La confusion sur la ré-election est selon moi une des causes de la désaffection de la politique...
une élection devrait être l’adhésion à un projet (comme j espère que cela l a été cette fois) et pas la sanction du sortant, ni le refus de l’autre candidat.
Et autre confusion l’annonce du discours devant l’Assemblée Nationale est présenté comme le contre pouvoir cela ne peux certainement pas permettre d’assumer la responsabilité de la mise en œuvre de la politique (je le rappelle jusqu’à ce mandat rôle du premier ministre), cela se passe en positif par un vote de confiance, ou en négatif par une motion de censure, du gouvernement qui conduit la politique, si le président conduit la politique au lieu de simplement l’inspirer (au risque d’être trivial il s’agit de la même différence entre architecte et maçon), il doit être l’objet d’un vote de confiance, ou d’une motion de censure.
Et en effet un discours par an ce n est pas bien méchant et en aucun cas un contrôle. De plus si jusqu’à présent l’Assemblée Nationale était un lieu interdit au Chef de l’Etat, cela était la représentation symbolique de son indépendance...