D’autant plus méchants que leurs parents ? Sur la question, j’ai quelques souvenirs scolaires et personnels pas tristes, ou plutôt si : très tristes.
Parce que n’oublions quand même pas qu’un enfant est une véritable « éponge » : tout ce qu’il voit, entend autour de lui, il le considère « normal » jusqu’à ce que qqun d’autre fasse la démarche pédagogique, ou lui-même commence à se poser des questions genre « on est méchant avec moi mais ne l’ai-je pas été dans tel cas ? » (on remarquera le niveau de certains commentaires dans bon nombre de forums, allant exactement dans l’autre sens, des adultes pourtant).
Il me semble que l’enseignant a raté largement son cours contrairement à d’autres qui parviennent (sont parvenus, j’ai d’autres souvenirs personnels) à faire passer le message.
Je retrouve malheureusement dans plusieurs posts, cette notion de violence nécessaire pour grandir, mûrir. Désolée mais on ne grandit pas, ne mûrit pas « à cause » des autres mais « grâce à soi ». Il semblerait que le « respect » ne soit qu’une vague notion alors qu’elle est la base de toute relation épanouissante (sans tomber dans l’effacement ce qui ne serait qu’une violence contre soi-même quand la violence contre les autres est regardée comme panacée d’évolution personnelle... pour ceux qui subissent !). Sans parler de la confusion entre la taille, les rouquins, d’une part, et la xénophobie, l’homophobie (non citée, autre cas vécu d’enfant rejeté parce que pas non plus dans la « norme » càd... le MOULE, le STEREOTYPE, le CONFORMISME) etc, d’autre part.