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Commentaire de Paradisial

sur Islam, un monde complexe


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Paradisial Paradisial 27 juin 2007 21:36

Le sens Etymologique et Philosophique du Terme ISLAM

[suite]

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LES BIENFAITS DE L’ISLAM

Après avoir examiné les terribles conséquences du Kufr, voyons maintenant ce que nous pouvons gagner en adoptant l’attitude de l’Islam.

Dans le monde qui vous entoure, comme en vous-même, vous pouvez voir d’innombrables manifestations du pouvoir divin. Cet univers grandiose, qui fonctionne de toute éternité dans un ordre incomparable selon une loi immuable, témoigne par lui-même que Celui qui l’a conçu est un Etre Tout-Puissant, doué de puissance, de connaissance infinies, de ressources illimités, dont la sagesse est parfaite, et Auquel nul n’ose désobéir. C’est dans la nature même de l’homme, comme de toutes choses dans l’univers, que de Lui obéir. En fait, l’homme obéit inconsciemment à Sa loi, jour après jour, car en désobéissant il s’expose à la mort et à l’anéantissement. C’est la loi de la nature que nous devons observer constamment.

Dieu a donné à l’homme la possibilité de s’instruire, de penser et de méditer, et la connaissance du bien et du mal, mais Il lui a conféré en outre une relative liberté de volonté et d’action. C’est dans l’exercice de cette liberté que l’homme est mis à l’éprouves : son savoir, sa sagesse, son discernement, sa liberté de volonté et d’action sont tous éprouvés. En cela, l’homme n’a pas été obligé d’adopter une voie particulière, car cette obligation fausserait le sens même de cette mise à l’éprouve. Si pendant un examen, vous êtes obligé de donner une réponse donnée à une question donnée, l’examen devient inutile. Votre mérite ne peut être convenablement jugé que si vous pouvez répondre librement aux questions, selon votre connaissance et votre compréhension personnelles. Si votre réponse est correcte, vous aurez réussi, et vous pourrez continuer à progresser. Si votre réponse est mauvaise, votre échec vous empêchera de progresser ; de même, en ce qui concerne la situation de l’homme dans le monde. Dieu lui a donné la liberté de volonté et d’action, de sorte qu’il puisse choisir librement le mode de vie qu’il estime être le bon - l’Islam ou le Kufr.

On trouve donc d’un côté l’homme qui ne comprend ni sa propre nature, ni celle de l’univers. Il ignore qui est son Maître véritable, et quels sont Ses attributs, et utilisé mal sa liberté en prenant le chemin de la désobéissance et de la rébellion. Un tel homme a échoué à l’examen de sa connaissance, de son intelligence et de son sens du devoir, et ne mérite pas un sort meilleur que celui discuté plus haut.

De l’autre côté, on peut trouver celui qui sort vainqueur de cette mise à l’épreuve. En utilisant correctement son savoir et son esprit, il reconnaît son Créateur, a foi en Lui, et sans y être aucunement contraint choisit de Lui obéir. Il sait distinguer le Bien du Mal, et bien qu’il soit entièrement libre de ne pas le faire, il choisit le Bien. Il comprend sa propre nature, se conforme à ses lois et à ses réalités, et bien qu’il ait toute latitude de suivre n’importe quelle voie, il adopte celle de l’obéissance et de la loyauté envers Dieu, son Créateur. Il a surmonté l’épreuve, car il a convenablement utilisé son esprit et toutes ses facultés ses yeux pour discerner la Réalité, ses oreilles pour écouter la Vérité, son esprit pour concevoir de saines opinions, et il met tout son cœur et tout son âme à suivre la juste voie qu’il a ainsi choisie.

Il choisit la vérité, voit la réalité, se soumet de son plein gré à son Seigneur et Maître. C’est un homme intelligent, sincère, qui a le sens du devoir, qui a opté pour la lumière plutôt que les ténèbres, et après avoir distingué la réalité, a répondu à son appel avec enthousiasme. Sa conduite prouve ainsi que non seulement il recherche la vérité, mais qu’il sait la reconnaître et la chérir. Cet homme réussira dans ce monde comme dans ce monde à venir car il a pris le Droit Chemin et ne cessera de le suivre dans tous les domaines de la connaissance et de l’action. Celui qui connaît Dieu et Ses attributs, connaît l’alpha et l’oméga de la Réalité. Il ne pourra s’égarer car son premier pas est sur la bonne route et il est sûr de la destination du voyage de la vie.

Dans le domaine de la philosophie, il méditera sur les secrets de l’univers et essayera de sonder ses mystères, mais à l’inverse du. philosophe infidèle (Kâfir) il ne s’égarera pas dans le labyrinthe du doute et du scepticisme. La Vision Divine éclairera sa route et dirigera ses pas dans la bonne direction.

Dans le domaine de la science, il tentera de connaître les lois de la nature, de découvrir les trésors cachés de la terre, et de diriger toutes les forces jusque-là ignorées de l’esprit et de la matière - tout cela pour le mieux-être de l’humanité. Il essayera d’explorer toutes les avenues du savoir et de la puissance, et de soumettre tout ce qui existe sur terre et dans les cieux au profit de l’homme.

A chaque stade de sa recherche, sa conscience de Dieu l’empêchera de faire un usage mauvais et destructif de la science et des méthodes scientifiques.

Il ne songera même pas à se vanter d’être le maître de ces forces, le conquérant de la nature, s’arrogeant ainsi des prérogatives divines ; ni à nourrir des ambitions subversives sur l’univers, soumettant le genre humain et établissant sa suprématie sur tous sans reculer devant les moyens les plus vils. Une telle attitude de rébellion et de défi ne saurait être celle d’un musulman - seul un savant Kâfir peut être la proie de telles illusions et, en y succombant, exposer le genre humain tout entier aux dangers de la destruction totale et de l’anéantissement [La situation est la même de nos jours. Le Dr Joad dit : « La science nous a donné une puissance presque divine, mais pour nous servir d’elle, nous n’avons que la mentalité d’écoliers ou do sauvages ». Le philosophe Bertrand Russel écrit : « D’une manière générale, nous nous trouvons mêlés à une course entre l’habileté humaine en tant que moyens, et la folle humaine en tant que buts:Toute augmentation de l’habileté requise pour y parvenir est orientée vers le mal. Le genre humain n’a survécu jusqu’à maintenant que grâce à l’ignorance et à l’incompétence. Mais si le savoir et la compétence se combinent à la folie, il ne peut plus y avoir de certitude de survie. La connaissance est un pouvoir, mais c’est un pouvoir de bien autant que de mal faire. Par conséquent, à moins que l’homme n’augmente en sagesse autant qu’en connaissance, l’augmentation de la science ne fera qu’accroître nos tribulations » (Bertrand Russel, Impact of Science on Society, p. 120-21). Un autre brillant penseur a exprimé le même paradoxe en ces termes : « On nous apprend à voler comme les oiseaux, et à nager comme les poissons, mais nous ignorons toujours comment vivre sur la terre » (cité par Joad dans Counter Attack from the East, p. 28)]. Un savant musulman, au contraire, se comportera tout à fait différemment. Plus il verra clair dans le domaine de la science, plus sa foi en Dieu en sera renforcée. Il courbera la tête devant Lui avec gratitude. Puisque son Maître l’a béni en lui accordant un pouvoir et une science plus grands, il devra œuvrer pour son propre bien et celui de l’humanité. Au lieu d’être arrogant, il sera humble, au lieu de se griser de sa propre puissance, il réalisera de grandes choses pour le bien commun. Il ne s’abandonnera pas à une liberté effrénée. Il sera guidé par les principes de la moralité et de la Révélation Divine. Ainsi la science entre ses mains, au lieu de devenir un instrument de destruction, deviendra un agent du bien-être des hommes et de la régénération morale. Et c’est de cette manière qu’il exprimera sa gratitude à son Maître pour les dons et les bénédictions qu’il a répandus sur l’homme.

De môme dans le domaine de l’histoire, de l’économie, de la politique, du droit, et de toutes les autres branches des arts et des sciences : un musulman ne se laissera pas distancer par un Kâfir dans la recherche, mais leurs points de vue, et par conséquent leurs « modus operandi », différeront largement. Un musulman étudiera chaque branche de la connaissance dans sa juste perspective, s’efforcera d’atteindre un juste objectif et arrivera à de justes et saines conclusions. En histoire, il tirera des leçons correctes des expériences passées, et découvrira les causes véritables de la grandeur et de la décadence des civilisations. Il essaiera de tirer profit de tout ce qui fut bon et juste dans le passé, et évitera soigneusement tout ce qui avait conduit au déclin et à l’écroulement des nations. En politique, son seul objectif sera l’instauration d’un régime de paix, de justice, de fraternité et de bien, où l’homme est un frère pour l’homme et respecte sa qualité d’homme, où ne règne aucune forme d’exploitation ou d’esclavage, où les droits de l’individu sont respectés, et où le pouvoir de l’Etat est considéré comme un dépôt sacré de Dieu, qui doit être utilisé pour le bien-être commun. En ce qui concerne le droit, le musulman essaiera d’en faire l’instrument réel de la justice, pour la protection des droits de tous - particulièrement des faibles. Il veillera à ce que chacun reçoive la part qui lui est due, et qu’aucune injustice ou oppression ne soit infligée à quiconque. Il respectera la loi, la fera respecter et veillera à ce que la justice soit rendue équitablement.

La vie morale d’un musulman sera toujours empreinte de piété, de dévotion, de droiture. Il vivra dans le monde avec la conviction que Dieu seul est notre Maître à tous, que tout ce que lui-même et les autres peuvent posséder leur a été donné par Dieu, que les pouvoirs dont il dispose ne sont qu’un dépôt de Dieu, que la liberté qui lui a été conférée doit être utilisée avec discernement et qu’il est de son propre intérêt de s’en servir selon la Volonté Divine. Il gardera toujours présent à l’esprit qu’il doit un jour retourner au Seigneur et lui rendre compte de toute sa vie. Le sentiment de responsabilité restera toujours fermement implanté dans son esprit et il ne se conduira jamais en irresponsable et en insouciant.

Songez à l’excellence morale de l’homme qui vit dans de telles dispositions. Sa vie sera une vie de pureté, de piété, d’amour, d’altruisme. Il sera une bénédiction pour l’humanité. Son esprit ne sera pas troublé par des pensées mauvaises et des ambitions perverses. Il s’abstiendra de voir, d’entendre et de faire le mal. Il maîtrisera sa langue et ne proférera jamais de mensonge. Il gagnera sa vie de manière juste et honnête et préférera la faim à une nourriture acquise par l’exploitation ou l’injustice. Il ne sera jamais complice de l’oppression ou de la violation de la vie humaine et de l’honneur, quelle qu’en soit la forme. Il ne cédera jamais au mal, quel que soit le prix qu’il ait à payer pour cela. Il sera la bonté et la noblesse même, et défendra le droit et la vérité même au prix de sa propre vie. Il aura en horreur toutes les formes d’injustice, et s’érigera en défenseur de la vérité, que les adversités ne pourront abattre. Un tel homme sera un pouvoir avec lequel il faut compter. Lui seul peut réussir car rien au monde ne pourra l’arrêter ou entraver sa route.

Il sera l’homme le plus honoré et le plus respecté et personne ne pourra le surpasser dans ce domaine. Comment l’humiliation pourrait-elle atteindre un homme qui, pour quémander une faveur, ne tend pas la main, ni ne courbe la tête devant quiconque excepté Dieu Tout-Puissant, le souverain du monde ?

Il sera l’homme le plus puissant et le plus efficace. Personne ne peut être plus puissant que lui - car il ne craint personne sauf Dieu, et ne recherche des bénédictions de personne que de Lui. Quel pouvoir pourrait le détourner du Droit Chemin ? Quelle richesse pourrait acheter sa foi ? Quelle force pourrait ronger sa conscience ? Quel pouvoir pourrait influencer son attitude ?

Il sera l’homme le plus riche. Personne au monde ne peut être plus riche ou plus indépendant que lui - car il vivra une vie d’austérité, de contemplation. Il ne sera pas sensuel, ou faible, ou cupide. Il se contentera de ce qu’il gagne honnêtement, et même si des monceaux de richesses mal acquis sont places devant lui, il les repoussera avec mépris. Il aura la paix et le contentement du cœur - y a-t-il de richesse plus grande que celle-là ?

Il sera l’homme le plus révéré, le plus aimé, le plus populaire. Personne ne peut être plus digne d’amour que lui - car il vit une vie de charité et de bonté. Il rendra justice à tous, accomplira ses fonctions honnêtement et travaillera sincèrement pour le bien de tous. Il attirera tout naturellement le cœur des gens, leur amour et leur estime. Tout le monde l’honorera et lui fera confiance. Personne n’en est plus digne que lui - car il n’est pas parjure, mais au contraire un modèle de droiture, fidèle à sa parole et honnête dans ses actions. Il sera bon et juste dans toutes ses affaires, car il sait que Dieu est omniprésent, toujours vigilant. Il n’y a pas de mots pour décrire tout le mérite d’un tel homme. Comment quelqu’un pourrait-il ne pas lui faire confiance ? Telle est la vie d’un véritable musulman.

Si vous avez compris la véritable nature d’un musulman, vous serez convaincu qu’il ne peut vivre dans l’humiliation, l’asservissement ou la soumission. Il est destiné à devenir le maître, et aucune puissance terrestre ne peut le dominer où le subjuguer. Car l’Islam lui inculque les qualités qui ne sauraient être éclipsées par aucun charme ni aucune illusion.

Et après avoir vécu une vie respectable et honorable sur cette terre, il retournera à son Créateur, qui répandra sur lui Ses bénédictions - car il a accompli son devoir honorablement, rempli sa mission avec succès et triomphé de la mise à l’épreuve. Il a réussi dans sa vie terrestre, et connaîtra dans la vie ultérieure, la paix, la joie, la félicité éternelles.

Voilà l’Islam, la religion naturelle de l’homme, la religion qui n’est associée à aucune personne, peuple, période ou endroit. C’est la voie de la nature, la religion de l’homme. De tous temps, en tous lieux, et dans tous les peuples, tous ceux qui reconnurent Dieu et aimèrent la vérité ont cru en cette religion et s’y sont conformés. Ils furent tous des musulmans, qu’ils aient appelé ce mode de vie Islam ou pas. Quel qu’en fût le nom, il signifiait Islam, et Islam uniquement.


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