres articles qu’il a rédigé. La jeunesse n’est pas un problème pour être objectif me semble t-il, au contraire il faut l’encourager ! Etant sépicaliste sur ces questions, ce jeune homme est loin d’être emrisonné dans les slogans classiques en économie politique.
Bien à vous
Socialibéral
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@ socialiberal
Ma remarque n’avait pas pour but d’être « gentille » mais de rappeler que le soi-disant « immobilisme » des doctrinaires à la mode ne tient pas la route au regard des historiens.
La France est un pays qui s’est profondément et rapidement transformé, contrairement à ce que d’aucuns soutiennent.
- Il me souvient d’un certain ouvrage : « Le Défi Américain », publié il y a une quarantaine d’années par un M. Jean-Jacques Servan-Schreiber défendant l’idée que « tout ce qui était américain était bien » et que la France était condamnée à un déclin irréversible.
Durant les 30 ans qui ont suivi le taux de croissance de la France a constamment été supérieur à celui des USA de 1,5 à 2 points !
- Il me revient aussi que durant les « trente glorieuses », la planification (« le plan ») était une « ardente obligation » et que la reconstruction, le redressement puis la croissance du pays n’ont jamais été aussi forts.
- J’ai encore à l’esprit l’époque où Alger était une préfecture, des bombes explosaient un peu partout et on tirait au fusil-mitrailleur sur le chef de l’Etat (alors les « émeutes de banlieue » seraient passées dans la rubrique des chiens écrasés).
- Tout cela pour dire qu’avant de discourir sur « l’immobilisme », il vaut mieux connaître un petit peu l’histoire récente du pays.
Et pour terminer :
« Un économiste c’est quelqu’un qui peut vous expliquer doctement le lendemain pourquoi il s’est si lourdement trompé la veille » Jacques Attali
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Pour commencer,
Licencier un employé en CDI de moins de deux ans ne coûte presque rien, en tous cas moins que les indemnités de fin de contrat d’un CDD.
Les motifs sont nombreux et variés, les procédures prud’hommales très longues et le meilleurs moyen de vous griller dans un secteur d’activité d’une région donnée.
D’autre part, les modèles nordiques ne sont pas applicables, car les populations sont moins importantes qu’en France. (Suède : 9M ; Danemark 5.3 M ; Hollande 12 M)
Ces trois exemples montrent que les populations sont inférieures de 5 à 10 fois la population française.
On ne gère pas une PME ou une TPE comme une multinationale.
Je pense que la réactivité de ces pays en matière d’emplois est inversement proportionnel à leur population.
D’autre part la représentativité de nos syndicats est d’environs 8% des salaries.
Et le système d’élection des représentants du personnel est tellement verrouillé par les syndicats qu’il est quasiment impossible d’être un élu indépendant au sein de sa société, car priorité est donnée au premier tour aux syndiqués.
Pour avoir été élu indépendant d’un site de production automobile, je puis vous assurer que la plus part des syndiqués représentants ; du personnel ; font ce que j’appelle du syndicalisme primaire et s’opposent continuellement à la direction, juste pour s’opposer et ne proposent aucune solution constructive.
Regardez par exemple les signataires des accords syndicaux, vous observerez qu’en dernière page il manque la plus part du temps la signature d’au moins un organisme syndical (CGT).
Des solutions sont possibles à condition que l’on cesse de penser systématiquement que le « patronat veut niquer les ouvriers ».
Pour en revenir au CTE pourquoi pas à condition que les droits et les devoirs évoluent en fonction de la durée du contrat.
Ce n’est pas à mon avis le type de contrat de travail qui déclanchera l’emploi, il s’agit d’un faux prétexte, le premier déclencheur d’emplois C’est la demande des clients.
Aussi fabriquons et proposons des produits et des services moins chers, exportons nos savoir-faire, vendons-nous comme des champions de la productivité par exemple, organisons les productions à l’étranger, apprenons à nos partenaires à bien travailler, donnons-leur le goût pour les loisirs, afin qu’ils découvrent qu’en dehors du travail, on peut aussi se détendre et s’amuser, que le but dans la vie n’est pas de trimer 12h00 par jour pour un bol de riz.
Contaminons les pays « low-cost » par les loisir, vous verrez leur productivité s’en ressentira !!!! Et ils se poseront la question suivante :
Comment font-ils ces foutus français, pour produire autant et êtres aussi efficace en si peu de temps ?
Enfin je pense que notre développement et la pérennité de notre système passeront par l’exportation de notre mode de vie.
Vendons la french touch partout où cela est possible, travailler moins pour gagner plus !!!!!
Ce paradoxe a été mis en place avec les 35h00 exploitons le.
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Effectivemment je vous rejoins sur le syndicalisme primaire français et comme je le disais dans un autre commentaire, on peut aller jusqu’à affirmer que le syndicalisme stricto sensu n’existe pas en France : les partenaires sociaux n’ont que leur nom ! En effet, il convient de détruire l’image diabolique du patron qui veut casser de l’ouvrier. A mon sens, il convient d’inciter les initiatives privées. En France, plus de 87 % des travaileurs sont des salariés et 12 % des chefs d’entreprises. En Allemagne, presque 40 % de la population est chef d’entreprise.
A la sorite des universités françaises, un étudiant sur 3 s’inscrit à l’ANPE, en Allemagne 2 sur 3 fondent leur boite...des réformes de fond sont nécessaires et se remettre en question également.
D’accord avec votre analyse sur le CTU
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"Vendons la french touch partout où cela est possible, travailler moins pour gagner plus !!!!!
Ce paradoxe a été mis en place avec les 35h00 exploitons le."
Lol en effet, l’ouvrier le plus productif aub monde est norvégien...il travaille 32h par semaines !!!
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« Ce paradoxe a été mis en place avec les 35h00 exploitons le. »
Parce que vous touchez plus avec les 35 heures vous, vous devez etre un des seuls. Entre le gel des salaires et les exonerations de charge pour les entreprises, pour compenser les 35 heures (15 milliards par an), qui ont coute une fortune et donc augmente la dette de la France on se demande quel effet positif ces 35 heures ont-elles bien eu, mis a part nous rendre numero un en productivite horaire (mais pas en productivite annuelle).
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Je vais peut-être vous apprendre un truc, nos chers fonds de pension américains et autres d’ailleurs on des méthodes de calculs de rentabilité assez basiques. Le FTE par exemple, en anglais dans le texte Full Time Equivalent. Quésaquo, c’est tout simplement le CA/Nbre équivalent temps pleins.
C’est une des raisons pour lesquelles les entreprises françaises dépendantes de fonds de pensions, préfèrent embaucher des intérims au consultant mais pas de CDD car les coûts sont imputés sur les budgets de fonctionnement et plus sur la masse salariale de la société.
De cette façon votre FTE augmenter artificiellement.
Mais ce n’est pas tout car après analyse, il s’avère que vos coûts de fonctionnement sont trop importants, de centre de profit, vous passez en centre de coûts, pour lesquels il faut mettre en place des plans de restructuration, et qui morfle à votre avis dans l’histoire ? Les CDI !!!!!
Ou comment organiser tranquillement une délocalisation, vos intérims et consultants vous coûtent au minimum 1,5 fois à 3 fois le coût d’un salarié normal, donc votre rentabilité diminue, alors il faut délocaliser.
CQFD.
Ce n’est donc pas le nouveau CTE qui changera grand-chose à ce système.
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N’est-il pas un peu phallacieux de comparer la productivité d’un Européen et celle d’un ouvrier d’un pays en voie de développement ? A part concernant les informaticiens indiens, nos grands grands patrons ne délocalisent pas pour produire mieux, plus vite et de manière plus innovante mais pour faire face à l’implosion des prix de leurs copains patrons qui produisent déjà en Extrême-Orient ou au Nicaragua. Les entreprises qui veulent de la qualité et de la réactivité restent.
Tous les européens sont bien plus productifs, tant au niveau horaire qu’annuel. Et les français sont dans le peloton de tête, surtout que les 35h ont été gagnées en rognant en partie sur les temps de pause... C’est 35 heures pour tous en France, c’est aussi en moyenne 32h pour un ouvrier en Allemagne ou en Scandinavie (ne pas regarder le temps légal qui est un temps maximal dans ces pays), et depuis des années.
C’est la normalisation par le bas, la règle en France, qui met notre pays à la traîne. On peut se demander pourquoi un nouveau contrat de travail s’il rigidifie encore plus notre modèle social français digne des années 60. Il faudrait tout remettr à plat, garder le bon (sécurité sociale au sens large) et regarder à côter (outre-rhin par exemple), ce qui peut être modifié (flexibilité des contrats, contrats par branche,...)
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à l’auteur qui écrit, un peu vite, « En Allemagne, presque 40 % de la population est chef d’entreprise. »
Si 40% étaient chefs d’entreprises, alors la RFA serait un pays composé uniquement de plusieurs dizainez de millions de TPME comptant un seul salarié, le propriétaire et fondateur.
Il ne faut pas confondre chef d’entrrprise et « à son compte ». Une entreprise qui ne compte qu’un salarié n’est pas vraiment une entreprise et n’est certainement pas concernée par des débats sur les modes de contrats de travail !Plus sérieusement vous devriez réfléchir et vérifier vos chiffres avant que de balancer des énormités pareilles.
Le vrai chiffre, déjà considérable, est de 3,4 millions d’entreprises (j’arrondis), ce qui correspond à dire que 7,8% des allemand de la population active sont chefs d’entreprise.Nombre d’entreprises (PME) en RFA selon le Institut für Mittelstandsforschung
Population active selon Wikipedia
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@Fred,
Dans ma boite, le passage aux 35h a permis de sauver 50 emplois........mais pas d’embaucher. Dans ma boite, le passage aux 35h a permis d’avoir 2 Week-ends de 3 jours par mois.
bien à vous,
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"là fred je vous comprends plus ?
tout à l’heure vous vouliez virer des ouvriers qui ont une sale gueule
et maintenant vous n’êtes pas content parce que ces mêmes salariés ont rapporté 15 milliards d’€ au patronat ? ? ?
c’est quoi vos idées, finalement ?"
Et d’une je ne parlais pas uniquement des ouvriers, ensuite je n’ai jamais parle de sale gueule mais de probleme de compatibilite entre le patron et le salarie.
Mon discours sur les entreprises se basait sur les PMEs et notamment les entreprises de moins de 20 employes. La plupart des petites entreprises (TPE) ne sont pas passees aux 35h donc ne rentrent pas dans le cadre de la discussion sur les exonerations de charges. Mon support aux patrons se fait sur les patrons de petites entreprises, des gens qui ont mise leur argent propre. Je ne supporte nullement les patrons de grands groupes qui sont parachutes la et qui partent avec de gros bonus quelques soient leurs resultats.
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Quel est le contenu de la réforme Sarkozy ? Il faut attendre et voir... Un contrat unique simplifiera l’embauche ? Peut-être, encore que pour un chef d’entreprise, ce n’est pas un problème : cdd renouvelables avant cdi, intérims, etc... Tout çà est très simple. Le véritable problème est le CDI. Le supprimer, c’est, pour l’employé, se retrouver à « l’éssai » toute sa carrière. Sans légiférations sociales autour du CTU, on peut s’attendre à toutes sortes d’abus de la part des entreprises et les pressions sur les salariés sans défense accrues. Etes-vous rentable aujourd’hui ? Le serez-vous demain ? De plus, l’instabilité des carrières et de leurs durées, obligent une réforme bancaire sur les prêts, une réforme des assurances, une transformation des droits du travail. Tout cela est complexe. Un CTU non reglementé me paraît tout de même beaucoup trop en faveur du chef d’entreprise. Alors si c’est le cas, conseil : Créez votre entreprise et allez chercher du boulot !... Au black ?...
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Concernant la création d’entreprise, chez les jeunes notamment, c’est très difficile. 90 % des jeunes qui créent leur boite en France voient leur entreprises coulées au bout de deux ans...notre pays n’incite pas encore les initiatives privées
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Première remarque :la création d’une entreprise doit répondre en priorité à des besoins et non à une envie.
Seconde remarque : la durée de deux ans s’explique par les mécanismes d’aides multiples et de reports de charges qui permettent à des sociétés non rentables de survivre.
Troisième remarque : je pense qu’avant de se lancer dans la création d’un entreprise, une expérience salariée est indispensable, car à de rares exceptions, les « jeunes diplômés » qui se lancent n’ont absolument aucune repères dans le monde professionnel mi à part quelques stages.
Enfin dernière remarque : créer son entreprise signifie, sacrifier quelques années de sa vie, de couple, de famille, réduire son train de vie au minimum vital, se lever très tôt et se coucher très tard, ne pas confondre les compte de sa société avec son compte perso et le tout pour un résultat qui a du mal à décoller. A l’inverse des success strories de Capital, la plus part des jeunes créateurs ne roulent pas en Merco, ne possèdent pas de loft en Californie et ne son pas milliardaires.
En conclusion si certains sont tentés par la création uniquement parce qu’ils ne trouvent pas dans leurs domaines de compétences, qu’il ne se lancent pas, c’est inutile, car si les boites en place ne les emploient pas, c’est qu’elles n’ont pas besoin d’eux ou en d’autre terme l’offre est supérieure à la demande. Mais cela fait partie de l’étude de marché, donc de la base de la création de la société.
Vous trouverez toujours des boites pour vous monter des business plan afin de récolter quelques aides, mais au final ce sont ces société qui s’enrichissent et vous laissent sur le carreau à la fin.
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Concernant ta déception sur la question ouverte, je la comprend En fait je voulais provoquer le débat afin d’enrichir l’article par des commentaires de tous bords des agoravoxiens. Concernant mon point de vue, il est plutôt négatif quand au CTU étant donné que je met en valeur les problèmes juridiques et sociaux qu’il pose et propose de s’inspirer de certains régimes scandinaves
Merci pour ton commentaire
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@ l’auteur
Merci pour ce bel article bien écrit et agréable à lire.
Sur le fond, je ne conçois pas l’intérêt du CTU. C’est une annonce que j’estime « marketing » et qui va déchaîner la gauche.
Il faut simplifier les procédures d’embauche, faciliter le travail des indépendants en free lance, réformer les règles de la représentation syndicale, diminuer le coût du travail ...
La dénomination du lien contractuel qui unit le travailleur et son boss n’est vraiment pas le plus important.
Bien cordialement
Icks PEY
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Je vous remercie pour vos encouragements
Concernant kle CTU à proprement parler, il découle d’un constat juste : la dualité et l’illisibilité du marché du travail. Cependant, compte tenu de nos spécificités je ne pense pas en effet que ce soit la mesure la plus pertinente qui soit.
Au plaisir de vous lire
Cyril de Guardia
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parlons de la representativité des syndicats !
ils sont peu nombreux par rapport aux gens qui travaillent,soit !
mais que penser de la representativité des partis politiques qui sont,et de beaucoup,moins nombreux et dont la legitimité n’est jamais mise en cause !
quand au code du travail ,des pans entiers ont ete reecrits ,en catimini,1 ou 2 mois avant les elections sans qu’il en transparaisse un mot dans les medias ! seul l’inspecteur du travail ,gerard Filoche,en a parlé succintement dans « ce soir ou jamais » !!
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Reparlons de la synadicalisation des Français : 8% en général, 5% dans le privé, 9% chez les cadres. C’est sur que c’est mieux que les 2% des français en âge de voter adhérant à un parti. Mais pourquoi la France a-t-elle le taux de syndicalisation le plus faible en Occident ?
On peut y voir un problème de représentativité des synadicats. Beaucoup sont affiliés à des partis d’extrême-gauche (j’y inclus le PC) minoritaires en France. Les grands coups de geule des syndicat concernent essentiellement les administrations et les entreprises publiques. Leurs revendications sont d’un autre âge. Il soutiennent les régimes spéciaux qui sont une épine dans le pied de beaucoup de français : regardez les inégalités entre salariés du publique et du privé (retraite, avantages sociaux...) Et ce ne sont la que des pistes de réponse.
Pourtant les syndicats sont important. Ils sont les représentants des salariés devant l’entreprise, locuteurs privilégiés de la direction, facilitent les recours judiciaires et évitent les gros dérapages. Beaucoup d’entreprises regrettent le faible taux de syndicalisation. cf. http://www.istravail.com/article235.html
Mais personnellement, je ne me vois pas adhérer à des groupes qui affiche haut et fort des idées qui me sont totalement étrangères, qui manifestent contre des idées qui m’interpellent, qui prônes pour le vote à main levé (grève contre le CPE à l’univerité de NANTES), qui pense que la confrontation vaut mieux que la collaboration.
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Je suis parfaitement d’accord avec vous concernant le syndicalisme en France (sujet abordé plusieurs fois au cours de ce dé&bat, voir plus haut donc je ne répèterais pas ce que j’ai déja dit).
Le syndicalisme social démocrate n’existe pas encore en France (à l’exception de la Confédération étudiante, tout jeune syndicat étudiant luttant contre la logique de contestation systématique et des logiques d’affrontement des syndicats français classiques).
Le mode de vote à main levée est propre aux organisations libertaires et anarchistes...
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« Le mode de vote à main levée est propre aux organisations libertaires et anarchistes.. »
Ah ben, faut leur couper les mains les vilains communistes libertaires terroristes...
Vous dites bien n’importe quoi, la plupart des conseils de surveillance ou d’administration d’entreprise votent aussi à main levée, à dire que Parisot est anar ?
Et essayez de lire un quelconque dico pour éviter les formules « pléonasmiques ».
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Et essayez de lire un quelconque dico pour éviter les formules « antithétiques ».
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je parlais du vote à main levé dans le cadre des assemblées générales étudiantes pendant la crise du CPE (voir le post en question de l’étudiant de Nantes qui se plaignait de celà). Ces assemblées générales étaient organisées par la CGA, la CNT, SUD et cie, au niveau universitaires, ces pratiques sont communes aux pratiques libertaires et anarchistes je ne parlais d’aucun autre cadre.
Cordialement
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Vous insistez : « libertaires et anarchistes »
Tout anarchiste est libertaire, d’où la synonymie...
CGA, la CNT, SUD : sont des syndicats, les libertaires ne sont par essence jamais organisés comme libertaire (« organisations libertaires et anarchistes »), comme syndicalistes ils le sont souvent, vous confondez les implications sociales et politiques.
D’autre part les libertaires ne sont pas contre le vote, même à buletin secret, mais contre la représentation sans contrôle, et le vote décisionnaire n’est pas plus à main levé chez les libertaires qu’à l’UMP, aux Galeries Lafayette, chez mère-grand ou chez le coiffeur du coin.
Cessez donc vos analogies et vos lieux communs...
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La CGA n’est pas u syndicat mais une organisation fédéraliste libertaire.
Le mode de vote à main elvée est caractéristique des organisations syndicales étudiantes telles que SUD par exemple, ai je dis que SEULEMENT ces organisations adoptaient ce système ? Je répondais seulement au post d’un étudiant qui paraissait étonné par de telles pratiques au sein de son université durant la grève contre le CPE. Je lui répond que les syndicats tels que SUD fonctionnent au moyen d’assemblées générales et de vote à main levée et que c’est caractristique de leur organisation. Je parkle de l’UNIVESITE, je n’ai jamais dit que SEULES ces organisations fonctionnent de cette manière, faut pas pousser mémé dans les orties non plus !
Point barre je ne vois pas à quoi sert de polémiquer pour polémiquer.
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CEUX QUI BOSSENT ONT ENCORE QUELQUES DROITS !
Pour les connaître :
COURS SUR LE DROIT DU TRAVAIL, rendez-vous tous les premiers lundis du mois à 19h à la BOURSE DU TRVAIL,
à Paris : 67, rue de Turbigo
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(deux économistes totalement neutres de renom, MM. Cahuc et Kramarz ? ? ?) l’auteur.
Voyons ça (WIKIPEDIA) :
Pierre CAHUC : membre du CERCLE des économistes. Il est aussi professeur à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, professeur chargé de cours à l’École polytechnique et à l’ENSAE (École nationale de la statistique et de l’administration économique), membre du Conseil du CERC (Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale), chercheur à EUREQua, CREST-INSEE, CEPR (Londres), IZA (Bonn).
(Le CERCLE des économistes est un CERCLE de réflexion fondé en 1992 à l’initiative de Jean-Hervé Lorenzi qui réunit actuellement trente économistes et universitaires ayant occupé ou occupant des fonctions privées ou publiques afin d’organiser un débat économique.)
Le prix du meilleur jeune économiste 2007 : Le Prix 2007 du Meilleur jeune Economiste, a été remis par... M. Louis Gallois, coprésident d’EADS et président d’AIRBUS, en présence de M. Jean Girod, membre de la Commission des finances du SENAT, de Jean-Marie Colombani, directeur du Monde et de Jean-Hervé Lorenzi, Président du professeur à l’université Paris-Dauphine, président du Cercle des économistes, conseiller du directoire de La Compagnie financière (un VRAI CERCLE donc !!!)
Francis KRAMARZ : est un économiste français né en 1958, directeur du département de la recherche au Centre de recherche en économie et statistique (CREST) et professeur chargé de cours à l’École polytechnique.
Diplômé de l’École polytechnique (promotion 1976) et de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE, promotion 1981), il est titulaire d’un doctorat de sciences économiques de l’Université Paris-X Nanterre obtenu en 1994.
En 2005 : membre du Conseil d’orientation pour l’emploi créé par Jean-Pierre RAFFARIN.
Totalement neutres, on vous dit !
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Les plaintes des employeurs « importunés » par les contrôles des inspecteurs du travail.
(Ces inspecteurs se voient flanqués d’un conseil national chargé de créer un « code de déontologie » et de « sanctionner, le cas échéant, les inspecteurs ne l’ayant pas respecté ». Ce conseil aurait notamment pour tâche de recueillir - et satisfaire - les plaintes des employeurs importunés par un contrôle.)
(Sur les 35 membres qui composent ce Conseil, 8 seraient désignés par le patronat, 3 par le Premier ministre, un par chacun des 8 ministres de tutelle [1], 8 par les syndicats et 8 par les services de l’inspection du travail. Les membres désignés par le gouvernement et le patronat seraient donc majoritaires...)
Q. : Existe-t-il un conseil national de la police qui serait composé pour partie de délinquants pour juger du travail et de la déontologie des policiers ?
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A l’auteur, la France de demain flex-sécurité-pour-les-patrons c’est celle d’aujourd’hui, c’est-à-dire embauches de salariés les moins chers possible (faut pas rêver...) !
Pour vous, à 20 ans ?, ce sera la galère, à moins d’accepter un salaire de misère... bonne chance quand même.
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Vu son CV à mon avis il travaillera dans le libéral donc je ne me fais pas de soucis pour lui
Concernant la flex sécurité vous devriez mieux vous documenter reinette vous faites des racourcis gros comme le monde. Vous avez une vision du monde du travail qui me semble étrange, enfin chacun sa vision des choses.
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Socialibéral,
Ma vision du monde du travail : c’est le Droit des salariés à défendre leurs intérêts !
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@ Reinette
Je n’ai pas relevé cette soi-disant neutralité des économistes en général dans mon premier post car je l’ai déjà fait pour d’autres articles.
L’économie est avant tout une discipline humaine et n’a pas grand chose à voir avec une science telle que, par exemple, la mathématique ou la physique. Même Friedrich Hayek s’élevait contre l’évolution « scientiste » de l’économie.
En tant que telle - discipline humaine -, la neutralité ne saurait y exister.
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Ahhhh Reinette, un peu de baume dans ce monde d’ultra brutes.
Heureusement que tu es là, à croire que la lobotomisation généralisée était parvenue à son issue fatale.
On nous chante un pays en pleine décrépitude, alors que ce sont les représentants de cette pensée qui sont décrépis, et ce malgré leur jeune age...
On ne parle que de patrons, d’entreprise alors que le coeur qui fait vivre cette minorité braillarde est malmenée jour après jour.
On ne cesse de grignoter les salariés en oubliant qu’ils sont la main qui nourrit les élites.
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Un pays en pleine décrépitude...je dénonce l’Etat français comme étant l’Etat le plus archaïque au sein des pays du Nord...Nous sommes les seuls à ne pas nous être modernisés après guerre et cultivons notre spécificité aberrante : l’Etat providence corporatiste et administratif. Les pays riches et industrialisés aujourd’hui sont soi libéraux à l’américaine soit socio démocrates. Notre Etat est à réformer d’urgence ne serait-ce qu’au niveau de l’engagement étatique dans certains domaines, il doit inciter les initiatives privées et réformer son système de fonctionnariat devenu vraiment aberrant.
J’aimerais que au sein d’un débat on ne tienne pas des propos tels que "décrépitsé ou d’autres à connotation désobligeante à l’égard de nos interlocuteurs, ce serait sympa et beaucoup plus constructif.
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NPM 28 juin 2007 12:34Ce qui est bizare, c’est l’attachement des salariés, pourtant enculés par les fonctionnaires, aux fonctionnaires. Trés étrange..
En tous cas, il va falloir évoluer, car ceux qui les nourrissent, en leur donant du travail, peuvent aussi bien en donner aux chinois ou au allemands.
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Dasn la pensée populaire, le fonctionnariat est souvent synonyme de sécurité de l’emploi et de la régularité du salaire...Le système de fonctionnarait français est aujourd’hui extrêmement aberrant et est à réformer, c’est une évidence !
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Dans la même lignée que Reinette, 2 liens intéressants : http://www.autisme-economie.org/mouvement/article20.html http://www.humanite.fr/journal/2006-11-03/2006-11-03-839699
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Zwas, très intéressant (j’ai relevé ça)
Mais au final, l’image que les membres du Cercle donnent de leur discipline est, à leur corps défendant certes, bien conforme à celle que nous critiquons. Absence de pluralisme, refus du débat, négation de la réalité, croyance en les vertus intrinsèques de la formalisation et de l’usage de l’anglais, monopole des recommandations de politique économique et mépris des autres sciences sociales... Vous avez dit autisme ?
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Pourquoi cette polémique sur le cercle des économistes ? On s’éloigne un peu du débat. Les auteurs dont je parle en font certes parti mais on présenté un ouvrage me paraissant relativement neutre et pragmatique du marché du travail. J’ai fait cette référence afin que le racourci CTU = contrat inventé par le patronat ne soit pas fait.
Concernant la flex sécurité, c’est loin d’être la réalité en France...ilo n’y a pas de sécurité de l’emploi !
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« un ouvrage me paraissant relativement neutre »
Lorsque l’arbitre siffle un pénalty en faveur du PSG, l’entraineur du sus-dit club trouve la décision relativement neutre.
Et c’est un Bordelais relativement neutre qui le dit...
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Bonjour à toutes et tous,
Bonne question, merci pour ce bel article.
Pour moi le plus simple « la vox economicus parfaite » c’est le rétablissement de l’esclavage !
L’avenir de l’humanité...
...Avec, le fouet, les pendaisons, le cachot etc. etc.
Avantage, fini les débats sur les types de contrats de travail, assouplissement du recrutement pour les entreprises, maxi profit pour les exploitants.
Bonne idée ?
Alors heureux ... plus...plus...pour votre argent...plus etc.
Bises à toutes et tous.
Eric bloggeur citoyens - résistant
PS : « CASSE TA TV » c’est ta seule chance !
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Eric bloggeur citoyens,
Et les Fonds de pension gaulois alors, t’as oublié !
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Mais non Eric, l’esclavage c’est dépassé ! Ca coûte affreusement cher en salaires des garde-chiourme et en surveillance des esclaves. De plus la qualité du travail est réellement difficile à contrôler !
Par contre, un employé placé juste à la limite du seuil minimal pour vivre, placé dans un cadre où la consommation est obligatoire et surtout placé dans un contexte précaire, ca se motive tout seul ! C’est moins coûteux et meilleur pour la qualité...
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Après la réussite de l’expérimentation du travail gratuit le lundi de pentecôte, il faut généraliser la corvée aux 364 jours de l’année et rétablir la taille, la gabelle et les octrois trop partiellement appliqués.
Seule la saignée sera encore remboursée, et l’employeur et maître verra le droit de cuissage devenir un droit fondamental.
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le libéralisme, c’est tout simplement une liberté accrue pour le patronat d’embaucher/débaucher les salariés qu’ils emploient avec le moins de contraintes possibles.
je suis maintenant retraité. J’ai dû travailler dans une quinzaine d’entreprises au cours de ma vie professionnelle
Je suis allé deux fois devant le conseil des Prud’hommes. Deux licenciements abusifs. Deux procès gagnés. Ce n’est jamais une période agréable à vivre...
Qu’on le déplore ou non, la « lutte des classes » n’est pas terminée. Seulement le mot est devenu tabou !
Jamais un patron n’améliorera de lui-même le sort d’un salarié. Il s’emploiera seulement à ne pas trop l’exploiter afin qu’il conserve un équilibre santé/force de travail satisfaisant.
Les salariés ne disposent pour se défendre que des syndicats (trop peu importants), des inspecteurs du travail pour dépister les abus, et des tribunaux chargés de faire appliquer les droits (souvent chèrement acquis)
J’ai un rêve : qu’un jour le travail ne soit plus fondé sur des rapports de dominance. Malheureusement ce n’est pour le moment qu’une utopie : tant que celui qui « offre » du travail se considère supérieur à celui qui en « demande », tant que l’un fixe des règles d’un jeu que l’autre est obligé d’accepter, les conflits seront inévitables.
Il est pourtant évident que si une boite peut tourner sans patron (je n’ai pas dit sans skipper à la barre, ce sont deux choses différentes), un patron seul ne peut faire tourner une boite sans travailleurs !
J’ai déjà eu l’occasion de parler sur ce site des entreprises où les salariés gérent eux-mêmes, partageant et les risques et les bénéfices.
Je serais curieux de connaître, par rapport à la moyenne, le pourcentage de jours de grêve ou d’absentéïsme dans de telles structures...
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Coucou, le revoilou...
Anecdote syndicaliste : ayant travaillé dans le milieu bancaire, j’ai également été trésorier du comité d’entreprise et syndiqué.
Etant parti volontairement pour tenter une expérience dans un autre milieu, celle-ci n’ayant pas été concluante, j’ai cherché un poste dans une autre banque.
Après un entretien chaleureux, le profil convenant, je devais être embauché sous peu. Quand j’ai reçu quelques jours plus tard une lettre de 4 lignes : « nous sommes au regret, etc... ».
J’ai voulu en avoir le coeur net. Et de source très sûre j’ai alors appris qu’après renseignements (de banque à banque) mon passé syndical m’avait « marqué à l’encre rouge ».
Aucune trace écrite évidemment, aucune preuve. Seul le téléphone avait dû marcher.
Alors comme dit plus haut, non seulement ça bride fortement les chances de promotion, mais ça peut aussi empêcher de retrouver du travail. Ce qui entre parenthèse est interdit par la loi (discrimination à l’embauche au vu de la race, la religion, l’appartenance syndicale, etc...)
J’y vois là une des raisons au faible pourcentage de salariés syndiqués...
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Une solution : syndicalisation obligatoire et impersonnelle.
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Plusieurs remarques :
Comment un contrat unique peut il répondre à tous les cas de figures de l’emploi en france (emplois saisonniers , PME TPE et multinationales ) .
Donc assez d’accord sur la remarque concernant le contenant et le contenu .il faudrait sans doute discuter par branche pour pouvoir mettre des contenus différents dans un meme contenant de base .
deuxieme remarque : une societé meme quand elle marche bien peu avoir des besoins temporaires en terme d’emploi donc il faut bien prévoir des modalités qui lui permettent d’assumer cela correctement pour le salarié et pour l’entreprise . nous avons donc là deux types de contrats possibles , un a durée temporaire prévue et un a durée indéterminée (car le I de CDI ne veut pas dire illimité ). Mais cette nuance n’est pas sans conséquence sur la vie du salarié .
La troisieme remarque : le CDI est principalement rejeté par les patrons pour cause de manque de souplesse , or ils ont déja a disposition l’interim et les CDD pour pouvoir assumer les variations de productions .
J’en déduie donc que ce n’est pas pour ces raisons qu’ils souhaitent enterrer le CDI mais pour les contraintes qu’il impose dans le cas de licenciements massifs .Or faire sauter ces differents verrous , c’est s’en remettre à la seule volonté patronale et a son sens des responsabilités.
les évenements récents en matiere de licenciements ou de délocalisation de la part de sociétés qui se portaient à merveille ont montré à quel point cette partie du patronat avait un sens moral aigu !!!!
Leur confier cette responsabilité , c’est donner la corde pour se pendre ....
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Bonjour à tous,
Cet article annonçant un probable futur projet loi me laisse pensif. Directeur de production d’une usine agroalimentaire de 230 ouvriers je suis en rapport constant avec les différents types de contrats, en particulier les CDI et CDD majoritaires en usine.
Plusieurs constations sur ce contrat unique. Si un CDI a été « titularisé » c’est pour une bonne raison. Son dévouement à l’entreprise, la qualité de son travail et du rapport avec ses collègues en ont fait un élément indispensable. Un CDD est, au contraire, en « test ». On ne peut se targuer de bien connaitre un opérateur après seulement quelques semaines. Bien souvent, leurs défauts (parfois rédibitoires !) n’apparaissent qu’après quelques semaines voir quelques mois de travail. On ne peut alors qu’admettre que placer CDD et CDI sur un pied d’égalité est une abhération, non seulement pour les types qui ont cravaché dur pour abtenir le status de titulaire (parfois chez nous pendant des années !!!) et qui constateront que les nouveaux arrivants, qui ont encore tout à prouver, ont la même reconnaissance légale qu’eux, mais également pour les responsables. Un élément qui ne convient pas pour divers motifs peut aujourd’hui être « arrêté » afin de ne pas créer de conflit (légal, mais souvent aussi social !). Si demain, il faut donner motif à chaque « arrêt », imaginez le désastre !!!
Conclusions : si ce type de projet passe, la précarité augmentera nécessairement ; les employeurs se rabattront sur l’interim...qui d’ailleurs parfois est préféré par les employés pour leur propre liberté et salaire...véridique !
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Article très intéressant malgré quelques erreurs, notamment concernant le nombre de chefs d’entreprises allemands et la trop grande attirance pour les pays scandinaves.
Je crois que chaque pays possède, outre sa culture propre et son histoire du travail, sa culture d’entreprises. Le contrat de travail, comme le souligne Ickx Pey plus haut, ne devrait pas avoir l’importance qu’on lui donne actuellement. Il devrait être davantage une sécurité, un dernier recours quand tout va mal ; un peu comme la police d’assurance. Je ne pense pas à ma police d’assurance quand je conduis ma voiture. On judiciarise trop le travail en France. D’où cela vient-il ? Des patrons ? Des employés ? On est là de retour à l’histoire, aux traditions, aux antagonismes capital-travail, profondément ancrés dans les mentalités. Peut-être qu’on devrait penser à mieux former les employeurs dont on n’exige rien en matière de formation et de relations humaines, en comparaison de ce qu’ils exigent des employés dans leur domaine propre. Vieille querelle qui perdure.
On vous fait grief de votre âge ? Dites avec Corneille :« Mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ».
Merci pour cet article stimulant.
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Le soi-disant « grief sur l’âge » n’est pas une attaque personnelle mais une mise en relief du fait qu’à 20 ans, pour être « scandalisé » par un « immobilisme », cela ne peut reflèter une expérience vécue mais bien un certain nombre d’arguments livresques. Arguments totalements contraires aux analyses des historiens - autre discipline humaine - spécialisés dans cette époque contemporaine.
Je ne mets aucunement en doute les qualités propres de l’auteur.
Par contre quand d’aucuns osent prétendre que « 40% de la population allemande est chef d’entreprise » cela tient de la plus totale désinformation :
L’Allemagne compte une population active de 36,6 millions de personnes dont 27,8 sont salariées (dont 5 millions dans le public), ce qui nous fait 76% de salariés.
Rajoutez-y 9% de chômeurs, il ne reste que 15% de la population qui soit exerce une profession libérale (environ 12%) soit est effectivement chef d’entreprise.
D’autres font des comparaisons qui n’ont aucun sens : le taux de syndicalisation des employés et ouvriers allemands est effectivement nettement supérieur.
Mais nombre d’entreprises allemandes pratiquent la « cogestion » patronat-syndicat.
Ce qui ne se fait pas en France (ou très peu), et rend cette comparaison invalide.
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Il serait grand temps d’arreter d’emmerder les uns et les autres et de se mettre au travail .Nous avons voté socialiste en 1981 , nous sommes dans notre situation qui n’est pas enviable pour des occidentaux. Nous venons de voter pour ce président et avec un bon nombre de voix /que faut-il de plus ??? nous devons appliquer ce qu’il a dit car c’est la volonté du peuple. POINT FINAL. C’est le dernier essai avant la grande honte pour le peuple socialiste entier et même le peuple Français qui devra subir les dictacts des banques étrangères qui seront les seules qui pourront nous nourrir ,mais à quel prix ? Faut-il rappeler toutes les erreurs commises de la vache folle , au sang contaminé et volontairement injecté à des malades en étant responsable et (pas !) coupable, aux ruines de nos industries nationalisées de Elf , sanofi...jusqu’à usinor parti en Inde chez un fils à papa qui ne devrait pas travailler comme les responsables socialistes et les syndicalistes Français le clamait à l’époque, au renvoi hors de France de nos « SDF » (Sans Difficultés Fiancières comme le disent les Belges, ils forment des rues entières )avec tous leur fric !!...à l’appel vers la France d’étrangers qui ont été filmés par la télé sur les trottoirs de grande ville trois jours après leur venue en France, c’est un trafic d’esclaves !!...et les hommes ne sont pas visibles (enfermés ?)...ils/elles n’auront jamais de papiers eux ! , ni de fiches de salaires !
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euh... dans le genre salmigondis charabiantesque, il faut reconnaître que tu fais très fort ! :)
quand tu auras fait du tri dans tes neurones, tu pourras peut-être réécrire un post, pour que l’on ait une chance de comprendre ce que tu veux dire... :))
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Bonjour à tous,
Il me semble important de rappeller que l’importance d’un contrat de travail dépend aussi de la confiance des banquiers... quand les banques n’accordent un prêt que si vous avez un CDI, cela rend celui-ci très important !
Je travaille en Belgique, malgré mon CDI mon employeur peut me virer facilement... mais il devra payer pour ça !
— > avec les patrons, il faut taper là où cela fait mal : dans le portefeuille !-
ça c’est du costaud comme article. Dites, sur la photo vous faites de la pub pour une marque de bière ! Comme la pub est interdite et surtout pour l’alcool (je ne vous l’apprends pas : vous êtes juriste), une retouche s’impose... Comme ça vous ajoutez un petit sourire et hop « d’une bière deux coups » !
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Enfin, si on peut appeler ça de la bière...
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Bonjour. C’est bien assumer son rôle politique dans la société mais c’est une route usante au cours de laquelle il ne faut jamais cesser d’apprendre et désapprendre. Déjà savoir qu’une organisation baser sur la compétition crée des inégalités, on ne peut donc pas demander à ce système de supprimer les inégalités dont il est à la source. Ensuite il n’y a pas de problème de travail.il n’y a qu’un problème de circulation de monnaie disponible qui régule l’insatiable désidérabilité humaine (la file d’attente en quelque sorte, comme chez les soviets, sauf que chez nous ce n’est pas devant les magasins). Le travail au sens capitaliste basé sur la production de biens matériel, n’a dans son ensemble de 1850 à nos jours représenté dans le meilleur des cas courant années 80 qu’au plus 30% à 35% de l’activité économique pour tourner la plus part du temps autour de 25 à 27%. Naturellement sa disparition suivra celle des ressources minière sur lesquelles il prospère entrainant tous les services qui en découlent.
Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire. Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans les aides qu’il sollicite il ne parviendrait pas à ses fins. De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.
L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.
Cela naturellement nécessite une approche plus éducative que j’ai appelé le « collectivisme fractal », ou entreprendre avec les autres. Je ne pense pas que c’est parce que nous définirons un contrat de travail unique que le problème des ressources pour la stabilité économique et sociale des citoyens sera résolu. Car il y a un plan comptable qui dit que le salaire issus du travail est une charge, et oublie, car il n’a pas pour mission d’éduquer, de rappeler que cette charge est le chiffre d’affaires de toutes les autres entreprises.
Pour suivre cela il faut se référer à la Constitution de 1946 qui par un rappel de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, consacre un certain nombre de droits. Ce sont les droits économiques et sociaux, comme la liberté syndicale, la liberté du droit de grève, le droit à l’emploi, le droit à la détermination des conditions de travail par la voie de conventions collectives, garantit la protection de la santé, l’accès à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. Toutes ces garanties furent reprises et sont dans la Constitution de 1958 sous laquelle nous vivons aujourd’hui.
Rapporté comme cela, il semblerait qu’il ait seulement fallu légiférer pour qu’apparaissent les moyens garantis et que le droit les préserve. Or cette vue n’est qu’un joli conte et c’est méconnaître son histoire sociale que de croire cela. Notre société est parvenue à ces garanties constitutionnelles, par une lutte permanente, illégale de fait, par transgression des lois définies sous des gouvernements qui affirmaient tous garantir les libertés publiques issues de la déclaration des droits de l’homme, sur lequel veillait les systèmes judiciaires.
Ainsi, il n’y a pas de liberté qui soit immanente en dehors de celle issue de la condition humaine, et comme elle a été reconnue, elle peut tout aussi bien disparaître, pour cela il suffit d’en revenir à la « liberté arbitraire », « le faire ce que je veux » de l’Un avec les moyens fournis par la nature. Comme l’homme ne peut existe seul, il doit trouver les moyens d’asservir les Autres pour exercer sa toute puissance. Mais ceci ne peut pas se produire par un retour vers un ordre « animalier » ou d’une organisation de la solidarité « mécanique. » Dans le meilleur des cas ce sera vers une tyrannie ou une anomie, et dans le pire des cas vers un cloaque pour reprendre l’expression de Calhoun. De sorte que je me méfie des réformateurs qui cachent le slogan « travaille et tais toi », j’éspère que tu n’appartiendras pas à cette catégorie. Cordialement courage et persévérance.
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Ce qui est bien avec ce genre d’article, c’est qu’il illustre à merveilles les tabous de la sociétés française.
Il n’y aura jamais de « contrat unique » pour une raison simple : il y a les contrats de travail de la fonction publique et les autres.
Les syndicats ne sont pas représentatifs des intérêts des salariés parce qu’ils représentent d’abord et avant tout les intérêts des salariés de la fonction publique.
Les chefs des trois principaux syndicats français (FO, CGT, CFDT)sont tous fonctionnaires, alors que les salariés de la fonction publique représentent moins du quart de la population salariée.
Il n’y aura une justice sociale en France que lorsque le principa d’égalité sera appliqué et que tous les salariés auront droit au même contrat de travail.
Rappelons ici que ce tabou n’existe que parce qu’il est parfaitement inégalitaire que les salariés de la fonction publique ait un contrat de travail privilégié par rapport au reste de la population salariée.
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il me semble bien que tu prennes le problème à l’envers :
au lieu de dire que les salariés du public sont privilégiés par rapport à ceux du privé, il serait plus positif de dire que ceux-ci sont lésés par rapport à ceux-là.
Il faut regarder vers le haut, pas vers le bas !
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bonjour.
je ne crois pas que vouloir bénéficier de bonnes conditions d’existence soit un tabou.
Dés lors elles ne se reconnaissent pas dans les mesures de solidarité et d’entre aide, y compris la lutte de classe et syndicale, offrant assurance et sécurisation, ces mesures apparaissent comme des privilèges, comme des freins au développement d’une concurrence ultra libérale.
D’une certaine manière un état d’esprit s’est retourné. Il fut un temps ou les salariés recherchaient les avantages et la sécurisation qu’offraient les grands groupes ou institutions.
Maintenant ces derniers sont montrés du doigt comme sièges de privilégiés qui ne se sont pas soumis à la rigueur, aux mesures drastiques qu’exige le marché, et ceux qui n’en bénéficient pas espèrent leur remise en cause. Si bien que ceux même qui contestent ces »privilèges » espèrent individuellement de meilleures situations, et faute d’oser s’associer à un « groupe ou une famille d’intérêt corporatiste » s’en remettent à l’action de l’État qui lui-même préconise des mesures de rigueur drastiques.
Cela ne se trouve pas dans les statistiques parce que nous ne le cherchons pas, parce que nous ne posons pas la question qui le ferait apparaître. Et même la poserions-nous, la honte d’être lâche, pleutre et servile nous la ferait éluder. La transition est d’ordre psychologique et simple : « j’envie à espérer mieux et si je ne peux l’obtenir, alors je souhaite intérieurement que les autres partagent ma frustration ». Car les hommes qui sont « lâche », faute d’avoir la clairvoyance de le percevoir et se l’avouer ne trouveront jamais le courage de lutter contre les servitudes tyranniques qui les accablent. Pire ils chercheront en quoi ils peuvent se justifier d’en être solidaire.
Aujourd’hui qui n’a pas dit : « il n’est pas normal que les personnels de la fonction publique aient la sécurité de l’emploi ». Mais si vous demandiez à ces mêmes personnes si elles veulent que les agents de la fonction publique deviennent chômeurs, elles vous diraient non. Nous savons bien que la réponse ne tient qu’à la formulation de la question. Aujourd’hui par l’atomisation des unités productions « l’esprit de communauté de famille » a quasiment disparu sauf dans de grands groupes, de grandes institutions.
Pourtant la recherche d’une autonomie, entretien et conforte l’idée que les hommes ne sont liés que par des liens d’intérêts, et que les liens affectifs sont bannis de l’activité économique, alors qu’il n’y a pas d’économie qui ne dépende fortement du jeu de facteurs humains. La recherche de l’autonomie entretient de la sorte un isolement social par peur des Uns d’aller vers les Autres, sauf au travers de tous les symboles sociaux qui les compense. Elle est devenue symbole d’indépendance, et elle se confond avec l’individualité égoïste confortée par une idéologie libérale, par une évolution technologique, une évolution éducative scolaire, et une évolution des mœurs.
Malheureusement aujourd’hui la seule « communauté de famille » la plus marquée est celle des exclus. alors pourquoi pas un type de contrat unique comme base, illusion d’une égalité, car trés vite il devra s’adapter aux réalitées plurielles. Ce contrat type ne peut répondre au problème posé que je formule par cette aporie : si dix million de français suffisent à faire tourner l’économie, où les autres trouverons leurs source de revenus ?
cordialement.
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Oui mais si pour faire 100 milliards de bénéfice il faut faire 1000 milliards de dettes, ça devient un problème.
L’Union des Républiques Socialistes avait déjà prouvé que le fait d’empêcher les gens de s’enrichir et même le fait de leur prendre toutes leurs richesses appauvrit tout le monde.
25 ans de socialisme ont montré que l’augmentation constante des impôts et des prélèvements « sociaux » ont eu pour seul résultat le chômage massif, le RMI, la précarisation et la généralisation de la misère.
On a vu ce que la politique « sociale », c’est un peu plus que « prendre aux riches pour donner aux pauvres ».
Parce qu’en réalité, c’est "prendre aux riches, en garder plus de la moitié pour bien se payer, distribuer l’essentiel de ce qui reste à une clientèle électorale sure mais improductive et finalement, donner les miettes qui restent aux pauvres.
Si l’argent des impôts n’est pas perdu pour tout le monde dans les méandres de l’administration tentaculaire de l’Etat Français, il y a aussi des baffes qui se perdent.
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Dites, je fais un constat, constat fait par n’importe qui d’ailleurs, qui repose sur la dualité du marché du travail, coupable d’inégalités en France et d’un marché du travail qui fonctionne mal. Je propose donc de réformer le code du travail en vue d’harmoniser tout cela, la situation actuelle étant innacceptable. Pourquoi en voudrais-je à l’Etat ? Je n’en veu à personne sacrebleu je fais un article simple sur un constat et des propositions. je ne fais pas cela pour me faire agresser juste après !
« Force est de constater »...C’est une expression qui veut dire que l’on ne peut que constater cet état de fait...je ne désigne aucune « force » en particulier ce n’est qu’une simple expression que l’on retrouve d’ailleurs dans le Larousse de l’expression française. Quand la critique se veut bête, méchante et irréfléchie.
Sans rancune
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vous seriez allé plus loin vous vous seriez vite rendu compte que j’ai dit tout autre chose que vous osez bien le penser...de plus, j’estime que quelqu’un qui ne lit pas les articles n’a pas à les commenter, surtout pour pondre un commentaire aussi inconstrcutif et irréfléchit...
« Foce est de constater » ==> c’est une expression
« l’état actuel des choses » ==> je ne parle aucunement de l’Etat !!!!! réfléchissez avant de parler !
Sinon je remercie tous ceux qui se sont donné la peine de lire et de réagir en vue de construire ce débat qui s’avère intéressant.
Cordialement
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Vous ne constatez que la dualité CDD CDI, alors que la vraie dualité, source de TOUS les problèmes est bien la dualité public/privé. Or c’est cette dualité qui n’a pas lieu d’être, puisqu’elle est la négation même de la notion d’égalité inscrite comme le principe même de la République, avec le liberté et la solidarité.
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Question :
Pourquoi, sans cesse, remettre en cause les contrats de travail et ne jamais remettre en cause le fonctionnement du patronat ?
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Chomage massif ? Comparable au reste de l’Europe. Il semblerait que quelque soit le governement, le resultat est relativement similair a l’echelle nationale... Tient, cela ne pose pas question ? Ben oui, l’economie est a echelle mondiale maintenant. En fait, depuis 1935, c’est totalement le cas. Grace aux SS, de gros capitaux ont ete liberes dans l’economie mondiale, boostant l’economie allemande et americaine. Cette derniere se chargant de booster l’economie russe jusqu’en 1945 et redistribuant apres 1945 en Europe occidentale a travers le plan Marshall. Il est neanmoins difficile d’apprecier le positivisme de l’action brutale de populiste illumines : il est probable que la diasopora, dans un autre atmosphere raciste, aurait de toute facon utilise ses capitaux pour developer l’economie. Je disgresse un peu, et je suppose que je devrais aller droit au but. Les lecons que l’Histoire peut nous enseigner renvoient toujours a la notion fondamentale : la solution realiste pour s’enrichir et avoir un (comparativement) bon niveau de vie est de voler son voisin et de le reduire en esclavage (c’est mieux que de le tuer, un esclave est plus productif qu’un mort !). Rassurer vous, nos bons gouvernement occidentaux travaillent activement a reduire le continent africain (entre autre) en banque gratuite. Pragmatiquement, sur le long terme, la guerre en Irak est tres profitable : quelques bombes et milliers de militaires sont peu de chose a payer en vue d’obtenir une 20aine d’annees de consommation personelle d’huile lourde. Pensees radicales ? Sans doute. Mais au combien troublantes de realite...
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Mon article ne visait aucunement à chercher un coupable enfin ! J’ai étudié de près ce CTU qui ne me semble pas un projet pertinent et j’ai rédigé cet article...je n’ai à aucun moment cherché à tapper sur les uns sur les autres c’est une pure interprétation de votre part, cependant cette démarche n’était pas celle que j’ai employé. J’ai voulu parler d’un sujet d’actualité et faire valoir en quoi cela ne me paraissait pas une bonne solution, point.
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Après l’échec de la réforme des régimes spéciaux de 1995, Chirac s’est contenté pendant ses deux mandats de continuer la politique de 1981.
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Vous pensez que le problème est la dualité public / privé...mais vous savez fort bien que tout ne peut être public ou privé ! Des services publics dondamenteux doivent être sauvegardés obligatoirement donc cela sous entent de garder certains emplois de la fonction publique ! POur le reste, l’Etat doit commencer à favoriser les initiatives privées comme dans tout welfare state qui se respecte donc cela sous etnend des emplois privés...
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« Même si je ne les aime pas (comme dirait fred), j’ai du respect pour eux( comme ne dirait pas fred) et ça vaut le coup d’ essayer de les aider. »
En quoi les aidez-vous dans votre vie de tous les jours ? Si j’ai bien compris vous travaillez dans la fonction publique donc vous ne payez pas de cotisation chomage pour une partie de ces gens.
Je veux bien croire que vous faites du benevolat regulierement, que vous faites des dons a des oeuvres caritatives et dans ce cas la je vous presente mes excuses et mes felicitations. J’espere que vous n’etes pas comme mes collegues qui ont de belles paroles et des idees humanistes mais qui ne les mettent jamais en pratique.
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Le fait que l’Etat doit assurer des services publics, c’est une évidence. Mais il n’y a strictement aucune raison pour justifier que les salariés du service public, la sécurité sociale, par exemple, au hasard, ait un contrat de travail différent d’un employé dans une banque, au hasard.
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A la Libération, dans un pays exsangue après les ravages de la guerre, voilà en matière économique et social ce qu’étaient les grandes lignes du programme auquel l’ensemble des partis politiques qui avaient participé à la resistance avaient souscrit :
a) Sur le plan économique :
- l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie.
- une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des États fascistes.
- l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’État après consultation des représentants de tous les éléments de cette production.
- le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques.
- le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales.
- le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.
b) Sur le plan social :
- le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail.
- un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine.
- la garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie.
- la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale.
- un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État.
- la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier.
- l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance contre les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural .
- une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours .
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Commentaire portant sur l’example du Danemark.
Postulat : La flexibilite du travail en France s’accompagne toujours de mobilite geographique.
Le Danemark est un petit pays : sans contrainte economique, il y est aise d’etre mobile. Pas besoin de vendre maison et terrain pour se plier a une flexibilite economique.
En France, la seule region offrant une flexibilite universelle (pour tous types de jobs) a l’interieure d’une region a mobilite gerable est la region parisienne.
Observation : tous les francais ne vivent pas a Paris
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J’ajoute.
Je sens venir la comparaison au marche du travail Anglais...
En Angleterre, seul les employes non qualifie viennent pointer au chomage : cela ne viendrait pas a l’idee d’un BAC +x de se rendre a l’ANPE. Vecu au quotidien.
La France est un pays different, la solution est a l’interieur, dans les forces vives, pas a l’exterieur.
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Le propre de tous les contrats existants est de créer des exceptions et des effets d’aubaine.
- le CDI actuel n’est pas un contrat à vie : les PME risquent leur existence saison après saison.
- Un contrat universel, pourquoi pas, mais calqué sur le CDI actuel, avoir une cause légitime et sérieuse de licenciement...
- Le même contrat doit alors être appliqué aux fonctionnaires dont on ne parle pas dans ce fil et qui sont les profiteurs du système : ce sont les futurs licenciés qui leur garantissent un emploi à vie-
Bonjour,
Nous sommes des économistes juniors (jeunes doctorants ou jeunes docteurs), et nous avons lancé il y a un peu plus de trois mois le projet des cafés économiques.
Nous pensons que la place d’un chercheur n’est pas à côté de la société. Le rôle des économistes n’est pas uniquement dans la production de travaux scientifiques (même s’il s’agit là d’une activité essentielle), mais également dans la discussion et la diffusion de théories et de résultats de manière simple avec ceux qui en expriment le désir, et dans le rapprochement et la prise en compte des réflexions et des interrogations des citoyens. Pour plus de détails sur ce que sont les cafés : http://cafeco.wordpress.com/about/.
Le deuxième jeudi de chaque mois, nous tenons un café économique sur un thème d’actualité. Le dernier café portait sur le thème du contrat de travail unique.
L’invité était Gilbert Cette. Gilbert Cette est économiste du travail. Il est directeur des analyses macroéconomiques et des prévisions à la Banque de France. Il est également professeur associé à la Faculté de Sciences économiques de l’Université d’Aix-Marseille II et membre du Conseil d’Analyse Economique (CAE).
Il a rédigé un rapport sur le sujet avec Jacques Barthélémy et Pierre-Yves Verkindt pour le Conseil d’orientation pour l’emploi : “Contrat de travail, sécurisation des parcours professionnels et efficacité économique“.
Lors du café économique, il a mis en lumière les limites du contrat de travail unique (CTU), notamment le fait que le CTU ne réponde pas ou réponde mal aux objectifs qu’il vise. Il a souligné notamment les limites juridiques du CTU.
Le débat a également souligné que la présence de 2 contrats (CDI et CDD), en théorie des contrats tout au moins, est susceptible de réduire les problèmes de sélection à l’embauche et de hasard moral (comportements opportunistes pour faire simple), tant du côté des employés que des employeurs. Je ne suis pas certain qu’un contrat unique, même progressif en terme de protection, permette de réduire ses problèmes liés à l’imperfection d’information entre employeurs et employés.
Un compte rendu du café économique sur le CTU est disponible sur le site. D’autres informations sur le débat économie du CTU sont disponibles sur le blog, et plus largement à la rubrique marché du travail.
Laurent.
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Le mode de vote à main levée est propre aux organisations libertaires et anarchistes... (l’auteur)
!!!
Je suggère à l’auteur de faire quelques petits stages dans différents secteurs d’activité : par exemple, banque, assurance, édition, BTP, etc... etc... MAIS SURTOUT dans le NETTOYAGE* où les droits des salariés est plus que bafoué.
* Dans les entreprises de nettoyage (des grosses boîtes), les principales victimes du patronat sont les sans-papiers, rémunérés au plus bas salaire possible... quand ce n’est pas 1/3 du smic... (mais que fait la police ?)
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Il est courant de voir dans certaines branches (cf : commerce automobile) des « réguliers » dont les primes sont intégrées dans le salaire annualisé pour parvenir au SMIC mensuel net.
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je parlais du vote à main levé dans le cadre des assemblées générales pendant la crise du CPE (voir le post en question de l’étudiant de Nantes qui se plaignait de celà). Ces assemblées générales étaient organisées par la CGA, la CNT, SUD et cie, au niveau universitaires, ces pratiques sont communes aux pratiques libertaires et anarchistes je ne parlais d’aucun autre cadre.
Cordialement
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Réponse à ce post doublé plus haut...
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Pour creer de l’emploi réformons le code du travail. Oh ! que voila une bonne idée
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Nous aurons moins de droit mais pas plus de travail, alors brulons le code. Brulons tout les codes puisque ce sont empeche les riches d’etre encore plus riche de tourner .Oh ! oui maitre des désirs sont des ordres, daigne seulement me fouetter, oh ! oui encore !
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pardon , « ce sont eux qui empeche les riches d’etre encore plus riches » oui ce serait un comble si le riche ne pouvait plus s’enrichir à nos dépens
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Il est beaucoup trop vieux le code il est tout poussiereux il faut faire le ménage. Oh ! oui maitre regarde comme je suis moderne
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ca ne coute rien si ca ne va pas aux prudhommes par contre aux prudhommes ou 65% du temps les salaries gagnent ca coute beaucoup plus cher pour l’employeur.
Pour la protection des PMEs, il faut n’avoir jamais cree une entreprise pour croire que les patrons abusent par plaisir.
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On a l’impression que les patrons ou anciens patrons sont très minoritaires ici. Je l’ai été pendant 5 ans. J’ai souvent gagné moins que le SMIC. Certains mois, quand l’activité était morose, je n’ai rien touché. Les 6 derniers mois d’activité de l’entreprise, je n’ai rien touché du tout. Mes salariés, eux, ont toujours été payés.
Certains de ceux qui n’ont jamais exercé de responsabilités de chefs d’entreprise (fonctionnaires, salariés), auront beau jeu de donner des leçons en matière de gestion ou de stratégie. Faites vos preuves, camarades ! Ramenez cent mille euros par an de chiffre d’affaires en partant de rien, sans aide ni piston, et on discute !
La réalité en matière de contrat de travail est effectivement que les patrons de petites boîtes doivent consacrer l’essentiel de leur activité à vendre, et pas à éplucher le code du travail. Et pourtant, face à la loi, un petit patron d’une entreprise de moins de 10 salariés a les mêmes devoirs que celui d’une entreprise du CAC 40. Sans le DRH et le service qui va avec.
Aujourd’hui, 25 % des licenciements aboutissent devant les prud’hommes. http://info.france3.fr/dossiers/eco/19024590-fr.php?page=4
Je pense que l’une des raisons en est que les indemnités de licenciement sont insuffisantes : 1/10e de mois de salaire par année d’ancienneté ! Un procès en prud’hommes est un calvaire tant pour le salarié que pour le patron qui le subit. Il faut se déplacer à chaque fois au tribunal, la procédure peut se prolonger sur plusieurs années, on passe des jours à constituer ses arguments. Cela vaut largement la peine de revaloriser les indemnités de licenciement. A mon sens, un mois d’indemnités serait tout à fait logique pour les deux premières années, et on pourrait augmenter avec le temps.
Il faut vraiment tout faire pour éviter la judiciarisation des licenciements, et encourager les procédures amiables, car encore une fois, tous les patrons ne sont pas des millionnaires cyniques. Mais proposer effectivement des indemnités permettant au salarié de se recaser.
Maintenant, la question de la fusion des contrats est complexe. Naturellement, des activités saisonnières imposent des contrats saisonniers. Et il existe bien des missions précises pour lesquelles le CDD se justifie pleinement.
Le problème est qu’en France, on utilise souvent l’intérim et les CDD non pour des situations saisonnières et pour des missions précises, mais pour des tâches durables.
Les entreprise seront encouragées à utiliser massivement les CDI dans la mesure où elles ne s’exposeront pas à des procédures judiciaires.
Or, qu’est-ce qui fait qu’un chef d’entreprise licencie un salarié ? Je vois trois principaux motifs :
- insuffisance d’activité et/ou pertes financières ;
- rapports conflictuels avec un salarié ;
- incompétence / inaptitude du salarié.La façon de traiter les deux derniers motifs, les plus souvent générateurs de procédures judiciaires, sera la clef de la solution au développement du CDI.
Il ne faut pas oublier que celui qui donne le travail est bien le chef d’entreprise, et que lui permettre un licenciement dans des conditions claires en cas de besoin l’incitera à embaucher plus sereinement.
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Oula comment osez-vous partager votre experience de patron ? Les gens ici preferent penser que tous les patrons sont de riches pourris qui licencient leurs employes pour le plaisir. Avec 25% de fonctionnaires sans compter les assimiles, il ne faut s’etonner que les francais n’aient pas la culture de entreprise.
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