Oui, je vous l’accorde, l’opposition Clausewitz/Sun Tsu est un peu artificielle.
C’était une facilité d’écriture destinée, je l’avoue, à imager mon propos et appuyer mes arguments avec les mêmes références que celles utilisées à profusion par les promoteurs de la posture « guerrière » en économie dont, cela ne vous a sûrement pas échappé, je me méfie. Je crains en effet les dérives de leurs théories qui, prônant l’affrontement entre puissances économiques souhaitent doter les grandes nations de la capacité d’imposer leur volonté aux autres, et risquent ainsi de mener droit à la guerre totale. La force militaire a toujours été pour un pays l’ultime recours pour ne pas se laisser imposer la volonté des autres sans son consentement.
Pour ce qui est de la réponse à votre interpellation d’hier, je vais probablement vous décevoir en vous disant que j’ai écrit cet article avant d’avoir pris connaissance de votre commentaire. Je vous avoue néanmoins avoir renoncé à répondre à ce dernier en considérant que mon nouvel article y répondrait probablement en vous éclairant peut-être sur le sens (caché ? en tout cas pas volontairement) des précédents. C’est donc chose faite et je m’en réjouis.
Cela dit, peut-être y a-t-il « un problème de connexion » entre « les questions posées par mes articles successifs sur l’intelligence économique » (je n’aime pas moi non plus le terme, mais peu importe) et « les préoccupations manifestées par tout un mouvement citoyen qui va des hackers aux téléchargeurs contestant la DADVSI en passant par toutes sortes d’engagements pour le logiciel libre ou même les simples blogs », préoccupations sur lesquelles je n’ai pas véritablement compétence pour émettre un avis.