je ne partage pas l’avis des « commenteurs » ci-dessus :
1- les enfants ne sont pas (+,-) méchants que les adultes, si on n’appelle pas « méchants » le fait qu’ils soient, à un certain age et pour la plupart assez conservateurs et « normatifs » ; mais là encore, ce ne serait pas une spécificité enfantine
2- il n’ya pas une « vrai » vie et une « fausse », dans les livres. Par contre, il me semblait jusqu’à présent qu’il y avait un lieu, l’école, ou l’on apprenait, entre autre par la médiation des livres, à se comporter dans la cour de récré. J’apprends donc aujourd’hui que c’est dans la cour de récré que l’on apprend comment on doit se comporter à l’école.
Bonjour le progrès ! Bonjour le projet !
Mais si je comprends l’agacement de madame, je crois qu’il faut se faire à l’idée qu’il n’y a pas de recette.
Prendre des exemples autour de soi n’est pas stigmatiser,
et vous devez savoir comme moi que quelque soit l’environnement socio-professionnel, chacun est désigné par ce qui le différencie : il est donc nécessaire d’apprendre à se prévaloir de ses différences pour que la différence repérée soit plus valorisante que dénigrante, ce que votre fille, qui semble apprendre autant de la classe que de la cour à l’air d’avoir tout à fait intégré.
Comme le disait l’ auteur du 1° commentaire, « L’éducation nationale dans sa grande majorité, est plus idéologue que pédagogue, le pire est lorsque l’on mélange les deux », mais le meilleur, c’est que la plupart des éducateurs ont vraiment envie que les choses se passent bien pour les enfants dont ils ont la charge et qu’ils font, me semble-t-il de leur mieux, acceptant éventuellement le dialogue.