il y’a quand même certains points à garder en tête, ne pas selectionner c’est créer un goulet d’étranglement quelque part, c’est repousser le problème toujours plus loin.
Pour les étudiants désirant tenter leur chance (oui il faut de la chance) dans l’académique, c’est un peu un chemin de croix, car on peut tout à fait arriver en DEA (désolé j’en suis resté a cette dénomination) et ce casser les dents à ce moment là. Avec un DEA c’est toujours une galère pour trouver soit une thèse (magouille pour faire passer son candidat, guerre entre professeurs, etc..) ou un emploi ; car un DEA ne te donne pas un métier, mais une formation « large ». Arriver à 22-23 ans avec un beau diplome tout beau tout neuf mais qui ne t’apporte rien .... quel interêt, quel interêt de former des chomeurs car c’est ce dont il est question...
Alors tout cet argent utilisé pour assurer la présence d’un grand nombre de personne à l’université, il ne serai pas mieux allouer pour fournir des thèses, des docteurs (faire de la recherche) qui eux trouvent plus facilement des emplois académique ou autres.
Interessez vous aux classements des universitées françaises dans le monde (aussi discutable soit la méthode de classification) eh bien ce n’est pas brillant... manque de moyens quand tu nous tiens.
Le soucis est également la dépréciation des titres universitaires face aux écoles d’ingénieurs qui à qualifications égales sont toujours plus prisées. Mais là on s’attaque presque à des castes.
En résumé un minimum de sélection, au moins en première année (pas forcément à l’entrée à l’université car un jeune peut se découvrir une vocation) pourrait être concevable de mon point de vue