Je demande des excuses dans un premier temps pour la division un peu trop espacée de l’article, cela peut en gêner la lecture. Je critique à peine, j’ai relevé des faits surtout et je m’inquiète en partie pour mes enfants, mais aussi pour les générations à venir. Pour ce qui est des enfants, ils s’en sortiront chacun à leur manière. On doit les épauler le temps qu’il faudra.
Dans le cadre scolaire, j’ai déjà écrit dans l’article que la seule ouverture culturelle sans aucun renvoi aux origines des uns et des autres était suffisante. Les enfants seront de toute façon sensibles aux efforts faits. Pointer des identités me semble desservir l’éducation citoyenne.
je suis pour ma part opposée au communautarisme et profondément attachée à la laîcité. Vivre dans un pays surtout dans les conditions où on le choisit équivaut adhésion à ses valeurs et à un savoir-vivre qui lui est spécifique. Notre propre culture de départ s’y ajoutera par petites touches, la toile de fond existe si on ajoute une touche, autant qu’elle soit harmonieuse avec tout le reste et pour ce qui est de la France on parle de siècles d’Histoire et de culture tout cela à l’unisson avec la culture européenne.
Il me semble important pour un enfant d’aimer le pays où il est né, d’y être heureux et d’en devenir un citoyen responsable et soucieux d’un bien être général. je n’aimerais que ni mes enfants ni autres enfants issus de l’immigration se sentent les « mal aimés de la République française ». J’ai quitté mon pays sans regret même si j’y ai reçu une excellente formation. Pourquoi sans regret ? Parce que mon pays ne m’inspirait pas du respect au niveau de la classe politique, deux poids et deux mesures et dans un pays démocratique ou qui se prétend comme tel, nous ressentons le besoin de respecter ceux qui nous gouvernent pour leur probité.
Le bien être d’un pays se mesure à l’intérêt que ses dirigeants à tous les niveaux, du maire jusqu’au président, élus par nous tous, portent au bien être général. La mécanique est certes plus complexe, car d’autres parties rentrent en compte lorsqu’il s’agit de l’état général d’une société. C’est ce que j’ai admiré en France pendant longtemps et c’est ce que je n’ai jamais eu l’occasion d’admirer dans mon pays d’origine.
je souhaite que mes enfants soient attachés à la France, qu’ils ne doutent jamais de leur identité française et qu’ils en deviennent des citoyens ayant de l’amour et du respect pour leur pays tel que moi, je l’éprouve.