Bonsoir, ce qui peut poser problème est la perception des autres origines en général, si vous lisez un commentaire de Mango en peu plus haut vous verrez que les programmes d’enseignement préconisent de travailler au cours de ce cycle primaire sur les origines, mais des instituteurs qui connaissent mal l’immigration, ne fréquentant pas peut être pas des personnes venant d’ailleurs, risquent de générer des situations délicates.
Convaincre les enfants d’une identité n’est pas suffisant, ils se l’approprient peu à peu en vivant dans un pays et le degré d’appropriation dépend en partie du milieu familial et social, je suppose. Le rôle fondamental revient toutefois à l’école et à une véritable volonté politique d’intégrer les minorités par le travail, aucune discrimination à l’emploi, malgré tous les ratés, est une source sûre d’intégration.
la ghétoîsation n’est pas une solution, j’habite un quartier populaire, je côtoie une population défavorisée, le collège qui se trouve à proximité compte à 80 pour cent des élèves afro-français et maghrébo-français. La réussite de leur parcours scolaire dépend en partie de l’attitude de leurs professeurs.
Assimiler des populations étrangères est un long combat, cela passe par le dialogue et aussi par la fermeté pour ce qui est du respect des lois et d’un savoir-vivre.
Etre né en Afrique ne veut certainement pas dire épouser les problèmes des Africains, mais y vivre pleinement, et non pas dans des quartiers protégés, on doit forcément commencer par se sentir concerné par ce qui se passe.