@ Alienor
Je suis fumeur et tout à fait d’accord avec le fait que les lieux publics doivent être protégés de toutes sortes de nuisances pour que les « libertés » comme-on-dit des uns et des autres ne se confrontent pas.
Simplement un lieu public est aussi une propriété publique qui est censé être le reflet des us et coutûmes de ses habitués.
Que l’on ferme les établissements aux fumeurs me parait excessif. Il existe un endroit où tu peux fumer sans éclater la rétine de ton voisin, c’est l’extérieur. Alors pourquoi ne pas fermer l’intérieur et laisser l’extérieur aux activités qui ne conviennent pas au regroupement. Moi j’en connais au moins une : la bonne femme qui débarque avec ses 3 chiards (un qui a faim, un qui pleure, un qui fouille sous la jupe de la serveuse). La grand-mère qui déboule avec son clébard qui te sodomise la jambe (et qui pue)etc...
Bref, pour résumer, je ne crois pas que la grande partie des fumeurs soit contre la fermeture des lieux publiques aux fumeurs, je pense que ces mêmes personnes dont je fais partie est contre la radicalisation des méthodes pour prévenir d’un problème social qui demande plus de recul et moins de vindicte et que de demander à un conducteur de passer sous la barre des 160 km/h.
Il y en a pour dire qu’il faut interdire aussi chez soi maintenant... Personne ne joue aux dominos ? De cette manière, on peut proposer TOUT DE SUITE d’interdire : de fumer, de boire de l’alcool, de faire des barbecues, de prendre sa voiture, d’allumer sa cheminée, de manger de la viande, de boire du lait après 20 ans, d’interdire l’accès aux Mac do, de s’acheter des bonbons ou toute autre chose qui te nique les dents, bref de toutes ces choses qui mises ensemble sont tout aussi nocives que de fumer 5 paquets de clopes par jour.
Que voulons-nous à la fin ? Un cadre de vie digne de playmobile land, ou quelque chose qui permette à chacun de s’y retrouver un peu plus à l’aise sans nécessairement que tout cet umbroglio ne tourne à la dictature des « bien pensants ».