je suis géologue formé en France, en DEA on abouti a une formation complète (là ou j’étais plutot orienté académique ou pétrolier, mais pas technique) plutot recherche. C’est d’ailleur le but de la plupart des DEA sinon on fait un DESS (si on veux rester en académique), si ça s’appelle toujours ainsi, ou un école d’ingénieurs. Au final sur une promo d’une 30aine de personne 2 thèses en local (important ce mot local, car les thèses MNRT (ministérielles) sont souvent attribuées avant même la fin du DEA et donc pas ou peu ouverte vers l’extérieur, d’autres étudiants extérieurs ont peu de chance d’accéder a ces bourses, a noté que c’est la même chose pour le recrutement des maitre de conf où le candidat local à moins de ne pas avoir le profil, est quasi assuré du poste, la plupart du temps le profil du poste est d’ailleur écrit pour lui ^^).
On se retrouve donc fin DEA avec diverses possibilité, s’expatrier, ce que j’ai fait (pour mon bonheur d’ailleur) ou se réorienter ; combien d’amis se sont réorientés, c’est assez impressionnant (malheureusement parfois pour galérer de nouveau).
Vivant a l’étranger je peux comparer les différents systèmes et le système français est par certain égard peu reluisant (pour les débouché j’entend) bien que par comparaison le fait de devoir se battre pour atteindre l’échelon supérieur (DEA) implique qu’a ce stade on a plutot affaire a des gens motivés (mais c’est pas la majorité malgré tout).
On va dire que la pyramide évasé c’est pas trop mal pour avoir un haut du panier de qualité, comparé a une pyramide étroite ou le tout venant est présent en fin de parcours. C’est un peu le cas là ou je me trouve, ou la géologie n’est pas une filière prisée et donc un certain laxisme se met en place pour « faire du chiffre » car c’est bien là le soucis... « faire du chiffre », je parle de diplomés bien sur.
Cette politique abouti à la dépréciation du titre (comme pour le bac) et a déprécier une université.