Il n’y a pas besoin de supprimer 17000 postes pour qu’il y ait baisse de niveau, cette baisse est constante depuis une dizaine d’année au moins. Des Maths théoriques au lycée... cela fait belle lurette qu’il n’y en a plus et tant mieux. Celles ci sont développées plus tard en math sup (d’ailleurs cette année j’ai appris qu’avec 7 en math et 6 physique quelques classes prépa acceptent des élèves pour remplir les quotas et ne pas fermer) ou ailleurs dans les filières spécialisées de l’université.
Faut pas se leurrer, si la baisse de niveau empêchait d’accéder aux études supérieures cela se serait vu depuis longtemps, et les Bac pro ne se retrouverait pas sur les bancs de la fac désoeuvrés parce que personne ne leur dit qu’il n’ont pas reçu une formation leur permettant de poursuivre des études longues, que leur diplôme est terminal...ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Instruire la jeunesse a un prix, c’est sûr, et les 17000 postes ne vont pas dans le bon sens. Mais le but est avant tout économique à court terme, il faudra faire aussi bien (pression de la société oblige) avec moins de moyens humains et matériel ce que l’on connait nous même déjà depuis trop longtemps, d’où l’obligation de s’investir dans de multiples fonctions en enseignement, en recherche et administrative. Ce sont ces dernières d’ailleurs qui nous prennent de plus en plus de temps. Mais finalement, nous sommes nous mêmes responsables de notre fonctionnement.