Y a plus de complexe c’est vrai, mais de la à dire des contre vérités....
On nous dit qu’un prof est capable d’enseigner en gros sa matière plus des matières connexes.
Avec pour exemple un prof d’université déclinant les différents modules dont il a l charge !!!!
Ca n’a rien à voir dans le secondaire ou justement ce qu’on nomme matière n’en sont pas vraiment !
Il y a déjà de la bivalence et de la transversalité dans les cours. Si un prof de français fait de l’histoire, mais sous l’angle literraire, il ne peut pour autant enseigner l’histoire. Cela suposerait qu’il soit capable non seulement d’enseigner le programme d’histoire, mais aussi de respecter ce qu’est l’histoire, ses règles et spécificités.
L’enseignement ce n’est pas distribuer des connaissances, c’est faire que l’éléve se les aproprie, se les construise. Ca suppose être capable de comprendre et d’expliquer la construction de se qu’on enseigne de A à Z.
Et pour cela il faut des profs spécialisés dans leur matière.
les maths d’un physicien ou d’un ingénieur ne lui donnent pas la compétence pour enseigner des maths théoriques, des vrai maths quoi... et inversement.
Cela n’empéche pas la transversalité qui existe belle et bien déjà. Faut pas prendre les éléves pour des cons, on a pas besoin de leur dire que la philo c’est aussi de la literature, qu’un physicien a besoin d’algèbre, etc... Ni les profs qui ne se privent pas de faire remarquer l’interet transversal de ce qu’ils enseignent.
Si on a juste la prétention de donner aux éléves ce fameux socles de connaissances qui n’est que la traduction de la partie utilitaire de l’enseignement (savoir lire écrire compter, parler globish, pour servir son patron...) effectivement un unique prof suffit, mais ce n’est plus des études. Autant tous aller faire de l’apprentissage. Là il y aura de la transversalité, et on apprendra un métier utile...
Instruire notre jeunesse a un prix...mais ce n’est pas un cout (cf l’article sur le redressement de la Russie posté ces jours ci). La bivalence c’est l’outil idéologique pour permettre les 17 000 supression de poste annoncées, et la baisse du niveau, baisse necessaire à la fin de l’accès massif à un réel enseignement supérieur.