cher tavernou, (comme vous nomme si affectueusement l’enfoiré)
dans quel terrain miné avez-vous mis les doigts ??? je me souviens d’un fil au mois de janvier où les partisans d’une fin de vie digne se sont fait étrippés par les « jusqu’au boutistes ».
je rejoins zen dans sa question sur la citoyenneté des personnes ou plutôt l’absence d’autogestion et de responsabilité du citoyen sur sa fin de vie.
pour avoir traversé des périodes douloureuses avec des peronnes qui m’étaient plus que chères, je signe à deux mains pour que chacun puisse choisir sa mort, et que celle-ci soit la plus digne possible. on devrait faire comme pour les dons d’organes : une carte où l’on signifirait ses voeux en cas d’incapacité complète de communication : l’accompagnement vers une mort douce, sans acharnement thérapeutique, ou le choix contraire : tout faire pour rester en vie.
moi, je ne veux pas imposer à mes enfants ce que j’ai vécu en accompagnant maman dans les derniers jours de sa vie : son désespoir et sa souffrance de se voir enfermée dans un corps sans vie. ça sert à quoi ? qu’on ne vienne pas me dire qu’il y a toujours un espoir de s’en sortir et de profiter de la vie...
de quelle vie ? chacun ressent les accidents de la vie de manière différentes, et nous devons accéder aux désir de ceux qui ne supportent plus de se voir diminués. même au prix d’un immense chagrin.
et je souhaite que la loi, à l’intar de la belgique ou de la hollande fasse un grand pas dans ce sens.
« Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne. »
[ Mère Teresa ]