À l’auteur : « on estimait les réserves à vingt ans ; aujourd’hui, à plus de soixante ans »
Merci de parler de pétrole, sujet rarement présent dans les médias de masse. Et pourtant, n’est-ce pas à lui que nous devons notre mode de vie si confortable ? Je souscris totalement à la question d’Aurelien de 10H34.
Dire que les réserves sont de « soixante ans » n’est-il pas trompeur ? La fin du pétrole est moins dangeureuse que la fermeture progressive des puits et que la baisse inexorable de la production qui en découle. 20% de pétrole en moins en production et c’est déjà un choc considérable pour nos pays occidentaux, dont le pétrole est un « carburant » essentiel ! Transports, objets en plastique, agriculture, alimentation... Il faudra tout repenser, bien avant « soixante ans » ! Et je crains que la prise de conscience publique ne soit actuellement proche du zéro : les gens que j’interroge autour de mois ces temps-ci sur le Pic Pétrolier arrivent tout juste à se rappeler qu’un jour, en effet, le pétrole va se tarir... Ça ne semble intéresser personne. « On trouvera une solution de rechange ! » Bien sûr...