@ M. GAZI
Merci pour tous ces éclaircissements d’ordre historique, depuis quinze ans j’observe avec attention et une certaine circonspection la vie politique française sans me laisser embarquer dans un quelconque courant. J’essaie de comprendre l’histoire des idées en France et je suis persuadée que cette histoire continuera de bouger sous l’influence permanente des citoyens.
Dans votre dernier paragraphe, vous revenez à un principe de base du communisme et du socialisme même, la défense des ouvriers, de leurs droits, de leur dignité. Le syndicalisme doit être fondamentalement renové car il ne me semble pas proche des intérêts de tous les ouvriers.
un socialisme qui n’est proche de la base n’en est pas un, un député socialiste qui se revendique de valeurs propres à ce courant politique et ne donne l’exemple de l’humilité dans son train de vie ne représente pas le peuple.
@ M. Charpentier
j’ai connu des Français proches du communisme, ils ont été accueillants, sympas, de braves gens, mais la pluaprt du temps marqués par l’idéologie de leur jeunesse, par le mouvement du 1968, ils y ont cru, ce fut leur adrénaline.
Pour ce qui est des intellectuels, aaah, c’est une autre histoire, une anecdote circulait sur Aragon en Hongrie à l’époque du communisme tout comme elle aurait pu circuler dans n’importe quel pays de l’Est.
« Aragon en visite en Hongrie tomba sur un berger qui lisait Ovide en latin près de son troupeau de moutons, il s’en extasia : Mais je n’imaginais pas que chez vous même les bergers lisent le latin ! »
Cela nous fait bien marrer, j’espère que vous avez compris pourquoi.
Et ce fut le cas de Sartre et de tant d’autres, tout comme cela l’est aujourd’hui pour un certain nombre de personnalités qui empochent de jolies sommes grâce à l’économie capitaliste et clament leur attachement à gauche.
je crois que la graine de la révolte germera toujours au sein de ce peuple français et comme le disait Brancusi lorsqu’il se détacha de Rodin : « Rien ne pousse à l’ombre de grands arbres »