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Commentaire de lefranc-tireur

sur Une dernière cigarette ?


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lefranc-tireur lefranc-tireur 2 juillet 2007 15:41

Remarquable et significatif cette propension des fumeurs de parler de privation de liberté ... qui ne les touche qu’eux !

Quid de la liberté de chacun de respirer l’air chargé d’odeur et de particules de la mort qui lui conviennent ?

Qui nie que fumeur rime avec tumeur ?

Plein de mes souvenirs de ballades matinales dans les trains de banlieue aux heures de pointes avec toutes ces effluves qui vous mettent l’estomac au bord des lèvres, je ne fumais qu’au grand air et même sous la pluie. Je considérais que pour être fumeur, je devais être sain, et donc que je valais bien cet effort qui me permettait de faire une « saine » coupure. De plus, cela ne devait jamais gêner mes semblables et tel le chasseur émérite, je me mettais toujours sous le vent, histoire de ne pas faire fuir mes amis gênés par mes artificielles effluves.

Gros avantage, jamais, penché au plus près du naseau de mes clients, je ne sentais la cigarette , ni chaude ni froide, qui pue et gêne même les fumeurs. Et je ne parle pas du respect dû à ma famille ou à ma progéniture ...

Mais voilà, un jour, dans mon nouveau lieu de travail, les fumeurs ( espèce à laquelle j’appartenais encore à l’époque ) prenaient possession de la totalité des lieux, rejettant dehors et envoyant au diable ceux qui ne pouvaient supporter cette puanteur ni se résoudre à travailler et recevoir du monde dans cette atmosphère à vomir !

Après 2 jours de requêtes, les syndicats défendant les fumeurs , au prétexte de la liberté la plus fondamentale, mon action suivante fut particulièrement efficace :

Sur le trajet matinal pour mon travail, je m’arrêtais chez une connaissance.

Après avoir réexpliqué mes requêtes, j’ai demandé s’ils considérer que je pouvais schlacher comme eux pouvaient fumer la cigarette, le cigare ou priser.

Heureux de ma soudaine soumission à leur dictat, ils m’autorisèrent avec plaisir ! Je sortis donc mes boîtes acquises dans la porcherie et pris avec moultes précautions du lisier, et du fumier que mon hôte d’un moment avait enfermé dans des sacs étanches .

Je passais dans tous les bureaux de mes collègues de travail et néanmoins amis. La plupart s’étaient enfuis à l’extérieur dès les premières effluves humées. J’étalais de cette merde concentrée préparée avec amour par mon ami et respirais profondément avant que l’odeur ne touche mes délicats nasaux et fuyais la pièce en fermant la porte. Toutes les pièces, y compris le local syndical et le bureau de l’employeur, grand fumeur , eurent droit à une séance de schlache.

Je m’étais aussi fourni avec quelques boules puantes fabrication artisanales. Ces boules exprimèrent leur saine et merveilleuse destinée dans les voitures que nous ne fermions jamais à clé dans cette enceinte privée.

Une seule séance de schlache fut nécessaire malgré le fait que je revenais avec une boîte de lisier le lendemain, selon tout principe élémentaire de précaution...

Quelques temps plus tard, après que nous ayons pu réintégrer les locaux, employés et clients, les salariés fumeurs fument dehors, le patron a devancé les lois de quelques 15 ans en installant un système d’élimination de l’air dans les rares salles aptes à recevoir des fumeurs.

Devant l’accueil enthousiaste des visiteurs et aussi employés non fumeurs reconnaissants, l’employeur compris l’intérêt de cette manifestation et n’envisagea pas la moindre sanction ou mesure de rétorsion, contrairement à l’incitation d’un représentant plus drogué que les autres.

Le fait que les boules puantes choisirent de ne s’exprimer que dans les voitures des fumeurs non respectueux fut apprécié par tous les non fumeurs et curieusement, jamais une mesure de rétorsion ne fut tentée par les bénéficiaires initiés au schlache.

Le lisier étant une substance naturelle rien ne pouvait en interdire l’utilisation à des fins « thérapie », y compris dans le local syndical censé par prétention défendre le faible qui ne pouvait sortir pour humer l’air pur. L’ignoble individu ayant jeté les boules puantes n’ayant pas été pris sur le fit, car certainement ayant agit à son arrivée, personne n’a été inquiété par la justice malgré les insistantes tentatives des plus inquiets pour la liberté des fumeurs


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